Trois couleurs - Bleu
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85 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 14 novembre 2012
La première demi-heure est intense et réalisé de manière vraiment brillante. Ensuite
le récit devient plus banal, la progression stagne un peu. Juliette Binoche par contre est poignante et les seconds rôles intéressants.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 11 novembre 2012
Ca faisait un moment que je voulais voir la trilogie vu qu'à une époque tout le monde en parlait (sans pour autant faire avancer le schmilblick).
Après le visionnage du premier acte cela ce comprend un peu. Techniquement la réalisation est parfaite et Juliette Binoche dégage un petit truc particulier, ce qui donne un rendu agréable, par contre le scénario apparaît bien trop parcellaire pour se pâmer devant le film à moins d'avoir une vie intérieur redevable à l'isf. To be continued...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 30 octobre 2012
Premier volet de la somptueuse trilogie de Krzysztof Kieslowski, Bleu aborde le thème de la liberté à travers le double deuil de son personnage féminin, Julie. Lorsque son mari Patrice, grand compositeur et leur fille Anna décèdent tragiquement dans un accident de voiture, elle décide de tout effacer du passé. Mais la douleur est comme la mémoire: elle ne supprime pas. Julie veut être sans attaches, indépendante et seule, mais elle sait bien que pour aller de l’avant, il lui faut acquérir une paix intérieure. Pour cela elle va tout pardonner, à tout le monde.

Lire la suite: http://quaiducinema.wordpress.com/2012/10/03/la-vie-en-bleu-trois-couleurs-bleu-krzysztof-kieslowski-1993/
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 26 août 2012
Je crois que je préfère la beauté âpre et rude du "Décalogue". Pourtant, "Bleu" fait partie de ces films qui laissent des traces profondes. Est-ce sa lumière (si douce), sa musique (extraordinaire), ou le jeu tellement juste de Juliette Binoche ? Peut-être l'ensemble. Peut-être parce que ce film traite d'une question essentielle : la liberté, celle de vivre et d'aimer. Peut-être, aussi, sûrement, sans doute, car je suis comme Julie. Veuve. La trentaine. Larguée dans une vie sans horizon. Certes, ce film a parfois une beauté trop léchée et des envolées musicales pompeuses. Qu'importe. Il prend aux tripes. "Si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien". C'est ce que chantent, à la toute fin, les chœurs de Preisner. Et maintenant mon petit cœur de veuve.
il_Ricordo
il_Ricordo

108 abonnés 407 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 juillet 2012
Certains voient dans les films de Kieslowski de somptueuses paraboles sur la réalité du bien et du mal, d'autres une réflexion sur le but de l'Humanité, d'autres encore une simple mais délicate observation du comportement des êtres. Mais ce qui est certain, c'est que ce cinéaste a un talent impressionnant, voire un don pour montrer la vie telle qu'elle est, sans exagérer ni atténuer quoi que ce soit : c'est cela le réalisme, et non une technique cinématographique particulière.
Le réalisme de ce premier volet de la trilogie des trois couleurs est à ce sens impressionnant : un accident de voiture, banal, tout bête, tout simple. Et cet événement enlève impitoyablement trois vies : un célèbre compositeur et sa petite fille, mais aussi et peut-être plus encore sa femme. En effet, autant les deux qui sont morts physiquement resteront à jamais ce qu'ils étaient avant l'accident, autant celle qui survit doit se résigner à continuer la vie sur Terre.
Alors pourquoi les trois couleurs ? Et pourquoi le bleu ? C'est une référence à la devise de la France, ce n'est plus un mystère pour personne. C'est donc l'épisode de la liberté. Liberté de Julie qui voit une nouvelle vie devant elle, comme Jack Nicholson dans Profession reporter : la mort comme liberté suprême, pour nous et pour les autres, une délivrance incomparable. Mais désormais, Julie n'est plus qu'une ombre, une ombre silencieuse qui souhaite que l'on enterre ce qu'elle était avec son mari et sa fille. Sa vie n'est plus qu'une succession d'obsessions. Comme Hitchcock dans Marnie ou Bergman dans Cris et chuchotements, Kieslowski se sert de la couleur pour montrer une obsession à l'écran : le bleu étouffe Julie (une "chambre bleue" et surtout la piscine qui propose une suspension de la réalité). C'est la mort de ses proches, la vieillesse de sa mère et les souvenirs d'enfance (les souris...)
Mais l'obsession est surtout dans la musique. Dans la plupart des films de Kieslowski, la musique trouve une place essentielle, et avec de nombreuses références à de grands compositeurs, notamment l'illustre Van den Budenmayer (qui n'a jamais existé !!!), elle est le lien entre la vie est la mort (elle entraîne la mort de Weronika, mais sauve la vie de Véronique), elle est ce qui marque le passage sur la Terre du compositeur, mais aussi ce qui l'y retient : comme si, à l'instar des mythes antiques (l'obole de Charon par exemple), il fallait que sa musique soit achevée pour le repos de son âme... Cette musique, pourtant symbole de liberté, enlace et étreint Julie de manière à ce qu'elle ne puisse s'échapper.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 20 février 2012
Bleu fait partie des films qui se rapprochent le plus de l'art: Ici l'emotion prend toute la place, la forme passe avant tout. Alors oui l'interprétation est bouleversante, oui les parti pris de mise en scène sont réussis, oui la bande son est très belle, mais à trop contempler son sujet, Kieslowski finit par ne pas l'aborder.
Ainsi au bout d'une heure et demi on se dit: mais de quoi il nous a parlé exactement? Car voir juliette binoche bien jouer ne suffit pas à oublier qu'elle n'a pas de rôle.
Parkko
Parkko

