Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Malevolent Reviews
986 abonnés
3 207 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 23 juillet 2017
Son revival dans GoldenEye ayant fait son (gros) effet, James Bond revient pour une deuxième aventure sous les traits du charmant Pierce Brosnan. Martin Campbell ne souhaitant pas reprendre immédiatement la caméra pour l'agent britannique, c'est le sympathiquement oublié Roger Spotiswoode (Air America, Arrête ou ma mère va tirer !) qui prend la relève avec une certaine efficacité, le réalisateur canadien nous livrant ici une péripétie à nouveau inédite assez différente de son prédécesseur. En effet, pour son dix-septième film, James Bond va devoir affronter un ennemi peu commun en la présence d'Elliott Carver (Jonathan Pryce, la classe incarné), un "simple" magnat de la presse qui souhaite ouvrir une guerre entre les États-Unis et la Chine afin d'écouler le plus possible d'encre pour son célèbre journal... Et si l'idée est quelque peu tirée par les cheveux, elle reste crédible à travers ce scénario rebondissant où notre espion va affronter moult sbires à travers Hambourg, Saigon et la Baie d'Halong, s'associant malgré lui à une espionne chinoise (Michelle Yeoh, pleine de malice et de féminité) afin de stopper ce dangereux criminel narcissique. C'est donc dans une aventure moins rocambolesque, plus actuelle et plus contemporaine que nous suivons un James Bond toujours aussi charmeur et déterminé. Spotiswoode nous garantit ainsi une mise en scène explosive, moins exotique que d'ordinaire et plus urbaine (notre agent ne voyagera pas beaucoup) mais suffisamment rythmée pour demeurer un blockbuster tout bonnement haletant. Ne délaissant pas les gadgets les plus innovants sans toutefois tomber dans le farfelu de l'époque Roger Moore (un portable multi-fonction et une voiture téléguidée suffisent amplement), le réalisateur nous assène de séquences d'action spectaculaires comme la scène de course-poursuite dans un parking de Hambourg, l'échappée de Bond et sa nouvelle comparse Wai Lin du haut d'une gigantesque tour ou encore l'autre grosse course-poursuite du film, cette fois-ci en moto, qui s'en suit dans les rues bondées de Saigon. Cette touche asiatique n'avait d'ailleurs pas été approchée depuis L'Homme au pistolet d'or et elle est ici parfaitement exploitée. En somme, Demain ne meurt jamais reste un très bon film d'action agréable et sophistiqué, certes moins mémorable que son prédécesseur mais néanmoins tout aussi réussi. La confirmation que Pierce Brosnan assure définitivement le rôle et une "suite" excellente pour notre espion anglais préféré.
Contrairement à l'avis général, je trouve ce Bond supérieur à Goldeneye, parce-qu'il possède il me semble bien plus de bons points. L'ambiance est à nouveau tout ce qu'il y de plus bondienne, en particulier dans la 1ère heure, notamment grâce à la musique rythmée de David Arnold, qui succède parfaitement à John Barry. Par ailleurs, Pierce Brosnan n'a jamais été aussi bon dans le rôle, les scènes d'action sont complètement démesurées (et par conséquent parfaitement divertissantes), quelques jolies trouvailles ponctuent l'ensemble. On a donc affaire à un Bond à priori parfait pendant près d'une heure et demi. Malheureusement, Bond décide d'en finir avec les méchants... en tuant les méchants, une mitrailleuse dans chaque main, se lançant à l'assaut de la base secrète ennemie en fonçant dans le tas comme un Terminator. Un final qui me paraît... un tout petit peu bâclé.
Un superbe James Bond grâce au parfait dosage d'action et d'humour, à des gadgets savoureux (la voiture qui se conduit par télécommande) et des personnages truculents dont un James Bond Girl mémorable qui, loin d'être une poupée décorative, est une vraie combattante, un méchant truculent qui offre le plaisir de doubler le film d'action d'une satire de la société du spectacle, à la réalisation maîtrisée de Spotiswood, et enfin à Brosnan, comme lors de sa précédente interprétation dans Goldeneye, qui trouve le ton juste et offre un compromis particulièrement efficace entre la virilité sans complexes et cynique de Sean Connery et l'élégance pince-sans-rire de Roger Moore. On ne s'ennuie pas un instant.
Dix-huitième mission pour l'agent Bond qui se retrouve ici face à un magnat de la presse que le MI6 soupçonne d'être à l'origine d'un attentat mettant en péril la paix entre le Royaume-Unis et la Chine.
Deuxième opus avec Pierce Brosman, "Demain ne meurt jamais" marque l'esprit du Bond des années 1990 avec divers gadgets et un spectaculaire qui l'emporte sur le réalisme. C'est d'ailleurs sur ce dernier point que "Demain ne meurt jamais" est une réussite, Roger Spottiswoode nous offre quelques séquences assez spectaculaires à l'image de la course-poursuite à moto. De plus l'ensemble est plutôt bien rythmé et Brosman rentre toujours très bien dans le costume de l'agent britannique.
Malheureusement, excepté cela, il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. La réalisation n'est pas du tout ambitieuse et c'est filmé assez platement, le film manque de tensions, de suspense et de vrais enjeux. Les personnages secondaires ne sont pas franchement mémorables, et ce malgré leurs bonnes interprétations (surtout Jonathan Pryce, ici sosie de Steve Job). Le scénario est parfois mal maîtrisé, commençant de manière plutôt sympathique et le rapport avec les médias étaient intéressants avant de tomber dans une simple succession de scènes d'action...
