Parfois drôle, rarement touchant, toujours décalé mais terriblement long, décousu. Très peu agréable à suivre l'actrice principal n'aide en rien , j'ai bien failli ne pas aller au bout.
Je n'aime pas le cinéma de Bertrand Blier. J'ai détesté "Les Valseuses" et seul "Buffet froid" m'a plu, avec son humour corrosif et sa fin tragi-comique. "Un, deux, trois, soleil" m'a profondément ennuyée...Scénario décousu, complaisance facile avec les mots crus, en bref tout ce qui me tape sur les nerfs dans les films de Bertrand Blier. Choquée, même, par la scène de l'agression de l'instit' par une bande de racailles. Comme d'habitude, les femmes sont étrangement traitées dans ce genre de cinéma séducteur de rebelles et d'iconoclastes au petit pied.
Ce film est d'une nullité et d'une incohérence absolue. Preuve de l'extrême pauvreté des scénarios français,ce n'est qu'une suite de clichés gras et mal interprétés. La honte de produire des films comme ça... -_-'
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3,5
Publiée le 4 septembre 2023
Violence et bèton revu et corrigè par Bertrand Blier, avec en fond le bleu azur de la Mèditerranèe! Le destin incroyable d'une banlieusarde paumèe et rêveuse qui a une terrible envie d'affection! il y a de l'amour et de la haine dans ce film chaleureux sur les HLM de Marseille avec plein de choses dites entre rêves et rèalitè, mais qui ne perd à aucun moment son cap et son caractère! Anouk Grinberg livre une prestation exceptionnelle jouant avec brio les annèes de son personnage! On peut se sentir dèstabilisè par la sèquence d'intro (cf. le petit dèjeuner), mais on s'attache rapidement à Victorine, petite fille perdue des tours de la banlieue nord phocèenne! Le spècialiste des choses de l'amour, c'est Olivier Martinez (cèsarisè), la maman neurasthènique c'est Myriam Boyer et l'èmouvant papa alcoolo c'est Marcello Mastroianni! Autant dire du beau monde qui aide beaucoup même si la muse de Blier emporte tout sur son passage! Avec les mèlodies de Khaled qui marquèrent une èpoque! Très surprenant...
Bertrand Blier possède un certain goût pour l'absurde. Un genre magnifiquement maîtrisé dans son long métrage "Buffet Froid". Mais, dans le cas d' "Un, deux, trois, soleil", le résultat est désastreux. En dehors de quelques idées sympathiques, le cinéaste se perd dans son écriture et perd ainsi le spectateur. Un scénario trop bordélique pour séduire, des acteurs en roues libres et un défaut de rythme rend le film indigeste et d'une lourdeur m'ayant rendu compliqué son visionnement. Blier nous a pondu ici un gros délire cinématographique auquel je n'ai pas accroché.
Comme dans “Merci la vie”, Blier est inspiré par Anouk Grimbert, sa compagne du moment, qu’il filme sous toutes les coutures, lui faisant interpréter une large palette d’émotions, de la petite fille “Cosette” à la jeune femme agressive, en passant par les étapes variées des amours colorés de poésie aussi inattendue que désordonnée. Très écrit, la réalisation peine à transformer visuellement, au delà d’un empilement chaotique, ce fourmillement créatif. Si « Un, deux, trois, soleil » émerveille par sa poésie qui semble issue d’un conte de fée, certains raccourcis sociétaux exposent les clichés du cinéma français où les méchants sont obligatoirement de droite et les gentils obligatoirement de gauche. De plus, contrairement à tenue de soirée ou un professionnel cambriole les nantis, le film se transforme en apologie du cambriolage, alors que dans la réalité, ce sont les pauvres qui le subissent dans une indifférence policière et pénale absolue. Excellente musique originale de Cheb Khaled, césarisée.
Une construction scénaristique qui en rebutera plus d'un mais tout l'univers Blier est présent. Un récit de vie bouleversant à travers l'impressionnante Anouk Grinberk jouant à merveille tout comme ses parents fictifs.