164 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 octobre 2011
Il y a quelque chose qui se dégage de ce film. J'aurais du mal à placer les mots adéquats je pense, c'est aussi une question de ressenti, mais ce film m'a parlé, m'a plu, par sa mise en scène, par ses choix de montage, par ses expérimentations, ses réflexions, sa musique, ses audaces et son interprétation.
Alors il y a des choses superflues dans le scénario je pense, on aurait pu couper quelques trucs, mais en tout cas cela m'a donné envie de voir Trois couleurs - Blanc et Trois couleurs - Rouge.
stebbins
stebbins

511 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 7 décembre 2011
Kieslowski livre avec Bleu le premier volet d'une trilogie visuellement très étudiée, trilogie capable de nous réserver quelques jolies éclats mais qui reste à mon sens incroyablement empruntée de part et d'autre. Le fait est que le cinéaste possède une réelle maîtrise des figures de style cinématographiques, peuplant son long métrage de procédés formels à n'en plus finir... Seulement voilà : à trop vouloir donner un sens à chaque plan, à trop vouloir intellectualiser chaque raccord et distancier chaque effet sonore Kieslowski rend son film particulièrement laborieux à regarder, surcodant son montage et manucurant sa lumière afin de rapporter sa matière théorique à l'intitulé. A défaut d'être lyrique ce Bleu témoigne d'un effort esthétique difficilement discutable, bien qu'il soit totalement poseur et hypertrophié. Original parce qu'il doit l'être, somptueux parce que le bleu est de tous les instants, intelligent parce que la mise en scène le démontre, Bleu n'est rien d'autre qu'un monochrome replié sur lui même et qui s'auto-contemple. Juliette Binoche est quant à elle mal dirigée bien que toujours aussi cinégénique ; la musique de Zbigniew Preisner est plutôt pompeuse et rend l'ensemble davantage artificiel ; le récit, dilaté en longues séquences muettes demeure quant à lui très sommaire, Kieslowski s'amusant avec des symboles dramaturgiques et techniques susceptibles de représenter l'idée de Liberté... Personnellement, je n'accroche pas.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 13 juin 2011
Je ne peux définitivement pas blairer la musique classique, c’est maintenant certain, et tous ces intermèdes musicaux balancés dans ce film à la va-comme-je-te-pousse et environ toutes les deux séquences, n’aident pas et ne contribuent pas à me faire apprécier ce film. Que c’est lourd toute cette musique tapageuse, mais que c’est lourd … Un véritable supplice pour les oreilles de tous les pauvres types comme moi qui ne peuvent pas encadrer la musique classique à outrance, surtout si cette dernière est sectionnée par petites sections à toutes les séquences d’un film, et qui passeront surement leur temps à appuyer frénétiquement sur le bouton volume de leur télécommande pour passer décemment des chuchotements des acteurs aux envolées sonores présentes à toutes les séquences ou presque de ce film.
En outre l’esthétisme n’est pas une excuse à la médiocrité et aux délires moralistes de n’importe quel cinéaste en manque d’insipration(s), et ne serait en rien atténuer le profond sentiment d’ennui que tout à chacun éprouvera sans doute après avoir regardé ce film dans son intégralité. Tout ici est ennuyant, du scénario inexistant, aux « dialogues » tout juste dignes d’une mauvaise sitcom des années 1990, jusqu’aux personnages zombifiés qui tournent autour de Juliette Binoche (l’interprétation de Juliette Binoche est à peu près la seule chose d’aplomb dans ce film, encore une chance). Il faudra lutter fort pour ne pas roupiller et tourner de l’œil devant le premier volet de cette trilogie, narcoleptiques s’abstenir ! D’autant plus que pour le coup, soit je suis un bien piètre spectateur abruti qui ne comprend rien à rien à ce qui se passe sous ses yeux soit je suis trop exigent et ne supporte pas les empilements de clichés humanistes boboïstes absurdes, toujours est-il que j’ai trouvé ce film d’un ennui incommensurable ; bien trop prétentieux pour ce qu’il est véritablement, et qui vieillit bien mal.
Aulanius
Aulanius

