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Un visiteur
0,5
Publiée le 30 avril 2007
Désolé mais non. Ca partait pas mal, le film est correct, mais on s'attend à une fin magistrale qui nous fait un choc, une bonne chute qui surprend ! Mais RIEN. Rien n'est venu ! Ca finit banalement, stupidement, et on a l'impression d'avoir clairement perdu son temps. Sans oublier le jeu des acteurs assez spécial et pas très talentueux.
Une merveille de cynisme et de noirceur à la fin rocambolesque et pleine de suspense... Les personnages, plus froids et calculateurs les uns que les autres, ont tôt fait de nous prendre à leur jeu et de nous berner... On en redemande car c'est un pur régal...
Plus de vingt ans après sa sortie, ce film n'a pas pris une ride ! Un roman de Jim Thomson, une scénario de Donald Westlake, une mise en scène de Stephen Frears et trois comédiens excellents, tous les ingrédients étaient réunis pour la réussite. Toutefois l'univers très noir de Thomson ne se marie pas parfaitement à celui, plus ludique, de Westlake, et ça se ressent assez nettement. On passe ainsi de l'arnaque jouissive aux rivalités familiales freudiennes et sordides. Notons aussi quelques incohérences ou ellipses qui rendent certains passages peu clairs. Le film aurait-il été coupé ? Malgré ces faiblesses, l'image et la musique d'Elmer Bernstein sont si belles qu'on oublie les invraisemblances pour savourer ce bijou.
Stephen Frears, qui présentera dailleurs cette année le festival de Cannes, nous livre un superbe film toute en noirceur. Je trouve que ce film est sous estimé, pour moi ça frise le chef duvre. Le thème de larnaque déjà évoqué par George Roy Hill est ici bien mieux traité et moins rébarbatif. La musique était pénible au plus haut point, plutôt quelque chose des années 20 que des années 60. Stephen Frears livre ici quelque chose de dérangeant comme par exemple une mère qui sera capable deffectuer linceste pour récupérer largent. Stephen Frears fait ici une forte critique de la société américaine qui est complètement dirigé par largent. La petite amie de John Cusack est aussi très cupide et prête à tout pour senrichir, elle essaiera dailleurs déliminer la mère de son petit ami car elle la dérange dans ses affaires. Frears montre un monde dirigé par largent où plus aucune règles morales nexistent. Les pires atrocités sont traités avec noirceur mais malgré tout il tourne tout ça en dérision, beaucoup de passages tendus se déroulent dans une musique plutôt joyeuse. Pour moi la réussite de ce film résulte dun coup de génie. De plus, John Cusack joue bien, on est ravi. Certainement une des meilleures réalisations de Stephen Frears. A voir
Un film noir contemporain qui s'affiche comme voulant vraiment aller à fond dans la noirceur avec des personnages tous aussi pourris les uns que les autres, à qui on n'a pas du tout envie de s'attacher. Stephen Frears préfère un rythme feutré parsemé d'éclairs de violence plutôt que de faire dans la succession rapide de ces derniers. Le côté négatif de ça, c'est que ça manque un peu de puissance, le côté positif, c'est que ça reste prenant du début jusqu'à la fin. Parfois, on tombe un peu dans le tape-à-l'oeil pour faire dans l'effet de surprise alors que l'histoire reste assez prévisible. Mais "Les Arnaqueurs" est un film très plaisant à suivre.
J'ai bien aimé le jeu des acteurs et les traces du film noir à l'ancienne mais le scénario n'est pas assez calibré pour que ce film nous reste en mémoire. Et puis c'est quoi cette fin expédiée ? on reste gravement sur sa faim...
Sans être un chef d’œuvre, les arnaqueurs nous plongent dans le milieu du jeu et le spectateur que je suis s'est pris... au jeu ! Idéal pour une petite soirée cinéma sans prétention.
Ce film noir de Stephen Frears jouit d'une solide réputation, un brin usurpée. (D'ailleurs Frears lui même est plutôt surestimé). Ca sent le déjà-vu, ça manque de goût et d'inspiration. Bref, en louant ce film, je me suis fais quelque peu... j'hésite à employé le mot qui donnerait lieu à un jeu de mot vaseux... allez, j'ose ceci n'est pas un exercice littéraire... arnaquer. "A con" en anglais, ça marche aussi.
