Avis : Last Action Hero - Page 7

Bon gros délire, avec sans doute un des meilleurs rôles de Scwarzenegger qui a un véritable personnage, je crois que je le préfère largement dans ce genre de film second degré que dans ses rôles premiers degrés. Le film est bien rythmé et tout ce que l'on veut, je trouve juste le gosse particulièrement pénible.

Première fois que je vois Schwarzenegger dans un rôle comique et qui détourne tous ses rôles de gros dur. Déjanté et absurde, pour ceux qui aiment les parodies de film d'action.

Avec son script propice à toutes les extravagances, Last Action Hero possède un point de départ intéressant, d'autant que les différentes dimensions du film bénéficient d'un vrai travail artistique (comme par exemple le New York "réel" aux allures de Gotham City). L'ensemble ne tarde pas à s'emballer et forme une sorte de clin d’œil continu à tous les poncifs du film d'action classique, avec, cerise sur le gâteau, Arnold Schwarzenegger parfait dans son double-rôle. Dommage que le film n'aille pas toujours jusqu'au bout de ses intentions. Son originalité et son ton décalé en font malgré tout un divertissement de qualité, quasi-incontournable pour ceux des générations visés.

Film de mon enfance que j'adore
Il fait rêver et je me suis senti très proche de petit fan de films et d'heros d'action . ARNOLD Et la bonne époque

Last action hero condense en 2h10 le meilleur des films d'action comiques des années 90, au cœur d'un scénario malin. Schwarzenegger se révèle brillant dans le registre de l'auto-dérision, et fait toujours ses preuves en terme d'action.

Dans un numéro d'autodérision brillant, John McTiernan synthétise tout un pan du cinéma d'action et s'amuse de ses codes. L'opposition entre fiction et réalité est menée avec intelligence et fait naître des scènes cultes.

Sous ses faux airs de film d'action bourrin façon 90's (avec Stallone et consort), "Last Action Hero" s'avère être un petit chef d'oeuvre de 2nd degré qui ne renie pas pour autant l’héritage dont il se prévaut. Car ne nous y trompons pas : on se trouve bien devant une véritable déclaration d’amour aux "films de mecs" chargés en testostérones, en dézingages de méchants et en explosion en tout genre. Les amateurs de "L’Arme fatale" et autres "Die Hard" seront ravis de retrouver ce savant mélange d’action et d’humour ayant fait le succès de tant de productions de cette époque mais frôleront carrément l’orgasme devant la pertinence des piques adressées par le réalisateur John McTiernan aux "défauts" si visibles mais tellement attachants de ce genre de film. On retrouve ainsi les répliques typiques du héros bourrin américain (le gimmick "monumentale erreur"), les noms improbables des caricaturaux méchants, les fameux chargeurs de flingues qui ne se vident jamais, les engueulades entre le héros et son supérieur, le flic qui meure à quelques jours de la retraite, les bimbos qui pullulent dans les rues… Mais là où "Last Action Hero" aurait pu n’être qu’une amusante parodie boostée par une mise en scène énergique, McTiernan a eu la brillante idée (qu’avait eu Woody Allen avant lui avec "La Rose pourpre du Caire") de calquer l’histoire d’un gamin, fan du héros de film d’action Jack Slater, et qui se voit plonger dans le film de son idole. Cette mise en abyme embarque bien évidemment le spectateur dans un fantasme de cinéphile et permet, à travers la description du quotidien du jeune Danny, une réflexion sur la place des films d’action dans la culture populaire (soit une réflexion qui paraissait inenvisageable jusque là). Cette mise en scène efficace et ce scénario gonflée aurait néanmoins pu être gâchée sans la présence en tête d’affiche d’une star représentative des productions hollywoodiennes. Et que de plus désigné qu’Arnold Schwarzenegger pour camper ce héros typiquement américain ? Schwarzy va cependant bien plus loin que le simple cacheton puisqu’il interprète son propre rôle avec une autodérision encore jamais vu pour une star de son calibre. Il faut le voir jouer ses scènes avec le ton cabotin si reconnaissable de certain de ses films, se moquer de son nom imprononçable ou de sa tendance à parler en interview du Planet Hollywood. En osant s’autoparodier et en assumant pleinement son statut, l’acteur livre sans doute sa meilleure prestation à ce jour. Et pour ne rien gâcher, Schwarzenegger est entouré d’une pléiade d’excellents 2nds rôles (Austin O’brien qui évite le piège du gamin gonflant, F. Murray Abraham en collègue félon façon Salieri, Anthony Quinn en méchant mafieux, Charles Dance en homme de main ou encore Charles Prosky en émouvant projectionniste) et d’une pléiade de caméos plus jouissifs les uns que les autres (Sharon Stone en Catherine Tramell, Robert Patrick en T-1000, Jean-Claude Van Damme, John Belushi sans oublier l’hilarante apparition cartonnée de Sylvester Stallone dans le rôle de… Terminator). Au final, "Last Action Hero" s’avère être un film d’auteur explosif… soit une denrée quasi unique dans les annales !

