Derniers Avis : Demain ne meurt jamais - Page 4

Demain ne meurt jamais est le 18ème opus de la saga James Bond et le 2ème avec le sympathique Pierce Brosnan. On y suit James Bond essayant d’arrêter un magnat de la télévision voulant déclencher une guerre pour augmenter son audimat. Le film commence évidemment avec une scène d’introduction on ne peut plus spectaculaire. Le film continue ensuite assez calmement et mets le scénario en place. Cette partie, quoiqu’un peu longue, nous explique tout les rouages de la machine qu’est le scénario pour ensuite sauter dans la 2ème partie, concentré pur et dur d’action, de cascades et autres acrobaties. Cette 2ème partie est heureusement réussie, on ne s’ennuie pas un moment des cascades de James Bond et son alliée forcée, une espionne chinoise à la recherche de la même personne (jouée remarquablement bien par Michelle Yéoh). Le méchant est particulièrement intéressant. En effet l’idée d’un directeur de chaîne télévision décidant de déclencher une guerre est plutôt bien pensé. Il est d’ailleurs très bien joué par Jonathan Pryce. Malgré tout cela, le film ne propose pas une aventure originale (contrairement a son prédécesseur) et multiplie les scènes d'action . Du côté de la musique, David Arnold a fait du bon boulot en remixant de toutes les manières possibles la musique de James Bond. En parlant de remix, on regrettera que celui de Moby ne soit que très peu présent dans le film. Un autre défaut est la musique thème chanté par Sheryl Crow qui est peu inspirée est peu compréhensible. En conclusion, le film impressionne par ses scènes d’action mais peine à nous montrer une histoire originale.

Dans cet opus, James Bond fait fac à Elliot Carver, qui est un géant de la presse. Il manipule les états Chinois et britanniques dans le but de provoquer une guerre et ainsi faire de l’audimat. Un James Bond toujours plaisant avec Brosnan en grande forme, avec qui le rôle de 007 a été adopté définitivement. Les scènes d'actions et l'humour sont toujours au rendez vous. Un des meilleurs Bond, où on passe un grand moment de divertissement.

Un Bond interessant sans reelle fausse note ! Pierce Brosnan est convaincant, sa partenaire chinoise jouée par Michelle Yeoh tout autant ! Et quel choix d'ailleurs : Michelle Yeoh !!! L'actrice chinoise la plus connue de l'époque... Le grand méchant, mania des media, est intéressant, tout comme l'histoire. Le scenario, tout comme la scène d'introduction, sont quelque peu grandiloquents mais c'est un James Bond donc il en faut un peu, ça fait partie du jeu :D
Un très bon moment passé avec notre personnage préféré.