Impeccable realisation de Frears qui s'offre une superbe trio de comediens au service d'un scenario qui a malheureusement tendance a s'essouffler rapidement.La jouissive introduction nous donne a penser que l'on va assister a une belle lecon d'arnaques en tout genre mais une fois les presentation des 3 personnages effectués ,l'histoire se concentre sur le conflit mere/petite amie pour finir sur un face a face mere/fils finalement assez convenu ,vu le titre du film ,on pouvait légitiment s'attendre a un dénouement + machiavélique et retord.Le faux rythme qui s'installe au fil des minutes se trouve compenser par le talent d'un casting magistral dominé par le jeu sensuel et subtile de Bening (ouah trop belle !!!!) et Huston (bien jolie aussi) encadrant un Cusack tres a l'aise dans la peau du beau gosse/arnaqueur de service.
Ce film ne peux se vanter que d'avoir Scorsese comme producteur, car le reste n'est pas excellent. Roy est blessé après une tentative d'escroquerie envers un barman. Sa mère vient le voir à l’hôpital et fait la rencontre de la petite amie de son fils, Myra. Une rivalité profonde va naître entre les deux femmes... La réalisation est assez plate: le cadrage est correct, les mouvements pas très intéressants, les prises de vues très classiques, la mise en scène sans style et la profondeur de champ pas très belle. Le scénario commence plutôt bien, il y a quelque scènes assez marquantes, mais le plus gros soucis du film est sa lenteur. La plupart des scènes ne semblent mener à rien, l'histoire n'avance pas et on s'embrouille de plus en plus dans une intrigue inutilement compliqué. Il y a quelques incohérences ainsi quelques clichés qui gâchent le récit. Au final, c'est très ennuyant sans rien racontant d'intéressant. Les acteurs s'en tirent bien, mais les nominations aux Oscars ne sont pas vraiment mérités. Les personnages ne sont pas très intéressants ou attachants. Les dialogues sont assez plats et ne racontent pas grand-chose. La photographie a quelques jeux de lumières et quelques couleurs intéressantes. Le montage est très banal et pas très développé. Les décors de Dennis Gassner (Barton Fink, Big Fish, Skyfall, 007 Spectre) et Nancy Haigh (Barton Fink, Big Fish, Forrest Gump) sont assez réussis quoiqu'un peu vide, les costumes assez élégants et la musique pas très marquante. "Les Arnaqueurs" porte bien son nom, car on a l'impression de ce faire avoir une fois le générique atteint.
Un des films cultes de Stephen Frears, qui, avec cette réalisation démontra à Hollywood qu'il était également capable d'épouser les codes de cinéma noir américain. Le scénario, aussi diabolique que pervers permet au trio Huston, Bening, Cusak d'éclabousser la pellicule de tout leur talent. Si le scénario pèche parfois de rebondissements et de vivacité, l'atmosphère si particulière du film lui permet de se hisser vers les plus grands modèles du genre, sans toutefois atteindre "l'Arnaque" ou le sulfureux "Chinatown" dont il s'inspire. Du bon cinéma.
Ce film est bien étrange, il faut savoir apprécier ce genre d'histoire. Si les relations entre les personnages sont intéressantes, notamment celle entre le fils et la mère, qui rend la fin du film poignant, l'histoire d'arrière-fond nous séduit beaucoup moins. Ce que j'en retiens principalement, c'est cette scène avec les oranges, le genre de scènes qu'on n'oubliera jamais. Niveau interprétation, les trois acteurs sont très bons, on n'a pas l'habitude de voir John Cusack dans ce genre de rôle.
Stephen Frears ne réalise certainement pas là son meilleur film. En effet, malgré un sens des situations, des dialogues et de la direction d'acteurs incontestable, le sujet manque d'ambition.
Un des premiers films de John Cusack, un peu en perte de régime ces derniers temps, et aussi l'un des premiers de Stephen Frears, connu aujourd'hui pour ses comédies anglaises sur musique d'Alexandre Desplat... Là c'est pas le même genre, un film qui mélange la noirceur d'un Scorsese avec la comédie humaine d'un Coen. Le résultat n'est pas aussi impressionnant, mais c'est déjà du bon cinéma, qui mériterait d'être bien plus connu.