McTiernan / Schwarzy deuxième ! Vous rêviez de revoir l’homme considéré comme le maître du cinéma d’action et l’une des stars du genre depuis maintenant une trentaine d’années ? "Last Action Hero" l’a fait au travers de ce qu'on pourrait appeler un hommage parodique. Grâce à un billet magique qui lui a été offert, Danny Madigan se retrouve propulsé de l’autre côté de l’écran et peut ainsi partager les aventures de son héros Jack Slater en combattant contre le crime. Au lieu de revisiter les histoires nombreuses et variées de la filmographie de l’acteur, le film de McTiernan se contente d’offrir une simple comédie policière dont l’humour n’est pas toujours bien dosé. Comme pour palier à cela une quatité d'acteurs et d'actrices se prêtent au jeu du caméo. Pourtant le principal atout de ce film reste sans conteste Schwarzenegger qui fait preuve d’énormément d’autodérision dans ce rôle. Tout au long de ce film on ressent d'ailleurs bien que le réalisateur, tout autant de l’acteur, se fait plaisir grâce à cette histoire que le public américain a boudé lors de sa sortie 1993 malgré son statut culte acquit depuis. "Last Action Hero" aurait pu être un modèle pour les futurs films parodiques et ainsi éviter la décadence que l'on connait au genre, mais ce ne sera finalement rien de plus qu’un divertissement relativement sympathique.

Excellente parodie sur les films d'actions des années 90 avec Shwarzy notamment. Le jeune acteur qui joue le rôle de Danny Madigan peut agacer par moment et certains gags ne sont pas vraiment drôles mais dans l'ensemble c'est sympa !

Mais qu’est-ce que c’est amusant !! Last Action Hero est un croustillant moment de plaisir et de jubilation pour les cinéphiles, alignant punchlines, références pop et scènes hilarantes. John McTiernan nous rappelle à quelle point les années 90 c’était bien, et le réalisateur des Die Hard et Predator nous démontre encore une fois son amour pour le 7ème art. On s’amuse comme des gosses devant ce film, on est transporté comme Danny, avec des étoiles dans les yeux tout le long, et un Schwarzenegger toujours aussi iconique et badass que d’habitude.

Génial, à voir et revoir ! Un scénario original, qui rappelle la rose pourpre du caire. Une très bonne interprétation de Schwarzy, avec une BO géante et beaucoup d'humour. A ne pas manquer.

Film culte ! Schwarzy y étale toute son auto-dérision, en enchaînant cascades délirantes et répliques mordantes. L'ensemble fourmille de clins d'oeil cinématographique fort agréable, et le tout se regarde avec toujours autant de plaisir. Last Action Hero s'appuie sur un scénario original, débordant d'imagination qui offre un divertissement qui ne prend pas une ride. A voir et à revoir.

