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soniadidierkmurgia
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2,5
Publiée le 3 décembre 2022
Un OVNI nous venant du cinéma grec dont on connait en général très peu de choses pour ne pas dire rien.. L’image est parfaitement maîtrisée ce qui n’est déjà pas si mal de nos jours. Cependant, le film qui se veut résolument noir en empruntant les codes du genre et en reprenant le thème musical de « Laura » est très difficile d’accès. Qu’a voulu dire le metteur en scène ? Il nous emmène sur le terrain de ses fantasmes à la manière de Lars Von Trier, Lynch ou Gilliam. Après il revient au spectateur de le suivre ou pas selon que son imaginaire puisse se connecter avec celui du conteur. Il est sûr que cette façon de procéder ne s’adresse pas au plus grand nombre. Les thèmes de l’inceste et la nécrophilie sont largement abordés au travers des relations des deux jeunes femmes censées être mère et fille ce qui est loin d’être évident de prime abord L’ambiance est assez captivante malgré tout avec une imagerie à la fois empruntée au muet et au film noir. On pense aussi parfois à « Sunset Boulevard » du grand Billy Wilder. On reste tout de même à bonne distance du chef d’œuvre. Il ne faut toutefois pas rejeter complètement un film qui demandait sans doute, joints au DVD, quelques bonus explicitant un peu les motivations du metteur en scène. Et si justement il n’y en avait pas ?
ne me frappez pas si je vous dit que je n'ai rien compris à cet étrange cocktail mais que j'ai beaucoup aimé. Je cherche en vain une quelconque référence cinématographique. C'est très baroque, onirique, un peu trash. Le noir (et blanc) va si bien à ce curieux film.
Référence trash au Laura d'Otto Preminger, Singapore Sling est une expérience cinématographique hors normes. Une œuvre expressionniste où les symboles et fantasmes les plus sombres deviennent réalité minimale amplifiée. Sorte de "torture porn" intelligent (ça me fait mal de l'admettre tellement j'honnis cette branche cinématographique), le métrage de Nikos Nikolaidis subjugue par son esthétique autant qu'il rebute par son contenu. Ces constituants ont eu pour effet d'élever Singapore Sling au rang de culte chez certains médias intellectuo-undergrounds français, mais il faut souligner également que le film fut récompensé du prix de la meilleure actrice, de la meilleure photographie, et du meilleur réalisateur au Festival du cinéma grec de Thessalonique en 1990. Et pourtant, entre deux grimaces d’écœurement, trois monologues intérieurs bien ciselés et quatre rires jaunes, on s'ennuie pas mal. À noter l'incroyable prestation d'actrice de Meredyth Herold, époustouflante pour l'unique rôle de sa vie. Pour public averti!
"Singapore Sling" est un OVNI cinématographique. Un film à part, un objet intriguant, une petite bombe fascinante et traumatisante. Une sorte de poésie mise en images. La pellicule est superbe. C'est beau, onirique, malsain, osé, sale, excitant.. Le NB apporte beaucoup. Un classique.
Polar noir énigmatique dans lequel deux femmes mère et fille habitent une sombre et ancienne demeure et vivent recluses sans besoin de contact extérieur. Telles deux araignées, elles vont s'amuser avec les personnes qui vont sonner à leur porte ou s’immiscer malencontreusement dans leur vie. Un univers riche et immoral dans lequel il ne fait pas bon être piégé... Un film inoubliable !
Ce film est un fantasme, génial en tous point de vues, un festival de perversion... En gros si pour le commun des mortel vous passer pour un malade mental, vous devriez aimez cet o.f.n.i. j'y pense a chaque fois que je vois des crevettes ou des avocats!!!
Un des films les plus marquants que j'ai jamais vus ! Au sortir de la salle obscur, je ne savais pas si je devais maudire l'ami qui m'avait proposé d'aller ce film, ou le remercier. Avec le temps, je peux l'affirmer : ce film est FA BU LEUX Le sujet est simple, mais la manière de filmer, l'univers cruel et baroque du réalisateur offre au spectateur un subtil cocktail.
Ce film a parfois été estampillé film d'horreur. C'est stupide. Il s'adresse à des adultes qui aiment voir des choses différentes, mais pas à des spécialistes d'un genre...
Sur les traces de la Laura d'Otto preminger, Nikos Nikolaidis nous invite dans un conte etrange et sexy digne du Marquis de Sade. un cinema comme on en vois rarement de nos jours, un réalisateur qui ose, avec une relation incestueuse entre une mére et sa fille, parfois cruel et parfois passionné, la folie est le maitre mot dans la maison des supplices ou l'on se retrouve comme hypnotiser par les malheurs d'un pauvre amoureux qui perdra plus que du sang dans cette maison, il y sera un objet, un fou, un aman et meme une lame. a vous de voir, si vous le pouvez, ceci est un film pour déjenter.
Un film cru(el): Un homme tombe entre les griffes de deux femmes totalement perverses. Des scènes très marquantes, jamais ou rarement rendues au cinéma. Les adeptes de l'amour vache apprécieront.
Alambiqué et surréaliste, "Singapore Sling" peut se voir comme un cocktail pimenté d'érotisme, de violences et de romance... Une performance provocatrice inspirée par le théâtre de chambre et l'expressionnisme allemand dont l'esthétisme en noir et blanc subjugue... A découvrir...
Dans la veine de tout ce que diffuse Arte Trash, cet OVNI vaut le coup d'oeil...enfin pas tout le temps. On lui reconnaîtra de très belles influences: expressionnisme allemand dans son noir et blanc, polar noir des 50's jusque dans son générique d'ouverture. Esthétiquement très interessant, l'histoire elle est totalement alambiquée jusqu'à ne plus vouloir chercher où est la vérité. Le tableau surréaliste nous propose des personnages tellement barrés, des scènes relativement gores de déglutition en plein repas ou en plein acte sexuel...Dérangeant, drôle aussi, on ne sait pas trop où donner de la tête et à vrai dire, Nikolaidis fait tout pour ça. C'est un peu entre du Ed Wood, Arsenic et vieilles dantelles, Fritz Lang qui aurait croisé Fulci ou Tinto Brass... Une histoire folle, pleine de partis pris osés mais agencés de façon trop...bordelique.