Votre avis sur Le viol du vampire ?

6 critiques spectateurs

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1,5
Publiée le 9 novembre 2014
Ah Jean Rollin... Avec son premier film de vampire, il semble, on a déjà tout ce qui fera son insuccès... Des acteurs en roue libre qui débitent un texte aussi abscons qu'idiot, le tout en faisant des grimaces abominables... Du pur jeu d'acteur comme on n'en fait plus... Sur fond d'une histoire de vampire qui est juste un prétexte pour mettre des filles (plutôt jolies, il faut bien l'admettre) les seins à l'air et à courir nue sur une plage. Bref Jean Rollin a environ tout compris au cinéma, il n'en faut pas plus...

On a un montage aléatoire... Tant rien ne se suit, tant rien n'a de cohérence, et finalement, fasciné et hypnotisé, on finit par piquer du nez devant ce maelström de délires pervers délicieux...

Cependant et j'insiste sérieusement là-dessus, contrairement aux autres films de Rollin qui visuellement sont franchement laids... Celui-ci est vraiment pas mal, si jamais c'était bien monté, que l'histoire suivait, on aurait pu avoir un vrai bon film érotique avec des vampires dans la lignée des meilleurs Jesus Franco. Parce que l'esthétique est là ! C'est sans doute le noir et blanc qui fait ça, mais pour une fois j'ai l'impression qu'il essaye de cadrer, qu'il pense un minimum ce qu'il filme... Bon malheureusement ça ne durera pas forcément, parce que passé la première partie du film, on retombe dans un truc informe et vide de sens... Mais la première partie ferait un film court métrage loin d'être antipathique.

En gros c'est comme les autres films de Rollin, une curiosité, un truc qui se regarde en ayant l'impression de rêver tant on nage comme un écureuil dans une autre planète...
1,5
Publiée le 1 juillet 2018
Le bilan est terrible : scénario et montage quasi incompréhensible, jeu exécrable des "acteurs", mauvais dialogues, confusion entres les personnages, aucun humour, des faux raccords débiles, genre une fille à poil qui se re retrouve habillée au plan suivant. Alors poubelle ? Quand même pas, on peut tout de même sauver : une bande son surprenante, une photographe parfois très inspirée, un érotisme diffus, mais surtout une ambiance foutraque, quasi surréaliste et dotée d'aucune prétention (on est pas dans Marienbad) qui fait qu'on ne peut pas détester ce film. Mais soyons juste, c'est pas terrible et ceux qui font de l'exégèse sur ce film sur d'interminables pages me font doucement rigoler
0,5
Publiée le 10 mai 2022
comment ce film a t-il pu voir le jour ?? le titre déjà qui acceil le mot "viol" jeux d'acteurs d'une nulité rarement ateint, mise en scène affreuse, scénario extremement mauvais.
0,5
Publiée le 25 janvier 2019
Sortie en 1968, cette série Z qui mêle horreur et érotisme est le premier long-métrage (en réalité deux moyens-métrages mis bout-à-bout) de Jean Rollin, spécialiste du genre. Affligeant de nullité, Le viol du vampire est à la fois mal joué, complètement bordélique et totalement incompréhensible. Ceux qui parviendront à tenir jusqu’au bout du film sont bien courageux.
1,0
Publiée le 23 novembre 2016
On retrouve toutes les caractéristiques des films de Jean Rollin : lent, pauvre en décors, un brin érotique, quelqes gouttes de sang, bref ennuyeux.
Jean Mariage

24 critiques

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3,5
Publiée le 15 janvier 2025
Comme on peut d’ailleurs le voir sur la splendide affiche de Philippe Druillet lors de la sortie du film, Le Viol du vampire est la réunion de deux moyens métrages : Le Viol du vampire et Les Femmes vampires.
Le distributeur Jean Lavie avait demandé à Jean Rollin de tourner un court-métrage pour compléter la programmation d’un film américain qui était un peu court. Jean Rollin tourne alors Le Viol du vampire. Le producteur qui finance le film apprécie le résultat et demande à Jean Rollin d’agrandir le film en tournant une suite pour pouvoir le distribuer tout seul. C’est ainsi que Les femmes vampires se rajoute au premier film permettant ainsi de constituer un long-métrage.
L’ensemble constitue donc le premier long-métrage de Jean Rollin et on y trouve déjà la plupart des thèmes et des lieux (notamment la très belle plage de Pourville-lès-Dieppe) importants de son œuvre.
Le film souffre de cette structure « bricolée » qui rend l’intrigue assez confuse et difficile à suivre. Il souffre aussi de l’amateurisme de la plupart des interprètes, dont certains n’avaient aucune expérience en la matière.
L’ensemble est assez foutraque : influence de la Nouvelle Vague, du sérial, du surréalisme, bricolage filmique, second degré, tout cela accompagné d’une musique de free jazz de François Tusques et Barney Wilen, extrêmement moderne et dissonante et peu habituelle pour un film de vampire.
Le film déclencha un véritable scandale lors de sa sortie, il y eut même des dégradations de salles, ce qui peut se comprendre vu que la plupart des amateurs de films de vampires étaient biberonnés à la Hammer !
Cela dit, cet OVNI cinématographique n’en comporte pas moins de belles idées, un noir et blanc superbe, un certain nombre de plans intéressants et, surtout, sort complètement des sentiers battus, témoignant d’un véritable amour du cinéma.
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