« Un, deux, trois, soleil » (1993) est – sans jeu de mot – le film le plus lumineux de Bertrand Blier. Au sortir de la prime enfance, Victorine (Anouk Grinberg déjà présente en 1990 dans « Merci la vie »), née dans la banlieue de Marseille, aspire à vivre en adulte et à être heureuse. Tout au long de ce film – en dehors de « l’enfoiré armé » interprété par Claude Brasseur qui vient en contre point du personnage très « accueillant » qu’est Jean-Pierre Marielle – tous les personnages vont l’aider plus ou moins ostensiblement à le faire … même son étouffante mère (Myriam Boyer) dont Victorine souhaite un moment la mort. Son père – remarquablement interprété par Marcello Mastroianni - irradie de bonheur lorsque sa fille vient le chercher comme trop souvent ivre au café du coin ou lorsqu’il est à la recherche de l’appartement 722. Après la mort de Petit Paul (Olivier Martinez), « spécialiste pour les choses de l’amour », Victorine choisira de se « ranger » et épousera sans grand amour Maurice (Jean-Michel Noirey) qui la laissera finalement assez libre. Le personnage le plus touchant dans cette optique d’amour est Gladys (Irène Tassembédo), une mama africaine qui arrivera à faire renaître un jeune tué par une balle perdue tirée par son mari, le sergent Boigny (Charles Schneider) qui n’est autre (volontairement ou non ?) que le brigadier Bernard d’une célèbre série télévisée sur la vie d’un commissariat à Paris. A côté de ce moment de « magie », un moment de rêve où Marcello Mastroianni trouve pour une fois la porte de son appartement qui s’ouvre sur son Italie natale baignée par le soleil même s’il s’agit bien sûr de sa propre mort. Ce film « inondé » d’enfants, est construit de façon quasiment linéaire même si - comme toujours chez Bertrand Blier – on assite à des décalages de situation ou de temps toujours astucieusement faits. Enfin le film est baigné par la musique de Cheb Khaled ce qui lui a d’ailleurs valu un César.
A travers ce film, Bertrand Blier décrit de façon très personnelle l'univers des banlieues: désoeuvrement et violence, habitat pécaire et pauvreté, démission parentale...La mise en scène produit un récit désordonné et présente des personnages et situations presque surréalistes. On ne mettra pas en cause la finalité et la justesse du propos mais il est manifeste, une fois de plus et après"Merci la vie", que le metteur en scène Blier étouffe le dialoguiste Blier, celui des "Valseuses" ou de "Buffet froid", confirmant l'inspiration perdue du cinéaste. Rarement amusants et souvent de mauvais goût, les textes semblent ne pas avoir d'autre ambition que de ressembler à du Blier et de satisfaire un public acquis. Mais trop, c'est trop, et la truculence, la trivialité,de l'auteur ne s'appuient plus sur des personnages fantaisistes ou véritablement singuliers et, par conséquent, ne trouvent pas ici de justification. Le ton provocateur apparait dans "Un, deux, trois, soleil" aussi inutile qu'artificiel.
Pas le meilleur Blier, loin s'en faut. Reprenant les tics de narration présents dans certains de ses films précédents (cf. "Notre histoire"), le cinéaste plonge un peu trop dans le misérabilisme, qui, malgré des pointes d'humour décapantes, reste bien en deçà de ce que l'on était en droit d'attendre (une fiction à la "Affreux, sales et méchants"). Grinberg fait ce qu'elle peut pour donner corps au personnage de Victorine mais les larmoiements de cette dernière finissent par lasser, malgré la présence du toujours formidable Marcello.
Je l'ai regardé en entier même si j'étais gênée par certaines scènes! Déjà le viol presque "banale", les tournantes " normales" et cette scène ou de jeunes enfants et l'actrice sont a demi nus dans un lit et lui touchent les seins.... Glauque! Aujourd'hui cette scène ne serait même pas penser! Le film en général ? Il a failli être poétique mais au final c'est flou pas top.
Oui, c’est démago, dispersé et provocateur mais ça fourmille d’idées et de sensibilité : les relations avec la mère abusive, le père alcoolique (on ne choisit pas ses parents), l’amour dramatique de jeunesse, le mari… sont croquées avec humour, panache et cynisme. Un film original dans une ambiance marseillaise réussie, avec la musique appropriée de Khaled.
Pour moi le meilleur film au monde!(avec delicatessen).J'ai beau le revoir je ne m'en lasse pas.Les dialogues sont magnifiques et les acteurs sont parfaits (je pense qu'ils ont été parfaitement dirigés).Ce film dégage une ambiance extraordinaire avec de belles morales sur la pauvreté (comme,si chez certaines famille ce serait les enfants qui éduquent les parents on ameliorerait les situations.Ou que l'on ne choisi pas ses parents, sauf dans ce film ou tout les enfant de la cité choisissent le meme pere pour sa gentillesse)