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gimliamideselfes
3 096 abonnés
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1,5
Publiée le 9 novembre 2014
Ah Jean Rollin... Avec son premier film de vampire, il semble, on a déjà tout ce qui fera son insuccès... Des acteurs en roue libre qui débitent un texte aussi abscons qu'idiot, le tout en faisant des grimaces abominables... Du pur jeu d'acteur comme on n'en fait plus... Sur fond d'une histoire de vampire qui est juste un prétexte pour mettre des filles (plutôt jolies, il faut bien l'admettre) les seins à l'air et à courir nue sur une plage. Bref Jean Rollin a environ tout compris au cinéma, il n'en faut pas plus...
On a un montage aléatoire... Tant rien ne se suit, tant rien n'a de cohérence, et finalement, fasciné et hypnotisé, on finit par piquer du nez devant ce maelström de délires pervers délicieux...
Cependant et j'insiste sérieusement là-dessus, contrairement aux autres films de Rollin qui visuellement sont franchement laids... Celui-ci est vraiment pas mal, si jamais c'était bien monté, que l'histoire suivait, on aurait pu avoir un vrai bon film érotique avec des vampires dans la lignée des meilleurs Jesus Franco. Parce que l'esthétique est là ! C'est sans doute le noir et blanc qui fait ça, mais pour une fois j'ai l'impression qu'il essaye de cadrer, qu'il pense un minimum ce qu'il filme... Bon malheureusement ça ne durera pas forcément, parce que passé la première partie du film, on retombe dans un truc informe et vide de sens... Mais la première partie ferait un film court métrage loin d'être antipathique.
En gros c'est comme les autres films de Rollin, une curiosité, un truc qui se regarde en ayant l'impression de rêver tant on nage comme un écureuil dans une autre planète...
L’opus inaugural des longs métrages fantastiques de Jean Rollin sorti en mai 68. Le réalisateur lui-même reconnaît l’amateurisme du film. C’est foutraque, bricolé, du cinéma expérimental et avant-gardiste très inspiré de l’œuvre de Franju, avec son merveilleux feuilletonesque et son onirisme. La bande-son très free-jazz accentue le cotée improvisé du film. On reconnaît des décors (plage, cimetières caveaux..) et des scènes topiques retravaillées dans la suite de l’œuvre de Jean Rollin. C’est passionnant, même avec ses limites.
Le 1er film de Rollin consacré aux vampires ; Le Viol du vampire est d'une certaine beauté et poétique par moment mais n'évite pas le ridicule non plus et le jeu des acteurs est beaucoup trop théâtral. Une sorte d'essai vampiresque peu convaincant.
Le bilan est terrible : scénario et montage quasi incompréhensible, jeu exécrable des "acteurs", mauvais dialogues, confusion entres les personnages, aucun humour, des faux raccords débiles, genre une fille à poil qui se re retrouve habillée au plan suivant. Alors poubelle ? Quand même pas, on peut tout de même sauver : une bande son surprenante, une photographe parfois très inspirée, un érotisme diffus, mais surtout une ambiance foutraque, quasi surréaliste et dotée d'aucune prétention (on est pas dans Marienbad) qui fait qu'on ne peut pas détester ce film. Mais soyons juste, c'est pas terrible et ceux qui font de l'exégèse sur ce film sur d'interminables pages me font doucement rigoler
comment ce film a t-il pu voir le jour ?? le titre déjà qui acceil le mot "viol" jeux d'acteurs d'une nulité rarement ateint, mise en scène affreuse, scénario extremement mauvais.
13 952 abonnés
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2,0
Publiée le 20 mai 2012
C'est le tout premier film de vampire français! Le genre fantastique ètant particulièrement maudit dans la production française, ce cinèphile convaincu qu'ètait Jean Rollin, par ailleurs excellent professionnel, mettra toute son ènergie à produire cette oeuvre interdite aux moins de 18 ans, mèlangeant sexe et èpouvante! Malheureusement sans grand ècho public! Tournè en plein mai 68, "Le viol du vampire" en font un cinèaste original! Film bricolè et fauchè, cet essai horrifique est très en deçà des films vampiriques! On ne croit guère à l'histoire et les acteurs jouent mal! Pourtant il y a un truc dans la mise en scène de Rollin qui maintient l'intèrêt avec des dècors poètiques (cimetière, crypte, demeure, plage...). On peut même y trouver une certaine beautè selon l'heure de la journèe où l'on visionne le film...
Sortie en 1968, cette série Z qui mêle horreur et érotisme est le premier long-métrage (en réalité deux moyens-métrages mis bout-à-bout) de Jean Rollin, spécialiste du genre. Affligeant de nullité, Le viol du vampire est à la fois mal joué, complètement bordélique et totalement incompréhensible. Ceux qui parviendront à tenir jusqu’au bout du film sont bien courageux.
Curieux film. Il faut d'abord adhérer à cette histoire de vampires... et puis s'accrocher, parce que ça part vite dans tous les sens. L'intrigue est tellement décousue que l'on se perd complètement. Et au bout d'une demi-heure : l'ennui. Cocktail kitsch mêlant horreur et érotisme (la marque de fabrique de Jean Rollin), amateurisme des acteurs, accessoires fabriqués avec deux bouts de ficelle... tout cela est assez terrible. Cela dit, dans ce fouillis dramatique, au milieu de scènes ratées, il y a parfois des tableaux surréalistes tout à fait poétiques, qui témoignent d'un vrai sens du cadrage et d'une belle utilisation du noir et blanc. Des îlots perdus... C'est très étonnant. Mais cela ne suffit pas à sauver un scénario imbuvable. Le Viol du vampire est sorti en mai 1968. On se dit, vu le contexte, que le film a dû connaître un anonymat quasi complet. Eh bien pas du tout. Il a fait scandale à cause d'une scène de crucifixion. Drôle d'époque. Enfin, on note la présence, dans un petit rôle, du dessinateur Philippe Druillet qui a également, semble-t-il, réalisé l'affiche du film.