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inspecteur morvandieu
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2,5
Publiée le 11 janvier 2024
La comédie de rené Clair illustre un fantasme courant, celui d'avoir la faculté de connaitre par avance les incidents ou évènements du lendemain. Et, parce que le héros est un journaliste un peu trop ambitieux et avide d'exclusivités, la comédie se transforme en fable, démontrant les dangers, du moins les contingences secondaires déplaisantes, qu'il y a à savoir et à manipuler le futur. Le sujet est ludique et son contenu surnaturel offre des perspectives amusantes. Cependant, le scénario n'est guère imaginatif et décline quelques situations attenduesspoiler: (Larry s'enrichit sur un champ de courses en jouant les chevaux gagnants). Et puis, la mise en scène parait manquer d'extravagance et même de peronnalité (on ne retrouve pas ici la patte et le sens poétique de René Clair) à l'image de son interprète principal. C'est peut-être, du reste, la composition insuffisante de Dick Powell (Cary Grant était envisagé), trop lisse, trop sage, qui déteint sur le film. Tandis que les seconds rôles (parmi lesquels l'étrange vieillard qui offre à Larry les nouvelles du lendemain) sont un peu faibles. Les dernières scènes sont sans doute les plus réussies spoiler: parce qu'au moment où Larry tente de déjouer sa mort programmée, en une heure et en un lieu précis, la mise en scène dynamise enfin l'action.
Une comédie fantastique sympathiquement originale - quoique parfois désuète - qui lie adroitement romance et atmosphère d'enquête policière. Une curiosité, notamment pour les fans de Demain à la Une.
Un film de la période hollywoodienne de René Clair appartemanant à la veine fantastique qu'il affectionnait particulièrement. Cette histoire jouant sur la variation spatiotemporelle et se déroulant dans le monde du journalisme ne manque certes pas de charme mais elle est loin de dégager la magie qui émanait de "Ma femme est une sorcière" réalisé la même année. Si Cary Grant avait pris la place de Dick Powell pour le rôle principal comme initialement envisagé, soyons sûr que les choses auraient pris une toute autre tournure.
Une comédie époustouflante. Un film d'une qualité comme on n'en fait plus. Du travail d'orfèvre. Dick Powell, aussi épatant qu'il le sera plus tard en cow-boy viril dans La Cité de la Peur, ou en écrivain chez Minelli dans Les Ensorcelés. Linda Darnell, une très grande très sous-estimée, aussi bonne actrice qu'elle est belle. Quand on pense que les cinéastes de la Nouvelle Vague, ces nains en comparaison, n'avaient que du mépris pour des maîtres comme René Clair, c'est à mourir de rire. Ou plutôt ce serait à pleurer.
Est-ce bien judicieux de vouloir à tout prix connaître l’avenir ? C’est sur cette question ô combien philosophique que s’ouvre "C’est arrivé demain" 3ème réalisation de la période hollywoodienne de René Clair. Comédie fantastique, éminemment sympathique qui réunit à l’écran, outre, Dick Powell et Jack Oakie, la sculpturale Linda Darnell, dont on ne se lasse pas d’admirer la beauté. Malgré le poids des années (le film date quand même de 1944), on ne peut s’empêcher de jubiler devant les efforts désespérés de Lawrence Stevens pour échapper à son futur et éventuel funeste destin. Funeste destin qui n’arrivera bien évidemment pas, puisque c’est le héros lui-même qui narre sa propre histoire un demi-siècle après les événements. A savoir, que le pitch de l’œuvre de R. Clair sera à l’origine de la série TV "Demain, à la une" 50 années plus tard. A voir...et à revoir.
Une réédition bienvenue d'une comédie philosophique de la période américaine de René Clair. Le film est excellent. Ne le ratez surtout pas ! si vous avez vu la comédie française "en liberté " encensée par la critique actuelle et son réalisateur considéré comme le meilleur réalisateur Français de ses dix dernières années par une certaine critique professionnelle, vous comprendrez en voyant "c'est arrivé demain" dans quel abime est tombé aujourd'hui le cinéma hexagonal. D'un côté Salvadori, Adèle Haenel et Pio Marmai, de l'autre René Clair, Linda Darnell (ancienne miss Texas) et Dick Powell. Cherchez l'erreur !
