Une énième adaptation de Stephen King, comme il en existe trop (à part "Shining", je n'ai pas d'exemple de bonne adaptation). "La Part des ténèbres" est d'autant plus décevant que ce n'est pas n'importe qui est aux commandes : George Romero, expert ès zombies, qui se contente malheureusement de mettre en image le bouquin de King à la façon d'un mauvais téléfilm. Aucun enjeu de mise en scène, acteurs absents, musique agaçante, et une dernière séquence qui invoque laborieusement "Les Oiseaux" d'Hitchcock : pas grand chose à sauver de ce cinglant échec, hormis quelques scènes d'angoisse tout juste potables pour un maître du film d'horreur comme Romero, qui est quand même bien meilleur avec des zombies ; il est d'ailleurs assez amusant de constater que spoiler: l'antagoniste finit par ressembler étrangement à un mort-vivant.
Un film un peu oublié de ce génial Georges A Romero qui a beaucoup oeuvre pour le cinéma d horreur. Là il adapte à sa manière Stephen King et c est réussi ! . La dualité du bien et du mal est extrêmement bien rendue .
Une adaptation honnête d'une œuvre de Stephen King, avec du bien et du moins bien. L'histoire n'est pas des plus intéressantes, et la réalisation pas assez marquée à mon goût, mais certaines scènes font monter une réelle tension, ce qui sauve le film. Les scènes de meurtre sont à ce titre plutôt convaincantes, même si l'acteur jouant le rôle du "méchant" laisse un peu à désirer. D'une manière générale d'ailleurs l'interprétation laisse un peu à désirer. La fin est quant à elle assez grotesque, avec des effets spéciaux kitchs au possible. Bref, je préfère quand Romero filme des zombies, son domaine de prédilection.
Un adaptation fidèle de King par Romero pour une histoire de double à foutre les chocottes.....Loin d'être son meilleur, Romero transporte sur écran l'esprit du roman sans en faire trop et réussit (chose rare) a très bien définir les idées de l'auteur. Peu y sont parvenus.
La Part Des Tenebres, même si il est moins inspiré que les chefs d'oeuvre du "saigneur" Roméro (La Nuit Des Morts Vivants, Zombie, Le Jour Des Mort Vivants, Land Of The Dead, Creepshow,...), est un film d'horreur qui se laisse regarder agréablement grâce à plusieurs points très réussis: photographie somptueuse, scénario inspiré, suspense omniprésent, rythme soutenu, réalisation de qualité, acteurs remarquables (Timothy Hutton et Michael Rooker),... Cela dit, il manque une chute au final et la collaboration Roméro/King était plus réussi avec Creepshow mais dans l'absolu, La Part Des Tenebres reste un bon divertissement...
Un film qui montre encore bien à mes yeux que Romero est bien trop surévalué. Réalisé bancalement avec aucune ambiance, la part des ténèbres a l'air de tout, sauf une adaptation réussie...
« La part des ténèbres » est l'adaptation cinéma, signée Georges Romero, d'un excellent roman de Stephen King. Avec un tel duo de génies on pouvait s'attendre à du lourd, voire à du chef-d’œuvre. Malheureusement, le film sorti en 1993, se révèle décevant et reçoit un accueil plutôt frais tant des critiques professionnels que du public. Bien que je ne partage pas complètement l'avis de ses détracteurs, je peux comprendre, au moins en partie, ce qui a motivé leur déception. La réalisation de Romero n'est pas tout à fait à la hauteur de sa réputation, c'est évident. Les scènes de meurtres manquent de conviction et de force, c'est vrai aussi... Mais surtout, le méchant est vraiment raté et c'est là que le bât blesse le plus... Il manque totalement de charisme et n'arrive jamais à être réellement effrayant. C'est d'autant plus dommage que, malgré ces problèmes, le film fonctionne quand même plutôt bien. Le scénario en béton permet de maintenir l'attention du spectateur et on retrouve indéniablement l'ambiance sombre et angoissante propre aux romans du King. Son œuvre est réputée difficile à adapter sur grand écran et « La part des ténèbres » ne fait sans doute pas partie des meilleures tentatives. Il reste cependant plutôt agréable à regarder malgré ses nombreux défaut
En 1985, Richard Bachman meurt. Bien sûr, Bachman n'existe pas, il n'est qu'un pseudonyme créé par Stephen King mais cette expérience inspirera à ce dernier un roman terrifiant, "La Part des ténèbres" où un écrivain, Thad Beaumont, décide d'organiser l'enterrement de son "double littéraire". Ce dernier va alors devenir réel et va commettre des meurtes plus horribles les uns que les autres. Perturbant dès la première image, le film de Romero, un grand ami de Stephen King, n'est pas forcèment aussi violent que ses précédants films de zombies mais il reste un film à suspense surprenant et inquiêtant. Les acteurs ne brillent certes pas mais c'est surtout dans la parfaite retranscription de l'univers et surtout l'atmosphère présents dans les bouquins de Stephen King que le film se démarque, notamment grâce à une musique des plus troublante concoctée par Christopher Young. Nous gratifiant d'un final à la King, où tout ce en quoi nous croyons part en miettes et où la raison perd tout son sens, Romero signe un film bien loin de ce à quoi il nous avait habitué, une angoissante réflexion sur le métier d'écrivain et sur la part de ténèbres qui sommeille en chacun de nous.