Etonnant, décalé, un film plein de bonne volonté qui surprend souvent par l'efficacité de son humour. Avec un Schwarzenegger méconnaissablement bon.

Ce film réalise le rêve de tout enfant cinéphile, à savoir passer de l'autre côté de l'écran afin de rejoindre son héros préféré. Réalisé par John McTiernan et sorti en 1993, le film raconte donc l'histoire d'un gamin qui, grâce à un ticket de cinéma magique, passe de l'autre côté de l'écran et déboule dans un film aux côtés de son héros préféré, Jack Slater. Le scénario est donc plutôt bon car il part d'une bonne idée et ce genre d'histoires, bien qu'originales, sont rarement portées à l'écran. Le rythme est très bon puisque les personnages n'arrêtent pas de bouger, entre explosions et scènes d'action, on a pas le temps de s'ennuyer. Le film est également une parodie des films d'action, notamment ceux des années 80 et 90 et d'ailleurs, Schwarzenegger prend vraiment son rôle à cœur puisqu'il se parodie lui-même, entre interpréter un rôle surjoué qu'il faisait souvent au cinéma à cette époque là et se jouer lui-même lors d'une avant-première, le tout est excellent. Du côté des acteurs, nous avons également Austin O'Brien qui joue bien et beaucoup de caméos très sympas. Le film regorge d'ailleurs de clins d’œils à d'autres films, en passant par des répliques cultes ou encore en taquinant gentiment Sylvester Stallone. La B.O est également très bonne. La réalisation est quant à elle bien fidèle aux films d'action, elle est même parfois exagérée volontairement dans certaines scènes afin de mettre le côté parodie du film encore plus en avant et de plus, cela donne aujourd'hui un petit côté de nostalgie bien sympa. "Last Action Hero" est donc un film maintenant devenue culte devant lequel on passe un bon moment.

"Last action hero" est la suite logique pour John McTiernan de "Die hard" ou il révolutionnera et termniera le genre film d'action avant de le re révolutionner avec "Die hard with a vengeance" et pour Arnold Schwarzenegger qui doit se recycler à l'aube des blockbusters numériques aux budgets défiant toute concurrence. A titre personnel, "Last action hero" est un rêve de gosse sur pellicule: un réalisateur et un acteur qui ont fait des films qui m'ont donné la passion du cinéma qui font un film sur l'amour du cinéma, c'est juste un délire que l'on croit impossible dans la réalité. Avec "Last action hero", McT et Schwarzy entame le chant du cygne du film d'action 80's, un genre qu'ils ont tous deux émancipés. Véritable déclaration d'amour au cinéma, ce monde parallèle ou l'impossible est possible, à cet échappatoire à la réalité trop dure, "Last action hero" est également une mise en abîme parodique du film d'action 80's. Mais point d'humour cynique à la "Scream" qui se fout ouvertement du genre qu'il aborde. McT ne prend pas ses spectateurs pour un idiot venu manger du pop corn dans le noir. L'humour tant référenciel que caricatural est savament dosé en partie grâce à Schwarzy qui s'auto parodie avec une joie communicative multipliant les blagues pourries, les punchlines bien placés, et les cascades. Mais aussi grâce à une mise en scène intelligente nous plaçant du point de vue du personnage de Danny. En parlant de mise en scène McT prouve une fois encore qu'il est un grand cinéaste pour qui film rime avec symphonie, et ou l'image à un sens. Cadrage précis, mouvements de caméra et montage fluide, le style McT est intemporel, privilégiant la digestion d'informations et le point de vue, offrant un film pensé en 3 dimension McT est un virtuose, bien plus qu'un faiseur il est un vrai cinéaste qui mérite la reconnaissance éternel. Avec "Last action hero" il offre bien plus qu'un film d'action, une parodie, une mise en abîme ou une déclaration d'amour, il offre également la meilleure réflexion sur notre rapport à la fiction.