Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
selenie
6 344 abonnés
6 208 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 4 octobre 2013
Un film marqué par l'ombre de Sharon Tate, épouse du réalisateur qui fut assassinée par le groupe du tueur en série Marylin Manson. En effet ce film est à l'origine une idée de l'actrice qui donna à lire le roman à Roman Polanski en lui conseillant d'en faire un film... Le film lui est d'ailleurs dédié... Adapté du roman "Tess d'Urberville" de Thomas Hardy on suit la vie d'une fille de ferme qui apprend que sa famille est en fait originaire d'une grande lignée aristocratique. Cette nouvelle est prise comme une aubaine par ses parents pauvres mais elle signe également un destin funeste pour leur fille Tess. Polanski signe un très beau film romanesque et tragique sur une jeune femme dont la vie n'est qu'une succession de drames. On est plus chez Zola que chez Dickens... Nastassia Kinski est sublime malgré un personnage trop mièvre... D'ailleurs c'est symptomatique du seul défaut notable du film, le manque d'intensité, de réelle passion dans les émotions. Par contre les décors/costumes sont superbes, la reconstitution tout aussi juste (tourné en France plutôt qu'en Angleterre suite à uen affaire de moeurs). Un très beau film donc mais qui aurait gagné à être moins monocorde.
Tess est un film dont la mise en scène rend intéressante la narration de l'histoire. Les paysages sont magnifiques, la lumière également, et enfin la jeune Nastassja Kinski emporte tout le film. Le point culminant de ces trois grands élements: le plan où elle retrouve sa lettre, qu'elle cache sous ses vêtements. Le spectateur est alors ébloui par le soleil comme Tess est éclairée de la situation. L'image redevenant aussitôt plus sombre, elle décide de cacher le secret de la lettre. Ce plan est si beau et si significatif qu'il rend le reste du film plus terne. Il reste tout de même plaisant à regarder et il ne souffre pas trop de longueurs malgré sa durée.
Un film bouleversant, Nastassja Kinski y est magnifique,avec une évolution du personnage tout au long du film remarquablement interprétée. Tout l'histoire reflète bien l'importance des noms et la misère qui régnait au 19ème siècle. Les thèmes de l'amour,la folie et le désespoir relève le tout et a un grand impact émotionnel sur le spectateur.En un mot : SUBLIME!
Très beau film triste et romanesque. L'histoire est poignante et la mise en scène remarquable. Polanski dépeint parfaitement la campagne anglaise du XIX° siècle. On ne s'ennuie pas malgré les 3 h du film. Cette pauvre Tess aura décidément vécu tous les malheurs du monde !
Polanski transpose à l'écran le fameux Tess of the d'Urbervilles de Thomas Hardy, avec un académisme quelque peu déplaisant.
Cette longue sieste cinématographique, véritable repère de plans fixes interminables, de monotonie assommante et de dialogues désespérants de platitude, évite de justesse le naufrage grâce à sa reconstitution d'une Angleterre fin XIXe siècle non négligeable dun point de vue global, mais aussi et surtout de par la composition remarquée d'une Nastassja Kinski fort jeune.
On reprochera d'autre part au film un certain regard final dégradant, voire dépréciateur, vis-à-vis de la gent féminine - à moins que ceci soit à l'origine du roman dont il s'inspire -.
Encore une uvre sacralisée en vain, même si au demeurant assez intéressante en certains points, notamment pour son souci historique louable.
Une magnifique fresque tragique portée par le talent et la beauté de Nastaja Kinski. Polanski dédie ce film à la regrettée Sharon Tate. Car ce film est avant tout une très belle ode à l'amour, mettant en scène le destin de cette jeune ingénue qui va malheureusement être une proie facile aux yeux des hommes. Le sort veut qu'elle soit du sang d'une famille noble mais ironiquement la pauvre Tess n'a jamais vécu dans le luxe. Les paysages sont magnifiques et la mise en scène excellente. La durée du film a beau être longue, on ne s'ennuie pas. On peut penser aux romans de Jane Austen mais pas que destiné à la gente féminine. Polanski signe un beau film triste et met en scène un personnage très attachant pour qui on a de la peine et de la compassion. La scène dans Stonehenge est superbe. Un classique à voir.
Voilà un des films les plus célèbres de Roman Polanski, qui ne mérite sans doute pas cet excés d'honneur. Appliqué, celui ci montre son côté le plus sage, sa tendance à aimer raconter des histoires fortes dans un style assez anodin. Heureusement qu'il y a Nasstaja Kinski, lumineuse, et véritable raison de voir le film. Les autres acteurs ne sont pas, loin s'en faut, sur la même longueur d'onde, certains ayant tendance à surcharger (ex : le père de Tess), d'autres manquant de charisme (l'amant et le mari de Tess). En réalité, dès les premières images, on sent un certain académisme, notamment cette scène où le père apprends qu'il descend d'une famille noble. Les dialogues sentent le littéraire... Les ellipses temporelles sont peu probantes, à l'image de ces scènes où l'on voit dans un premier temps Tess quitter définitivement son premier amant, suivi juste après d'une scène où on la voit faire une pause déjeuner pendant les moissons, puis donner le sein à un bébé. Dans un livre, on peut passer ainsi d'un chapitre à l'autre. Au cinéma, qui enregistre l'écoulement du temps, cela à un côté artificiel. Pour s'imprégner de cette histoire, mieux vaut sans doute lire le roman de Thomas Hardy, mais il est vrai que cela sera difficile sans imaginer Tess autrement que sous les traits de la belle Nastassja...
Tess est signé de la patte de Polanski. Malheureusement, je n'accroche pas (exception fait de Rosemary's baby et Le Locataire). La photographie est remarquable sans être impeccable ; elle constitue le seul bon point flagrant du film. Pour le reste, l'interprétation est beaucoup trop fade pour permettre au spectateur de se plonger pleinement dans cette histoire. La seconde partie du film, dès l'instant où elle revoit certains protagonistes rencontrés précedemment, est la plus intéressante à mes yeux mais reste à la mesure du film : peu captivant, sans rythme et sans accroche.