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Un visiteur
2,0
Publiée le 5 juillet 2013
Déçu, déçu, déçu Polanski subjugé par son actrice oublie de donner du goût à son film (la fraise ni change rien), à l'exemple de la photographie joliment artificielle, en 2 mots long et fade.
Esthétique parfaite, romantisme profond, photo sublime : chiant quoi ! çà colle aux doigts comme une confiture aux fraises de grand-mère . Et puis Natacha kinski est molle avec ses yeux de poisson mort elle est passive durant les 3 longues heures du film. On va dire que Polanski a voulu s'essayer à un exercice de style...
Je ne suis pas un adepte des films en costumes ni de l'époque victorienne. Néanmoins, curieux de tous les cinémas, j'ai voulu voir Tess, film doté d'une certain cachet. En plus c'est Roman Polanski à la baguette, me disais-je. J'ai vite déchanté, hormis une photographie irréprochable et une reconstitution historique de qualité, rien ne m'a emballé dans Tess. Aucune émotion ressentie, juste un profond ennui.
D'une grande beauté visuelle Tess souffre aussi d'un rythme très lent et si Nastassja Kinski est magnifique dans le rôle de Tess son personnage par contre n'est pas attachant. Beau mais un peu vide.
Nastassia Kinski campe ici l'héroïne tragique absolue que Polanski, par son savoir faire, magnifie à l'extrême. Cette histoire d'amour et de trahisons est restituée lentement et sans emphase par la réalisation de Roman Polanski. Ceci confère d'autant plus de force à ce récit poignant.
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1,0
Publiée le 5 mars 2021
Une chose que j'admire chez Roman Polanski c'est la façon dont il choisi ses rôles dans ses films. Bien sûr certains événements ont fait qu'il ne peut pas avoir le choix mais on a toujours l'impression que le casting de ses acteurs n'a pas fait l'objet de beaucoup de réflexion. Aucun des personnages n'a réussi à me faire une forte impression. Tess est la paysanne simple et innocente typique dans le livre vous pouvez remarquer qu'il y a un feu caché et une passion qui brûle en elle sa haine pour Alec. Angel est assez naïve et Alec est le méchant typique faisant tournoyer sa moustache. Voici la preuve qu'un acteur assez accompli avec une inflexion britannique ne peut pas avoir un rôle époustouflant lorsqu'il s'efforce de dire un verbiage fleuri grammaticalement correct mais dénué de sens. Je n'ai rien ressenti pour les personnages ni pour leur destin. La carrière de la pauvre Nastassja Kinski après ce film n'a pas était très brillante. Il y a très peu de réalisateurs voire aucun qui ont une filmographie totalement dépourvue de bon films comme Polanski...
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4,5
Publiée le 27 août 2022
C'est un grand classique romanesque et tragique qui captive les sens et qui ouvre de nouvelles perspectives psychologiques! En quelques plans somptueux, dans les dècors naturels du Cotentin ou de Stonehenge, Roman Polanski crèe une èpopèe visuelle qu'il dèdie à sa dèfunte èpouse, Sharon Tate! Le rèalisateur rend justice à la vision originale du roman acclamè de Thomas Hardy! il y a plusieurs Nastassja Kinski : pas une ne ressemble à l'autre, selon qu'on la voit à la tèlèvision, au cinèma ou dans un clichè archi cèlèbre pour Vogue! Ici Polanski l'ècoute, l'observe, la regarde bien, lui fait mordre innocemment une fraise : oui, elle a le physique requis pour le rôle de Tess d'Urberville, exceptionnelle dans sa reprèsentation du personnage! A 18 ans c'est la gloire avec une grâce, une jeunesse, une beautè! Dans ce film, elle accomplit bien plus! Alors, les rendez-vous avec le grand ècran s'ètoffent, grâce, notamment, à Coppola, Schrader, Beineix, Wenders! Mais jamais Nastassja n'a ètè aussi belle et envoûtante que dans "Tess", à de rares exceptions près (cf. "Paris, Texas"). On notera la jolie musique de Philippe Sarde qui magnifie le tout...
Un pâle copie de barry lindon, un film mollasson, sans relief, vide Mais qu'a voulu faire Polanski ? Mystère 3 heures d'ennuis pour soit disant un chef-d'oeuvre ? Heureusement que Polanski ne se résume pas qu'à ce film.
Une oeuvre très longue mais qui retranscrit bien l'ambiance anglaise de l'époque, bien que le film ait été tourné en France. J'ai trouvé le jeu de la belle N.Kinski trop fade, mais cela colle toutefois au personnage mélancolique. L'esthétique brute et authentique du film me hantera pour un moment je pense.