J'avoue que j'ai toujours été un ardent défenseur de ce 18ème James Bond. N'en déplaise à la tendance qui consiste à dénigrer les films de l'ère Brosnan. Ou à ceux qui pensent que "Goldeneye" est la seule aventure de 007 valable de cette période.
C'est peut-être parce qu'il s'agit du premier James Bond que j'ai vu en salles, en 1997. Et qui m'avait fait forte impression ! Au point, encore aujourd'hui, de le trouver un chouïa meilleur que "Goldeneye" (si si !). Au-delà de l'aspect madeleine de Proust, c'est un divertissement qui se tient remarquablement bien au vu de sa production des plus chaotiques.
Scénario réécrit à plusieurs reprises par de multiples mains, y compris en catastrophe peu avant le tournage. Des tensions entre Pierce Brosnan et Teri Hatcher. Une blessure au visage pour Brosnan. Diverses tempêtes causant retards et problèmes. Une autorisation de débarquer au Vietnam annulée au dernier moment pour l'équipe. Et pour couronner le tout, une sortie concomitante avec le ras-de-marée "Titanic" !
Peut-être un effet de malédiction, après la mort d'Albert Broccoli en 1996 ? Mais non, "Tomorrow Never Dies" tiendra bon, et sera un succès au box office, perpétuant la saga. Succès au moins du à ses qualité intrinsèques.
Côté acteurs, Pierce Brosnan, né pour ce rôle, a toujours une belle démarche et une classe insolente. Face à lui, la vedette hong-kongaise Michelle Yeoh, qui donne de sa personne dans quelques scènes de baston sympatoches. Les habitués de l'époque M/Q/Monneypenny (Judi Dench, Desmond Llewelyn, Samantha Bond) faisant de bons agréments.
Chez les méchants, Jonathan Pryce (qui a remplacé au pied levé Anthony Hopkins !) semble s'amuser en mania des médias mégalo, adepte du spectacle. Ayant visiblement livré quelques improvisations. Et si Götz Otto est anecdotique, et Ricky Jay très secondaire, celui qui marque le plus est Vincent Schiavelli. Le temps d'une seule scène, l'acteur incarne un méchant excentrique bien inquiétant.
"Tomorrow Never Dies", c'est aussi une intrigue relativement solide, et surtout très moderne. Cette histoire de médias manipulant le monde, de rapport à l'image, de fake news, de géant de l'information, sur fond de tensions en Asie du sud-est, n'a pris aucune ride. Pire, elle parait encore plus pertinente aujourd'hui, rendant le film presque prémonitoire...
Intrigue dopée par d'excellentes scènes d'action. Dont l'intro explosive, la poursuite en BMW (il se murmure que Brosnan était frustré de ne pas avoir eu de voiture gadgétisée sur "Goldeneye"...), et autres cascades & fusillades. Je soulignerai leur montage particulièrement propre et fluide (c'est beaucoup demandé de nos jours !). Roger Spottiswoode a beau avoir pondu des navets dans sa carrière, c'est à l'origine un monteur, et ça se voit.
Et il faut évidemment évoquer la musique. Exit Eric Serra, dont les sonorités (et le tempérament) n'avaient pas convaincu tout le monde sur "Goldeneye". David Arnold, fan de John Barry, est engagé. Il livre une jolie composition, mêlant notes bondiennes à l'ancienne et musique électronique. Et deviendra le compositeur attitré de la franchise pour au moins 10 ans.
Par contre carton rouge sur la chanson ! Pour des raisons commerciales, la belle chanson très bondienne "Surrender" de K.D. Lang se retrouve renvoyée en générique de fin, la BO du film restant cohérente avec celle-ci. Les producteurs commandent une chanson plus pop (et anecdotique), menée par Sheryl Crow. A noter aussi que le remix du thème de 007 par Moby, également commandé, ne sera pas du tout utilisé à l'écran !
A l'arrivée, "Tomorrow Never Dies" est un Bond certes typique de cette période, orientée action décomplexée. Mais il demeure pour moi un très bon divertissement, avec du fond, en prime complètement pertinent.

Un James Bond de facture très classique avec le bel agent 007 charmeur, une voiture à gadgets, des enjeux geoplanetaires de guerre mondiale entre grandes puissances mettant comme toujours la puissance britannique au centre du jeu avec américains et chinois en complément, des cascades, scènes d'actions à couper le souffle en longs plans séquences et de magnifiques paysages et décors à travers le monde. Côté James Bond girl une nouveauté toutefois car si Teri Hatcher montre une partie de ses charmes dans un rôle secondaire et assez court, le personnage féminin principal au rôle important, avec beaucoup de substance et présence,fait quasiment jeu égal avec James Bond Pierce Brosnan, formant un duo d'agents spéciaux, alliés de circonstance. Un agent britannique et une agent chinoise interprétée remarquablement par Michelle Yeoh qui rivalise sans problème dans les scènes d'action et de combat. Pas de scènes glamour et tenues sexy mais un rythme effréné de pure action qui fait de ce film un plaisant divertissement avec un méchant megalo assez réussi interprété par Jonathan Price. Un scénario parfois un peu décousu et qui se cherche mais un duo efficace et spectaculaire avec Brosnan Yeoh et en particulier une longue scène à moto impressionnante .

Je ne me souvenais plus de cet opus, que j'avais vu il y a longtemps. J'avais seulement en mémoire la scène décoiffante du vol d'avion en début de film. Les scènes d'action sont pas mal réussies, les gadgets nombreux, par contre le scénario, un barjot des médias rêvant de faire se battre la Chine et la Grande Bretagne, vraiment trop kitsch. Pas le meilleur JB mais pas le pire non plus.