202 abonnés 1 711 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 mai 2011
J'ai pris une méchante claque en pleine gueule (pardonnez moi l'expression) en regardant ce premier volet de la trilogie de Kieslowski. Tout d'abord, j'ai trouvé Juliette Binoche parfaite dans son rôle, elle vit son personnage, elle d'une froideur et d'un naturel. Tout au long du film, nous avons le droit à une bande son exceptionnelle accompagnée de toute la musique composé par le défunt mari, qui tarde à se finir. Les scènes se mêlent et s'entremêlent avec toute cette partition. Le Bleu est présent par bien des moments, il est de partout et représente la couleur principal du titre. Mais il faut y voir une subtilité avec le reste pour représenter toutes les couleurs du drapeau tricolore, représenté par les trois valeurs fondamentale de la nation : Liberté, Égalité, Fraternité. C'est pourquoi, j'ai fais le rapport (peut-être trop recherché par moi même) avec le blanc et le rouge. Le Blanc : les fleurs ; la flûte, vous comprendrez pourquoi ; les murs qui entourent la protagoniste ; les maillots de bain de toutes les petites filles qui viennent interrompre leur peu de liberté de Julie dans son moment privilégié, la piscine ; la lumière. Le Rouge : les voitures des personnages principaux ; le sang ; les boîtes de médicaments qui marquent un tournant dans la vie de "l'héroïne" ; la teinte des cheveux ; Pigalle. Se qui m'a frappé pendant ses 1h30, ce sont les symboles succins ou non : le faux sans-abri ; les rats ; la fameuse lampe bleue ; la piscine ; la partition qui est le sujet principal ; l'amie prostituée que tout le monde refuse. "Trois Couleurs : Bleu" est rempli de superbes plans divers et variés, dôté d'un réalisme galçant et nous permet de nous poser la question tel un sujet de philosophie : La liberté existe t'elle vraiment ? Je vous laisserai chacun vous forger votre opinion. Malgré certains moments qui ont légèrement vieillis, ce premier long métrage m'a clairement donné l'envie et le désir de voir la suite. 15/20.
Buzz063
Buzz063

83 abonnés 919 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 mai 2010
Kieslowski prouvait encore une fois avec ce film qu'il était un des plus grands réalisateurs des années 80-90 et Juliette Binoche s'imposait comme l'une des plus grandes actrices françaises. La performance de la comédienne est d'autant plus impressionante qu'elle est de quasiment tous les plans et porte entièrement le film sur ses épaules. Avec le premier volet de sa trilogie, le cinéaste polonais aborde le thème de la liberté à travers le double deuil de son personnage féminin. Malgré ce sujet ouvert aux excès de pathos, le film est tout en nuance et ne recherche jamais l'émotion facile, la distillant au contraire très savamment. De la même façon, les choix artistiques (l'omniprésence de la couleur bleue, la musique) pouvaient facilement tourner à la démonstration virtuose mais Trois Couleurs Bleu évite cet écueil et reste encore aujourd'hui, tant sur le fond que sur la forme, un des plus beaux films des années 90.
loulou451
loulou451

126 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 mai 2010
Sans doute le film le plus profond de la trilogie, d'une intensité dramatique qui ne baisse jamais, servi par une Juliette Binoche au sommet de son art et par une bande son exceptionnelle. Du grand art.
calamarboiteux
calamarboiteux

29 abonnés 440 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 août 2010
Après la mort accidentelle de son mari et de sa fille, la femme d’un compositeur de musique cherche à se reconstruire.
Depuis ses premiers films polonais, Kieslowski a toujours su créer un climat filmique particulier : celui d’une solitude entrecoupée par de rares instants de chaleur humaine, climat créé autant par le découpage et l’utilisation judicieuse du couple silences - effets sonores que par le script. Dans cette œuvre de maturité on retrouve cette particularité, mise au service d’un sujet grave, traité par petites touches, et centré autour de la veuve. Le talent étant de faire participer le spectateur au destin de cette jeune femme qui s’isole, puis peu à peu comprend l’inutilité du repli sur soi, et réalise qu’il lui faut établir et rétablir des liens, accepter pour partie le passé en quelque sorte. Juliette Binoche est parfaite dans le rôle, sachant être émouvante, réservée, ou fantasque selon les séquences.
Une grande recherche formelle sous-tend l’ensemble : photo travaillée, séquencement incluant de significatifs plans noirs, construction reliée à la magnifique musique de Zbigniew Priesner, utilisation sélective et intentionnelle des couleurs : bleu du lustre à pendentifs et de la piscine, vert et brun en contrepoint. Autant d’éléments qu’une seconde vision permet de mieux cerner. On peut reprocher au film un excès de formalisme, regretter une fin en forme de kaléidoscope qui ne conclut rien, mais le parfait enchevêtrement et la parfaite adéquation entre le fond et la forme font de ce film une œuvre marquante de sa décennie.
Plume231
Plume231

3 990 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 juillet 2010
Premier volet de la trilogie de Krzysztof Kieslowski "Bleu" évoque la liberté, celle d'entreprendre le deuil comme on le souhaite. Le bleu est bien sûr la couleur prédominante de l'ensemble dont la mise en scène est ambitieuse dans son esthétisme, mais cette qualité devient vite un défaut quand elle voile entièrement l'émotion qu'aurait pu dégager ce film, surtout que l'interprétation de Juliette Binoche est très belle.
jfharo
jfharo

58 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 4 février 2010
Un film sensible , avec une Julliette Binoche à fleur de peau .
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