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Cocobusiness
13 abonnés
382 critiques
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1,0
Publiée le 12 juillet 2008
Les Arnaqueurs, 1990, de Stephen Frears, avec Anjelica Huston, John Cusack et Annette Bening. Pas en forme ce soir là, j’ai craqué à la première scène de violence, celle des oranges dans la serviette (le truc « qui fait chier de travers jusqu’à la mort ») et du cigare allumé qu’on visse dans la chair de la dame, trop heureuse d’avoir évité le coup des oranges ! Il faut dire que le trio d’arnaqueurs (la mère vaguement incestueuse, le fils, sa petite amie) rassemble de tels affreux, immondes, amoraux, que ce film noir ne peut être que très très noir…
Désolé mais non. Ca partait pas mal, le film est correct, mais on s'attend à une fin magistrale qui nous fait un choc, une bonne chute qui surprend ! Mais RIEN. Rien n'est venu ! Ca finit banalement, stupidement, et on a l'impression d'avoir clairement perdu son temps. Sans oublier le jeu des acteurs assez spécial et pas très talentueux.
Exercice de style, tragédie drôlatique incestueuse, polar vénéneux, comédie noire, film d'acteurs, orfèvre de scénariste surdoué : THE GRIFTERS est tout cela à la fois. Du roman glauquissime de Jim Thomson, le grand Stephen Frears extrait un joyau qui ne ressemble à aucun film de cette veine. Immense directeur d'acteurs, il entraîne Angelica Huston (sublime), John Cusak et Annette Benning (dans leurs meilleurs rôles) dans une sarabande où l'arnaque et le jeu ont un coût excessivement élevés. La mise en scène, d'une élégance rare, élimine tout gras, toute longueur. On est là dans le registre d'une perfection qui la joue modeste : comme à son habitude Frears s'efface au service du film, auquel il apporte la rigueur des classiques. Quand, telle une lionne blessée, A.Huston suffoque devant le cadavre de son fils sacrifié, on sent que ce à quoi on vient d'assister va bien au delà du film de genre. En un plan (une ombre rouge dans un ascenseur qui descend), on comprend alors que la rédemption n'existe pas. En bref : ce superbe film, qui déjà à sa sortie avait tout d'un classique, est l'un des sommets de la carrière d'un grand.
Exercice de film noir particulièrement réussi, ce film de Stephen Frears est à découvrir, la mise en scène et le scénario sont particulièrement dense et prenant.
Stephen Frears ne réalise certainement pas là son meilleur film. En effet, malgré un sens des situations, des dialogues et de la direction d'acteurs incontestable, le sujet manque d'ambition.
Un brillant film noir et le meilleur de Stephen Freas avec Dangerous liaisons. Scenario virtuose. Interpretation remarquable. Rebondissements. Photographie impeccable. Tout cela contribu à faire de ce film un chef d'oeuvre du genre.
On dirait un film de John Huston tellement le plaisir de filmer des loosers est frappante ? Mais non, après le succès de "Les Laisons Dangereuses", l'anglais Stephen Frears filme avec bonheur et talent l'univers trouble et désespéré de trois arnaqueurs minables (Annette Benning, Angelica Huston et John Cusack tous épatants) vivant dans un monde glauque et sans pitié. Surement l'un des meilleurs films de Frears.
Un film sur des arnaqueurs, ça pouvait faire un bon film, mais le manque d'arnaques laisse paraître un ennui profond. En résumé, on se fait arnaquer en regardant ce film.
Stephen Frears, qui présentera dailleurs cette année le festival de Cannes, nous livre un superbe film toute en noirceur. Je trouve que ce film est sous estimé, pour moi ça frise le chef duvre. Le thème de larnaque déjà évoqué par George Roy Hill est ici bien mieux traité et moins rébarbatif. La musique était pénible au plus haut point, plutôt quelque chose des années 20 que des années 60. Stephen Frears livre ici quelque chose de dérangeant comme par exemple une mère qui sera capable deffectuer linceste pour récupérer largent. Stephen Frears fait ici une forte critique de la société américaine qui est complètement dirigé par largent. La petite amie de John Cusack est aussi très cupide et prête à tout pour senrichir, elle essaiera dailleurs déliminer la mère de son petit ami car elle la dérange dans ses affaires. Frears montre un monde dirigé par largent où plus aucune règles morales nexistent. Les pires atrocités sont traités avec noirceur mais malgré tout il tourne tout ça en dérision, beaucoup de passages tendus se déroulent dans une musique plutôt joyeuse. Pour moi la réussite de ce film résulte dun coup de génie. De plus, John Cusack joue bien, on est ravi. Certainement une des meilleures réalisations de Stephen Frears. A voir
Désolé mais non. Ca partait pas mal, le film est correct, mais on s'attend à une fin magistrale qui nous fait un choc, une bonne chute qui surprend ! Mais RIEN. Rien n'est venu ! Ca finit banalement, stupidement, et on a l'impression d'avoir clairement perdu son temps. Sans oublier le jeu des acteurs assez spécial et pas très talentueux.
Un film noir, qui raconte les histoires entremelées de John Crusack, qui gagne son pain en arnaquant grossièrement les gens dans les bars, sa mère Angelica Hutson, missionnée par son patron pour jouer aux courses, et qui évidemment arnaque celui-ci au passage, et la mignonne Annette Bening, qui n'hésite pas à vendre son corps et qui a penchant pour les grosses arnaques. Un film durant lequel on ne s'ennuit pas, et qui ne finit pas forcément comme on pourrait s'y attendre..
Ce film noir de Stephen Frears jouit d'une solide réputation, un brin usurpée. (D'ailleurs Frears lui même est plutôt surestimé). Ca sent le déjà-vu, ça manque de goût et d'inspiration. Bref, en louant ce film, je me suis fais quelque peu... j'hésite à employé le mot qui donnerait lieu à un jeu de mot vaseux... allez, j'ose ceci n'est pas un exercice littéraire... arnaquer. "A con" en anglais, ça marche aussi.