Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
matt240490
83 abonnés
1 062 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 11 février 2013
Dix-huitième aventure de 007, Demain Ne Meurt Jamais s'approche encore un peu plus du monde moderne à travers ses gadgets électroniques et son méchant dont l'arme se range du côté des médias. Pierce Brosnan rencontre pour l'heure Michelle Yeoh et Teri Hatcher (Desperate Housewives), et voyage, une fois n'est pas coutume, de Chine en Russie, en passant par la bonne vieille Angleterre. Bien que le volume soit bon et présente d'excellentes idées, on peut également relever non sans difficulté d'énormes incohérences scénaristiques qui viennent totalement gâcher le reste.
C’était potable comme acteur, chacun avait son style pour tenir le rôle, un ténébreux 007 dans ce film imparfait sauvé de la morosité de l’espionnage par ses idées de gadgets astucieux. La caisse BMW téléguidée depuis une boîte sophistiquée, c’est pas mal comme trouvaille de jouet d’action, un jeu d’enfant. Sa partenaire féminine venue d’Asie met le paquet de justesse, une consœur de Jackie Chan, grande sportive théâtrale, ne l’oublions pas, vue dans « Tigre et dragon ». Teri Hatcher ne sert à rien, son personnage de figuration fila le parfait amour discret avec son agent séducteur.
Particulier en beaucoup de points que cet opus là. Brosnan, plus américanisé que jamais, donne tout ce qu'il peut pour devenir James Bond auquel on peut maintenant facilement l'identifier. Malgré un scénario avec une idée de départ absolument géniale, la suite se noie rapidement dans un manque de renouvellement intelligent qui aurait pu faire de cet épisode une réussite absolue. Mais finalement, le film est sauvé par une M.Yeoh qui avec sa fougue, ses combats, ses charmes et sa présence, emmène le film dans un univers auquel il ne pensait pas mettre les pieds, celui du film d'action hongkongais. Effectivement si l'on regarde le film avec cet esprit là, il en résulte un film d'action à l'américaine à la sauce kung fu plutôt bien ficelé. Un épisode nouvel ère qui se regarde donc très bien mais dont les puristes de la série critiqueront forcément!
La période un peu faible de l'ère Brosnan-Bond. J'apprécie néanmoins ce volet pour quelques scènes fortes, notamment une poursuite moto et hélico incroyablement bien pensée, avec une Michelle Yeoh parfaite en James Bond girl
Dix huitième aventure de l'agent 007 endossé une nouvelle fois par Pierce Brosnan, le film nous emmène à Hambourg où Bond doit enquêter sur un magnat des médias suspecté d'avoir coulé un navire britannique dans le but de déclencher une guerre sino-britannique. Si le scénario n'est pas très recherché, il est suffisant pour nous tenir deux heures durant en haleine. Les scénaristes se sont rattrapés au niveau de l'action. Les scènes sont encore plus spectaculaires que GoldenEye (poursuite en voiture téléguidé impressionnante). Le film, comme son prédecesseur, ne faiblit pas et ne souffre d'aucun temps mort. Tout juste pourra-t-on noter une fin un peu trop "actions" et qui fait un peu overdose à ce niveau... Malgré tout ce Bond là est au dessus de la moyenne. Qu'on se le dise, Bond est définitivement de retour...
Scénario abracadabrantesque, gadgets aussi délirants qu'inutiles, ambiance gros bras et superficialitié. Tout l'arsenal du James Bond moderne et benêt est là, sans le panache que l'on a de plus en plus en de peine à lui trouver de nos jours. Donnez au héros un autre nom que celui du plus célèbre des espions, et vous remiserez ce film au dernier rang des blockbusters sans intérêt notoire. A réserver aux passionnés.
Pas le plus mémorable des James Bond, pas le plus mauvais non plus. Juste un film moyen de la série. Beaucoup d'action, un scénario pas terrible mais un peu dans la veine des James Bond à l'ancienne, avec un méchant souhaitant conquérir le monde. Et cette fois ci, c'est à travers les médias. Le magnat des médias, justement, parlons-en. Il est interprété par un Jonathan Pryce assez peu convaincant, jouant à la limite du faux. Les seconds rôles sont un peu stéréotypés, à l'image de Stamper, l'espèce de brute allemande à la coiffure nazie. La fin est un peu grand-guignolesque, mais on sait à quoi s'attendre.