Une comédie vraiment réjouissante où l’humour fin et le romantisme sont au service d’une histoire originale et en même temps assez déroutante. Le réalisateur arrive à faire une fin qui nous bluffe mais si l’on sait dès le début que tout finit bien. Les deux amoureux forment un couple vraiment sympathique
Au milieu de sa carrière René Clair tourne C’est arrivé demain pour Hoollywood. Il met en scène un journaliste qui reçoit chaque jour le journal du lendemain et peut donc prédire l’avenir. Tombant amoureux d’une femme de cabaret, il va la demander en mariage et se servir de ces journaux pour lui promettre un bel avenir. C’est arrivé demain est une comédie fantastique follement réussie. Sans mal à diriger ses comédiens américains, René Clair offre une leçon à son protagoniste en lui faisant comprendre qu’il n’est pas toujours bon de connaître son avenir. Le divertissement reste toutefois superficiel, mais le plaisir et l’élégance de l’ensemble en font une œuvre brillamment menée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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3,5
Publiée le 19 septembre 2017
Vous croyez aux miracles parce que vous ne croirez pas un mot à cette histoire! Elle semble incroyable à tout le monde sauf à Lawrence Stevens qui en ait ètè le hèros, reporter du « Evening News » recevant chaque jour le journal du lendemain! il ètait jeune alors il pensait à l'avenir dans un film où le temps n'existe plus! Un homme qui sait se trouver au bon endroit, au bon moment, prêt à affronter la mort pour son journal! Mais ce qui doit arriver, arrivera, qu'il le veuille ou non [...] C'est un classique du cinèma hollywoodien avec un scènario amusant et une distribution convaincante! Dans l'esprit d'une èpoque (les 40's) où il ètait possible de combiner l'humour, le rythme et le fantasmagorique! Renè Clair a rèalisè plusieurs films à Hollywood, et c'est sans doute son plus rèussi, avec "I married a witch". Tout n'est qu'illusion dans la profession d'Oscar Smith (Jack Oakie, ègal à lui-même) et de sa nièce et partenaire (Linda Darnell, charmante). La vie, elle, n'a rien d'une illusion! Mais, par moments, on est confrontè à une rèalitè qui nous dèpasse! Et ça Lawrence Stevens (Dick Powell, excellent) en sait quelque chose! Très agrèable...
Exploité longtemps après dans la série du même nom, on n'échappe pas aux situations qui, aujourd'hui, nous paraissent sans originalité, mais il faut se remettre dans le contexte, 1944! Une vraie originalité donc à l'époque, bien construit et plutôt regardable encore de nos jours. Une intéressante naissance d'un genre, assurément!
Tout le monde connaît la série « Demain à la Une » dans laquelle un chat roux apporte tout les matins le journal du lendemain à un Chicagoan . Moins nombreux sont ceux qui savent que cette série fut dérivée d’un vieux film de 1944 : « C’est arrivé demain » de René Clair. Le scénario est très bien ficelé et l’idée principale bien exploitée. Du début où le journaliste profite des bienfaits du journal pour ensuite en connaître les conséquences avec notamment sa connaissance de la date et du lieu de sa mort, on ne peut que rester captivé par le déroulement de l’histoire et par le jeu impeccable de Dick Powell. Dommage qu’on sache dès le commencement du film que le journaliste ne se fera pas tuer. Cela aurait rajouté une dose de suspens non négligeable. C’est néanmoins un très bon film que nous propose René Clair. A voire.
Et encore un de ses petiits bijous cinématographiques comme seul René Clair pouvait les réaliser. Il faut bien dire que le film possède plusieurs atouts : la réalisation élégante et très bien rythmée d'un René Clair en grande forme, une très bonne distribution dont fait notamment partie la très sexy Linda Darnell (que ce soit dans une robe fin XIXème siècle que dans un costume masculin), mais surtout un très bon scénario. Ce dernier, qui a certainement inspiré la série "Demain à la une", est prodigieux. Les auteurs Dudley Nichols et René Clair ont eu l'intelligence de ne pas baser l'histoire sur le suspense de qu'est que le héros va ou non se faire tuer, puisque c'est ce dernier cinquante ans plus tard qui raconte lui-même l'histoire, mais plutôt par quelle pirouette scénaristique ils vont réussir à nous faire avaler que le héros s'en sorte alors que le journal du lendemain dit qu'il va mourir, et là c'est certainement la grande réussite de ce film. Une comédie fantastique qui procure énormément de plaisir.
Une comédie sympathique qui repose sur la complémentarité du couple et les étonnants rebondissements scénaristiques. On passe le film à de demander comment le journaliste va se sortir de cette prédiction... Une jolie découverte.