LADY D'UBERVILLE. La féline Nastassja Kinski envoûte la caméra de son bourreau Polanski. Un ange gardien pour Tess sur une oeuvre de la littérature anglaise un peu trop longue.
Vu en salle à sa sortie, non sans lutte contre le sommeil... Nul doute qu'il s'agit d'une splendeur picturale et sonore. D'une mise en scène parfaite, dans des décors et des costumes minutieusement "tricotés". Qu'en tous temps, cette trajectoire issue du livre de Thomas Hardy ressuscitera la beauté naturelle de Nastassja Kinski jeune fille, vénérée à l'époque, on boit littéralement ses traits qu'on soit homme ou femme. Toutefois, au motif que Roman Polanski a fait plus palpitant (Frantic, Chinatown par exemple), il peut y avoir un fort refus psychologique de replonger dans une histoire sordide à scénario aussi mince, parce qu'elle ressort en restauré 2012 (à moins d'être professionnel du cinéma, traqueur des aspects techniques qui tiennent en éveil). Pour cause de durée injustifiée (3 heures !) avec fatigue et blues tenace, le dvd (aussi bien celui en circulation depuis 2008) visionné en plusieurs étapes m'apparaît une solution.
Dans la lignée de 'Barry Lyndon', 'Tess' propose une grande fresque historique depuis le point de vue de son héroïne, une jeune paysanne anglaise droite et rêveuse au destin tragique. D'un classicisme formel grandiose, le film épate. Les paysages sont somptueux et la lumière très douce. Dommage cependant que le film traîne parfois un peu, ce qui dilue exagérément l'émotion qu'il aurait pu susciter.
Voulez vous une tasse de tess ! Trois heures éprouvantes pour la copie presque conforme de Barry Lindon, l'émotion, la beauté et l'intérêt en moins. Tess qu'il est. Ce film assez réputé pour être un chef d'oeuvre de Roman Polanski s'amuse plutôt à flirter avec son obsession pour l'innocence des jeunes filles qu'il aime apparemment maltraité dans de nombreux de ses films. Si ce n'est le néant abyssale, la non volonté des acteurs ou bien l'absence véritable d'un scénario intéressant. Tess dispo tout de même d'un décor naturel irréprochable et d'un esthétisme non négligeable dans la variété des scènes se passant en extérieur. Pour le reste...
Roman Polanski rend hommage à Sharon Tate (sa femme assassinée par la famille Manson) en adaptant le roman de Thomas Hardy qu'elle lui avait fait découvrir. S'attelant donc à un monument de la littérature anglaise, il parvient à s'en sortir grâce à sa mise en scène, qui n'est pas sans rappeler quelques tableaux et qui laisse la part belle aux paysages sauvages d'Angleterre. Malheureusement, l'histoire est moins intéressante que sa mise en scène, suivant le tragique destin de Tess, une jeune femme qui se découvre descendante d'une famille noble et qui, poussée par ses parents en quête de fortune, va rencontrer des membres de sa famille dont un de ses cousins qui va tomber sous son charme. S'ensuivra des mésaventures, des tourments amoureux, des rencontres et de la misère pour cette femme qui ne veut pas se laisser prendre au piège par les conventions et qui tient à sa fierté quitte à en mourir. Certes, le portrait de cette époque est intéressant et les acteurs sont très convaincants (en particulier Nastassja Kinski dans le rôle de sa vie) mais l'histoire manque quand même de rythme et comporte beaucoup de longueurs. Polanski fait ce qu'il peut mais ne peut pas changer la trame du roman, qui s'avère un peu lourde à l'écran surtout qu'aucun des personnages n'est attachant.
Dès son premier film après sa fuite des Etats-Unis, Roman Polanski signe un film dans la parfaite lignée du cinéma classique européen, adapté du roman de Thomas Hardy, un livre choisi en hommage à sa femme qui lui avait fait lire juste avant d’être tuée. Cette intention personnelle délicate et la teneur tragique du récit font de Tess un drame terriblement intense. Mais c’est surtout la qualité visuelle avec laquelle le réalisateur filme, grâce à une direction artistique très naturaliste et une mise scène remarquable, la campagne anglaise du XIXème siècle qui fait de Tess un pur plaisir cinématographique qui en vient à faire oublier l’académisme littéraire qui pèse terriblement sur le récit. En effet, même si Natassja Kinki est rayonnante de beauté, elle est le seul personnage charismatique de ce triangle amoureux très classique et la narration pleine d’ellipses est un procédé directement emprunté au support écrit d’origine mais qui, au cinéma, ne fait que déconstruire le fil de cette histoire déjà bien trop creuse.