L'alliance Stephen King / George A. Romero est synonyme de réussite. Ainsi, dix ans après le très bon Creepshow, les deux maîtres de l'horreur réitèrent l'expérience pour notre plus grand plaisir en adaptant cette fois-ci "La Part des Ténèbres" du romancier, qui raconte comment un écrivain connu sous un pseudonyme décide de passer à autre chose et de faire mourir son alter ego. Mais une série de meurtres laisse croire qu'il en est le coupable, la police collectionnant de plus en plus des preuves accablantes. Basé sur sa propre vie (King utilisa très longtemps le pseudonyme de Richard Bachman), La Part des Ténèbres nous entraîne dans l'un des scénarios les plus habiles écrits par le romancier américain... Garni d'une mise en scène soignée et d'un excellent casting donnat pour l'occasion une très bonne interprétation, le long-métrage joue la carte du thriller horrifique dont le suspense n'a d'égal que sa maîtrise du sujet : notre héros est-il victime d'une machination, de sa propre paranoïa ou d'un élément fantastique irrationnel ? C'est sur ce doute et la présence progressive du fantastique que va utiliser Romero, au final très à l'aise dans cette histoire à rebondissements (une chose assez inhabituelle). On pense d'ailleurs à Martin, qui jouait lui aussi sur cette question de doute existentiel. Ici, le réalisateur se surpasse derrière la caméra, proposant aussi bien des moments de frissons réussis que des séquences aux effets spéciaux encore aujourd'hui sidérants (les millions de passereaux qui envahissent la maison, la décomposition de George...). Extrêmement fidèle au bouquin original, La Part des Ténèbres possède une thématique sur la schizophrénie ici brillamment proposée (un gimmick de Stephen King), notre héros campé par le très convaincant Timothy Hutton sombrant peu à peu dans une certaine folie. Et si le personnage de George Stark (l'alter ego de Thad) est un peu trop déluré, celui de Thad est parfait, bien ancré dans la réalité et donc dans la folie. En somme, ce film finalement méconnu est à voir absolument, La Part des Ténèbres étant non seulement l'une des meilleures adaptations d'une œuvre du King mais également l'un des plus réussi de Romeo.
Ce film prend un bon départ et donne de bonnes impressions. Savoir Romero aux commandes ne promet pas forcément la continuité de cet ensemble, et hélas la débâcle va en effet se confirmer. C'est dans les dernières scènes que les effets spéciaux s'avèrent plus que médiocres, alors que les oiseaux jusque là réels rendaient leur "dressage" convaincant. Et on se rend compte aussi à quel point le scénario fonce tête baissée dans son objectif, au détriment des gags et des explications qui sont bâclées (on croit trop longtemps que Beaumont est tout simplement schizophrène, pour ceux qui voient de quoi je parle). Et une fois que le gros de l'histoire est traité, la régie s'est comme retrouvée désemparée et le film peine à se frayer un chemin cohérent vers une fin plaisante. Bref : on ne sait pas où est passé le budget (15 millions de dollars) ni ce que les récompenses que l'oeuvre a reçu trouvent à vanter.
Un très bon film inspiré de l'oeuvre de Stephen King, et qui est tès bien réalisé! On rentre dans le jeu des acteurs, on y croit, le pseudo qui prend vie est tout simplement effrayant...Quelques petits moments de longueurs cependant, qui lui coûtent une étoile.
Aie aie aie ... Roméro et Stephen King ensemble, sur le papier ça fait rêver ! Sauf qu'en réalité ça donne un navet digne d'un téléfilm des années 70 80 ... Quasiment rien n'est bon ! Tout est baclé, Roméro et ses comédiens donnent le sentiment de ne jamais croire au projet ! La seule petite chose agréable est le mort vivant de la fin qui donne à sourire quand on connait Roméro ...
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2,5
Publiée le 29 mai 2009
Après "La nuit des morts-vivants", George A.Romero plonge dans l'univers de Stephen King, l’unique collaboration entre les deux amis! Dèlaissant les outrances gore, il crèe ici un climat des plus angoissants pour orchestrer un duel entre un auteur d'èpouvante et un mystèrieux tueur! Dans ce divertissement fantastique soignè, le film attise l’attention du spectateur en lui assènant coup sur coup deux crises de la part du Thad enfant, des invasions de passereaux à n’en plus finir et une opèration chirurgicale aussi gore que sympathique! Au final, "La part des tènèbres" excelle par sa mise en scène solide et captivante, qui contient son lot de scènes angoissantes, dominèe par la remarquable double-interprètation de Timothy Hutton...
Stephen King a écrit plusieurs roman sous le pseudonyme de Richard Bachman, mais personne ne savait que King et Bachman étaient les même personnes. Un jour, en 1985, King décide de 'tuer' Bachman, dévoilant au public qu'ils ne faisaient qu'un. Les ventes des romans de Bachman décollent, mais cette expérience donne une idée d'histoire à Stephen King : Un écrivain n'ayant plus envie d'utiliser son pseudonyme ( avec lequel il a pourtant un grand succès en écrivant des livre violents ) car il aimerait écrire sous son vrai nom des romans plus sérieux, décide d'éliminer son double en organisant son enterrement. Réalisé par George A. Romero, ce film n'est pas une réussite... Le scénario est sans surprise, les acteurs ne sont pas excellents et le suspense est presque inexistant. Je pense que Romero aurait mieux fait de rester avec ses zombies dans des films explicites bien violents ( car il faut dire que dans le genre il était le meilleur à l'époque ) au lieu de faire un film plus psychologique, je trouve que ça ne donne aucun résultat... Je n'ai pas lu le livre, mais pour moi c'est indigne d'un Stephen King! Et si le film est fidèle au livre, alors le livre me décevra très certainement... A éviter!