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S M.
34 abonnés
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5,0
Publiée le 25 février 2014
"The Toolbox murders" (ou "La foreuse sanglante" ou encore "Meurtres à la perceuse") est un slasher américain de 1978 assez atypique, il faut bien l'avouer. Dans la première demi-heure du film, s'enchaînent tous les meurtres à un rythme effréné. Et ceux-ci sont vraiment originaux car commis par des outils différents de la caisse (à outils) du tueur. Ce dernier, d'ailleurs, n'est autre que le grand et regretté Cameron Mitchell. La seconde partie du film bascule dans un thriller glauque, dévoilant d'entrée l'identité du meurtrier, et les raisons qui l'ont poussé à agir ainsi. Vraiment intéressant. Enfin, la troisième et dernière partie du film, s'achève un peu à la manière d'une tragédie grecque, avec la mort de plusieurs protagonistes de l'histoire. Chef-d'oeuvre atypique.
Dans une paisible résidence un homme masqué sème la terreur en assassinant des jeunes filles avec en guise d’armes, le contenu de sa boîte à outils…
Premier et unique long-métrage pour Dennis Donnelly, qui s’est fait un nom dans le domaine des séries télévisées pour lesquelles il a réalisé quelques épisodes, notamment L'homme de l'Atlantide, Dallas, Drôles de dames, Supercopter, Rick Hunter ainsi que l’épisode pilote de L'homme-araignée (1977).
La Foreuse Sanglante (1978) est un slasher mettant en scène un serial killer qui a l’originalité d’utiliser les outils provenant de sa caisse à outils (perceuse, marteau, pistolet à clous ou encore tournevis) pour assassiner ses proies (comme le suggère si bien son titre d'origine "The Toolbox Murders"). Ne vous fiez donc pas à son titre français qui s’avère mensonger (bien qu’il vende du rêve), puisqu’en réalité, la perceuse ne sera utilisée qu’une seule et unique fois.
C’est en voulant surfer sur la notoriété du cultissime Massacre à la tronçonneuse (1974) que ce petit film d’horreur voit le jour (il sera le seul et unique essai du réalisateur qui ne persistera pas dans ce registre). Précédé d’une sacrée réputation (le film figure sur la tristement célèbre liste des "video nasties" et fut interdit aux moins de 18ans dans bon nombre de pays), le film est cependant loin d’égaler l’œuvre de Tobe Hooper. Le début démarre assez bizarrement (le montage laisse dubitatif), mais la suite sera du plus bel effet, avec cet enchaînement de meurtre au sein de la résidence (des mises à mort qui nous réservent leurs lots de surprises, bien qu’elles soient loin d’être gore. On retiendra notamment celle du pistolet à clous où l’on retrouve spoiler: Kelly Nichols dans un bon bain chaud en train de se masturber avant d’être froidement assassinée d’un clou en pleine tête. Serait-ce une scène prédestinée ? Pour celle qui finira sa carrière dans le "X", le doute est permis). Passé cette première demi-heure particulièrement sanglante, hélas le film n’aura que peu de chose à nous offrir durant l’heure suivante (où l’on pourra trouver le temps long). Heureusement, le casting est particulièrement réussi (Cameron Mitchell (La Cavale infernale - 1989), Wesley Eure & Pamelyn Ferdin) et parviendra à nous sortir de notre léthargie.
Enfin, signalons qu’un remake éponyme signé Tobe Hooper a vu le jour en 2004, ce dernier est tellement lénifiant et sans intérêt que l’on peut s’abstenir de le découvrir.
"La foreuse sanglante" (titre français un peu mensonger de "The toolbox murders") est victime de sa réputation : il n’est pas aussi gore graphiquement que l’on pouvait le penser. Pourtant, la première demi-heure est vraiment bien menée et plaisante à regarder pour tout fan de slasher qui se respecte car les meurtres s’enchaînent. Puis, on s’enfonce dans une pseudo enquête sans fin avec des dialogues interminables. Heureusement, le twist final est bien malsain et sauvera le film de la médiocrité. Ce long-métrage ayant eu le droit à un remake en 2003 par Tobe Hooper himself, n'est ainsi pas le classique auquel on s'attendait mais possède certaines qualités que pas mal de films ultérieurs reprendront dont l'utilisation d’une perceuse ou bien encore d’un pistolet à clous comme armes de crimes.
Film assez surprenant ou toutes les scènes violentes se déroulent dans la 1ere demi heure.Le modus operandi du meurtrier est d'ailleurs original puisqu'il utilise des outils de bricolage pour perpétrer ses crimes. Le film bascule ensuite dans un thriller psychologique plus classique.Le réalisateur parvient malgré tout à capter l'intérêt jusqu"au bout grâce à une ambiance glauque et malsaine.Pour autant le film n'est pas exempt de défauts : interprétation inégale réalisation un peu molle qui prend parfois des allures de téléfilm.Reste une oeuvre pas ininteressante qui surfe sur la vague des slashers comme les états unis en produisait dans les années 80 avec une pointe d'originalité.