Bref, si ce n'est pas désagréable à suivre c'est (très) facilement oubliable.
Demain ne meurt jamais est plutôt un bon film. Pierce Brosnan est parfait en James Bond, il correspond exactement à ce que j'attends de ce personnage : classe, flegmatique, plein d'humour, dragueur … Jonathan Pryce est un méchant parfaitement crédible en magnat de la presse. Michelle Yeoh et Teri Hatcher sont d'excellentes James Bond girls. La musique du générique, signé Sheryl Crow, n'est pas géniale, elle s'éloigne un peu du style James Bond pour faire une sorte de pop rock peu intéressant. L'action est très divertissante, plutôt réussie. Un bon James Bond.
Encore un excellent James bond. 007 tente de contrecarrer les plan de eliott carver responsable des médias ( journeaux , chaîne de Tv ... ) qui tente de créer une guerre entre la Chine et l'Angleterre pour pouvoir avoir un sujet fort dans ses journaux et faire de l'audimat . Ce 18e volet de la saga est originale . L'originalité vient du fait que le scénario aborde le thème des médias prêt a tout pour décrocher le scoop et faire de l'audimat quitte a créer eux même le fameux scoop . Pierce brosnan est toujour excellent dans le rôle de James bond . Il est entouré par les très belles michelles yeoh et Terry hacher charmante James bond girls . Face a bond un très bon méchant incarner par Jonathan pryce dans le rôle du machiavelique Elliot carver . James bond a une nouvelle fois a sa disposition des gadgets étonnant pour l'aider dans sa mission comme une BMW télécommander a distance . Le film contient toujour son lot d'humour et de très belle scénes d'actions spectaculaire (la scène d'ouverture , la course poursuite a moto , la scène dans le parking souterrain) . Mon James Bond préférer.
Brosnam persiste et signe avec son deuxième volet qui est presque aussi bon que le premier, les scènes d'actions sont époustouflantes et les James bond girl's sont magnifique. De plus le méchant est à la hauteur de 007.
Les amateurs d'action spectaculaire et d'effets spéciaux explosifs seront aux anges, mais ce James Bond mineure, s'avère pour ma part très décevant. Un scénario décousu, des acteurs non convaincants dans leur rôles, sa ressemble plus à une série B, plutôt que d'un bon film d'espionnage. Pierçe Brosman est loin d'être pour moi le meilleure James Bond. Une œuvre sans génie, qui se laisse toutefois regarder tranquillement.
Il semblait déjà très à l’aise dans « Goldeneye ». Il confirme dans « Demain ne meurt jamais » qu’il a tout intégré de la personnalité de l’agent 007. Pierce Brosnan serait donc un peu comme le fils commun de Sean Connery et de Roger Moore, prenant de chacun le meilleur. Le succès phénoménal et inattendu de « Goldeneye » incite comme il se doit la MGM à remettre les affaires en marche très rapidement. Le scénario sera donc pour une fois original car non inspiré même vaguement d’un roman ou d’une nouvelle de Ian Fleming. Désormais James Bond n’appartient plus à son auteur. Un magnat de la presse devenu mégalomaniaque et criminel interprété par Jonathan Pryce qui campe le méchant sans aucun doute le plus détestable de la saga, spoiler: envisage de provoquer artificiellement une guerre entre la Chine et la Grande-Bretagne. James Bond va devoir encore une fois sauver le monde. Il fera équipe après l’avoir combattu avec son homologue féminin chinois qui manie à la perfection les arts martiaux . C’est Michelle Yeoh, énorme star du cinéma hongkongais qui tient la dragée haute à Pierce Brosnan durant tout le film. L’alchimie entre les deux acteurs est parfaite, remplie tout à la fois de rivalité taquine et de sensualité contenue (mission oblige !!). Mené tambour battant par un Roger Spottiswoode dans la lignée de son prédécesseur Martin Campbell, le film parfaitement fluide propose le juste équilibre entre chacun des aspects traditionnels de la saga (exotisme, sensualité, humour, cascades et suspense). A ce titre il peut rejoindre au firmament des 18 épisodes, « Goldfinger » et « L’homme au pistolet d’or ». On assistera un peu ému à l'avant-dernière performance de Desmond Llewelyn dans le rôle de « Q ». Même fatigué, l’acteur qui mourra deux ans plus tard s’efforce de manier l’humour qui en fait depuis son apparition dans « Goldfinger », le souffre-douleur favori de James Bond. Une relation tout d’abord virile et parfois tendue avec le Bond de Sean Connery qui évoluera vers la taquinerie cocasse sous l’ère Roger Moore pour finir par une relation presque filiale avec Timothy Dalton puis Pierce Brosnan. Assurément l’une des plus belles trouvailles de l’adaptation de l’œuvre de Ian Fleming à l’écran. A 85 ans, l’acteur qui avait donné à Bond les moyens les plus farfelus pour se sortir de tous les pièges n’a pas pu éviter un accident de la route survenu alors qu’il rentrait d’une séance de dédicaces dans le Sussex. Remplacé par « R » (John Cleese) dans «Le monde ne suffit pas", « Q » réapparaîtra dans « Skyfall ». Mais personne n’oubliera Desmond Llewelyn.
Un volet qui vaut davantage pour ses scènes d'action et ses deux courses-poursuite d'anthologie (sponsorisées BMW) et un rythme emballant que pour l'épaisseur de son intrigue ou pour ses méchants qui versent dans le cliché, limite caricature. Vaguement intéressant et remarquable.