Aussi étonnant que cela puisse paraitre, ce long-métrage du réalisateur italien Gabriele Salvatores remporte l'Oscar du meilleur film étranger en 1992. Non pas que cette comédie soit mauvaise, mais elle demeure bien quelconque. Durant la Seconde Guerre mondiale, des soldats se retrouvent en poste sur une île déserte en Grèce. Livrés à eux-mêmes, ils sympathisent avec les habitants et découvrent les joies du farniente. Le scénario développe avec un certain humour le thème de l’isolement face auquel les hommes réagissent par l’ennui ou la passion. Malgré tout, le ton reste insuffisamment incisif. Bref, un divertissement léger qui ne laisse aucune trace dans les mémoires.
On n avait déjà pas une image des soldats italiens belliqueux durant la seconde guerre mondiale ce film italien tend à nous confirmer cette vision avec des soldats perdus sur une île, le film devient une ode à la fraternité sur cette île qui semble abandonnée, quelques dialogues et dimensions philosophiques rendent sympathiques cette pérégrination. quel est le message sur une intrigue assez simple au final ? L amitié, l amour, la vie simple ... l universalité de la dolce vita chez des frères méditerranéens
Durant la guerre, une escouade de huit fantassins italiens se retrouve isolée sur une île grecque. Une ou deux péripéties vont émaillées ce long désœuvrement......non seulement ce film a eu le prix Donatello mais aussi l'Oscar du meilleur film étranger. Ah....... c'est un film gentillet sur l'attente et l'amitié mais vraiment rien ne vient réveiller notre apathie, on regarde ces soldats mourir d'ennui et nous avec..... aucun humour à l'italienne, aucune recherche de sens caché, peu de psychologie, mauvaise exploitation des sublimes paysages grecs, bref on se demande quel est le but de ce film et quelle était le projet........
Un groupe italien de 8 branquignoles maladroits et réservistes de l’armée de Mussolini se voit confier en 1941 la mission d’accoster sur une insignifiante ile grecque pour amorcer sa mise au pas. L’ex-prof de grec qui sert d’officier est encore moins motivé que sa petite troupe composée de laisser pour compte, orphelin, simplets, bons vivants, et déserteur. Heureusement leur radio et leur bateau sont détruits par une attaque anglaise, ce qui les isole du monde « civilisé » et les contraint à vivre sur place durant trois ans, dans l’ignorance totale des événements extérieurs et la prière quotidienne que la guerre ne s’arrête jamais. Cette comédie italienne tendre et philosophique nous accompagne dans les pérégrinations gauches et touchantes de nos naïfs protagonistes aux vacances prolongées et inespérées dans un petit village de pécheurs composé pour l’occasion de femmes, d’enfants, de vieillards et d’un pope. Apprentis poètes, amoureux en herbe, villageois et bergers stagiaires, s’acharnant à leur ridicule vernis soldatesque, cette inoubliable tranche de vie nous embarque avec eux dans la découverte de la simplicité, l’amitié, l’amour même, dans le farniente comique et ensoleillé des parties de football, de pêche, de baignades en mer, de fumette, dans l’apprentissage des danses et coutumes grecques, dans l’ouverture à la peinture, à la poésie des mots et de la vie.