"Demain ne meurt jamais" est un James Bond mineur mais, toutefois, relativement efficace grâce à des scènes d'action travaillées et à une formule qui fonctionne toujours autant. Par contre, certains faux raccords ou certaines invraisemblances hallucinantes vont vous faire vous demander si le monteur a vraiment revu sa copie ou si on ne se moque pas un peu de nous. Cependant, Pierce Brosnan remplit son contrat et le tout occupe aisément une soirée donc ce n'est pas à jeter, d'autant plus que la critique des médias et de leur pouvoir destructeur est plutôt bien pensée et change du sempiternel USA vs Communisme. Et les quelques touches d'humour vous permettront de passer les 1h50 sans trop de mal.
Demain ne meurt jamais manque de sérieux et de crédibilité alors qu'on était habitué à beaucoup mieux de la part de la saga en terme d'espionnage. Tout dans ce film est simplifié pour ne faire que dans le spectaculaire sauf que c'est fatiguant à force!
J'ai jamais été un grand fan de 007, mais sur ce volet j'avoue avoir été particulièrement déçu. Je n'ai pas retrouvé la subtilité de la plupart des volets précédents et j'ai l'impression que Roger Spottiswoode a voulu privilégier l'action, quitte à en faire parfois un peu trop. Ca tire dans tous les sens, les scènes d'actions (notamment la course poursuite en moto) sont toutes aussi peu crédibles les unes que les autres et le scénario est une nouvelle fois tiré par les cheveux. Seule la scène avec le portrait géant d'Elliot Carver restera dans ma mémoire pour son originalité, même si elle aussi peu crédible que le reste. Dans le rôle du méchant toujours très mégalo, j'ai trouvé Jonathan Pryce très inspiré. Pierce Brosnan quant à lui en fait des tonnes et des tonnes, et les deux "ladies", T.Hatcher et M.Yeoh, n'apportent rien de bien flamboyant. Un James Bond plutôt bas de gamme.
Une histoire intelligente qui est toujours d'actualité un quart de siècle après sa sortie. C'est l'un des meilleurs épisodes de la saga James Bond, et certainement la meilleure interprétation de l'agent 007 par Pierce Brosnan.
On retrouve Pierce Brosnan pour un deuxième épisode après l'excellent "GoldenEye". Il est clair que celui ci est moins bon. Est-il mauvais pour autant ? Loin de là. Le film se laisse regarder très facilement. Brosnan assure toujours autant dans le rôle de l'agent britannique. A l'instar de "L'espion qui m'aimait", Bond fait ici équipe - plus ou moins - avec une agent secret envoyé par son gouvernement, le gouvernement chinois. Ils doivent chacun empêcher une guerre entre la Grande-Bretagne et la Chine que cherche à provoquer Carver, le grand méchant. Ce duo fonctionne bien, leur relation évolue, elle ne stagne pas comme ça a déjà pu être le cas auparavant. Carver est un personnage peu mémorable, ses motivations son ridicule; peut être était-ce volontaire de la part des scénaristes pour appuyer sa folie mais je ne prends pas. Son larbin est à l'image de l'homme qu'il sert. Il ne parvient pas à concurrencer avec ceux de l'ère Connery et Requin. Le scénario, très basique, est néanmoins appréciable. La scène d'ouverture est classique, rien de transcendant. Beaucoup de gadgets dans le film qui, n'étant pas un fan des gadgets, ne m'ont pas dérangé. Encore un plaisir de voir Q en dehors des bureaux du MI6 ! Le film est bon mais beaucoup moins que ce qu'avait pu être "GoldenEye" !
septiemeartetdemi.com - Il y a encore des relents de kitsch dans cet opus, qui cette fois annonce plus clairement la couleur : vous voulez du Bond ? Bond, c'est ça et rien d'autre. Il plane une atmosphère de réconciliation plus affermie après le renouveau chahuteur de la saga opéré par Martin Campbell. Ici, le moins illustre Roger Spottiswoode prend sa suite pour faire aller des explosions et des cadavres de plus en plus nombreux avec des techniques de trucage ridicules et apparemment traditionnelles chez 007. Un seul exemple : lorsque la voiture "télécommandée" fonce sur Pierce Brosnan et Desmond Llewelyn, il est évident que les uns ne sont même pas en face de l'autre.
Premier film de Bond après la mort de son célèbre producteur Albert Broccoli, c'est donc une œuvre empreinte d'un conservatisme respectueux mais qui va quand même profiter de la disparition de cette figure paternaliste pour faire carburer la classe aux placements de produits : BMW, tout ça. Il est heureux que cela n'empêche pas les scènes d'action et les cascades d'être raccord avec les nouvelles techniques. Et puis il y a quand même une citation magnifique du méchant : "la distance entre la folie et le génie ne se mesure qu'au succès".