Avis sur Ça cogne et ça rigole chez les routiers

Dans un relai routier, les femmes font la loi, allant jusqu’à se livrer à la prostitution et à toutes sortes de trafics (elles aguichent les routiers afin de voler leurs cargaisons). Sauf que le business des filles va rapidement tourner court lorsque la pègre s’en mêle…

Mark L. Lester a toujours été un touche-à-tout, comme en atteste sa filmographie au début de sa carrière. Le nanar en rollers (Les Challengers - 1979), le film d’anticipation (Class 1984 - 1982), le fantastique (Charlie - 1984), jusqu’au film d’action suintant la testostérone (Commando - 1985). Mais bien avant ça, il s’était fait la main sur ce navet, une Série B mêlant routiers et jeunes demoiselles n’ayant pas peur de se dévêtir (des culs et des seins à foison).

Pour les amateurs de gros moustachus au volant de leur 3,5t qui font pouët-pouët et viennent passer du bon temps avec quelques filles de joie, ce Bis devrait vous ravir. Pour les autres, très sincèrement, le film montre rapidement son absence d’intérêt. Malgré quelques scènes cocasses (notamment lorsque l’on voit la maquerelle qui scrute ses filles au plumard grâce à son système de vidéo-surveillance), pour le reste, en dehors de se rincer l’œil, c’est assez quelconque.

Ça cogne et ça rigole chez les routiers (1974), aussi appelé "L'Impasse du crime", ne tarde pas à montrer des signes de faiblesse et tente de maintenir notre attention avec quelques scènes topless, sauf qu’il en faut plus pour réellement convaincre. Dans le même registre (polisson & routiers), si vous avez du temps à perdre, vous pouvez toujours jeter un œil à L'Amour chez les poids lourds (1978) de Jean-Marie Pallardy.

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