L’impact et l’influence des médias sur le monde est loin d’un mythe. Ce constat est la base de ce 18ème opus mais dans une moindre mesure son contenu. Place avant tout ici aux gadgets et à l’action: du pré-générique explosif à une stupéfiante course-poursuite entre moto et hélico en passant par une BMW télécommandée. Des scènes poussives, forcément, mais plutôt bien réalisées. Plus décontracté, Pierce Brosnan rempile pour sa seconde expérience bondienne et s’associe pour l’occasion à Michelle Yeoh pour contrer les mauvaises attentions de Jonathan Pryce. La recette est classique mais fonctionne favorablement.

C’était potable comme acteur, chacun avait son style pour tenir le rôle, un ténébreux 007 dans ce film imparfait sauvé de la morosité de l’espionnage par ses idées de gadgets astucieux. La caisse BMW téléguidée depuis une boîte sophistiquée, c’est pas mal comme trouvaille de jouet d’action, un jeu d’enfant. Sa partenaire féminine venue d’Asie met le paquet de justesse, une consœur de Jackie Chan, grande sportive théâtrale, ne l’oublions pas, vue dans « Tigre et dragon ». Teri Hatcher ne sert à rien, son personnage de figuration fila le parfait amour discret avec son agent séducteur.

Prestation tout à fait honorable de Pierce Brosnan dans ce film d'aventure - espionnage tout à fait convaincant : action, effets spéciaux, tirs à gogo, ... bref un "James Bond" tout à fait correct !

Un très bon film James Bond. De l'espionnage , de belles femmes, de l'action. Pierce Brosnan incarne un très bon agent secret.

Tout est particulièrement efficace dans ce James Bond. Les acteurs sont très bons, l'histoire est intéressante, les scènes d'actions et les cascades toujours aussi spectaculaires. On ne s'ennuie à aucun moment et Pierce Brosman confirme qu'il est véritablement un Bond plus que convaincant. "Demain ne meurt Jamais" reste d'ailleurs mon préféré de l'époque Pierce Brosman.

Ah la la Demain ne meurt jamais est un bon James Bond, j’ai trouvé le méchant intéressant car il s’agit d’un mania des médias, le film dénonce la course à l’audimat. Le film est intéressant, à de bonnes scènes d’actions et est bien réalisé.
Je vous le conseille

septiemeartetdemi.com - Il y a encore des relents de kitsch dans cet opus, qui cette fois annonce plus clairement la couleur : vous voulez du Bond ? Bond, c'est ça et rien d'autre. Il plane une atmosphère de réconciliation plus affermie après le renouveau chahuteur de la saga opéré par Martin Campbell. Ici, le moins illustre Roger Spottiswoode prend sa suite pour faire aller des explosions et des cadavres de plus en plus nombreux avec des techniques de trucage ridicules et apparemment traditionnelles chez 007. Un seul exemple : lorsque la voiture "télécommandée" fonce sur Pierce Brosnan et Desmond Llewelyn, il est évident que les uns ne sont même pas en face de l'autre.

Premier film de Bond après la mort de son célèbre producteur Albert Broccoli, c'est donc une œuvre empreinte d'un conservatisme respectueux mais qui va quand même profiter de la disparition de cette figure paternaliste pour faire carburer la classe aux placements de produits : BMW, tout ça. Il est heureux que cela n'empêche pas les scènes d'action et les cascades d'être raccord avec les nouvelles techniques. Et puis il y a quand même une citation magnifique du méchant : "la distance entre la folie et le génie ne se mesure qu'au succès".

Un James Bond, classique, des gadgets, des explosions et de l'action, mais on aime toujours autant. Divertissant !

Un superbe James Bond grâce au parfait dosage d'action et d'humour, à des gadgets savoureux (la voiture qui se conduit par télécommande) et des personnages truculents dont un James Bond Girl mémorable qui, loin d'être une poupée décorative, est une vraie combattante, un méchant truculent qui offre le plaisir de doubler le film d'action d'une satire de la société du spectacle, à la réalisation maîtrisée de Spotiswood, et enfin à Brosnan, comme lors de sa précédente interprétation dans Goldeneye, qui trouve le ton juste et offre un compromis particulièrement efficace entre la virilité sans complexes et cynique de Sean Connery et l'élégance pince-sans-rire de Roger Moore. On ne s'ennuie pas un instant.