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Estonius
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1,5
Publiée le 5 mai 2018
Certes, c'est une série B et il faut la regarder comme telle, mais quelle accumulation de casseroles ! Les dialogues sont exécrables, les acteurs sont mauvais, l'acteur principal en tête, quant aux grands acteurs, étant donné qu'on leur fait faire et dire n'importe quoi ils déçoivent, (à l'exception de Blier), les situations sont souvent absurdes, le pompon étant atteint dans la dernière partie prétendue hommage aux "Chasses du comte Zaroff" ou Coplan malgré ses blessures défait ses adversaires les uns après les autres y compris le champion de lutte locale, un chien et un faucon (ce n'est plus Coplan, c'est Hercule ).. Au positif, contrairement à beaucoup de films d'espionnage le scénario est lisible, du moins dans se grandes lignes, les filles sont belles, Blier est bon et puis il y a cette scène étrange ou Kinsky joue a déshabiller des poupées Barbie. Assez mauvais dans l'ensemble.
Yves Boisset fait partie de mes réalisateurs fétiches mais je n'avais jamais vu son tout premier film et voici que c'est chose faite et si je ne m'attendais pas à du grand cinéma je suis tout de même déçu par le résultat qui ne s'avère pas réellement la sympathique série B auquel j'espérais. A savoir que Coplan sauve sa peau ne fut pas tourner comme un Coplan mais au vu du résultat final qui laissa perplexe le producteur il s'arrangea pour en faire un Coplan (raconté par Boisset lui-même dans son livre de souvenirs) ; Coplan sauve sa peau est un fourre-tout pas déplaisant mais qui malheureusement souffre d'un rythme mollasson dans sa première partie par contre la dernière demi-heure qui s'inspire des chasses du Comte Zaroff se laisse regarder avec plus de plaisir, on peut regretter aussi que le rôle principal soit confier à un acteur peu charismatique mais le reste du casting est plus étoffé avec notamment la présence de Bernard Blier ou celle de Klaus Kinski. Amusant à découvrir.
Il faut bien que tout metteur en scène débute un jour. Yves Boisset assistant réalisateur confirmé saisit au bond la défection de Ricardo Freda qu’il vient de seconder pour « Roger la Honte » afin de se lancer dans cette production franco-italienne qui entend à moindre frais surfer sur la vague des James Bond. Face à un budget réduit mais doté d’un casting cosmopolite et hétéroclite, Boisset concocte une adaptation pour le moins baroque d’un épisode de la série des Coplan qui constitue le nanan de toute bonne bibliothèque ouvrière dans les années 50 et 60. Avec son scénariste Claude Veillot qui ne le quittera plus, Boisset comprenant sans doute très vite qu’il n’aura pas les moyens de lutter avec l’agent 007 et son armada de gadgets, lance Coplan dans une aventure multiréférencielle n’ayant plus grand-chose à voir avec l’espionnage. Dès lors il faut bien reconnaître que nous sommes entraînés dans un grand n’importe quoi certes sympathique mais qui n’est jamais réhaussé par la performance d’un Claudio Brook famélique au jeu figé que Boisset se contente de filmer en plan large. Heureusement les seconds rôles permettent à de solides tronches du cinéma européens de faire leur numéro. C’est ainsi qu’il nous est donné une des rares occasions de voir Bernard Blier toujours aussi grandiose (comment diable faisait-il ?) donner le coup de poing et passer l’arme à gauche à l’écran puis d'admirer un Klaus Kinski complètement déjanté en sculpteur adepte des théories du Marquis de Sade qu’il revisite doctement pour l’application de son art. Jean Topart quant à lui apporte son timbre velouté à ce chef de la police d’Istanbul qui se délecte de sa collaboration avec l’espion français. Les allusions aux films à la mode de l’époque se succèdent, Boisset étant complètement en roue libre. C’est ainsi que brutalement en plein désert le tout jeune réalisateur nous rappelle au bon souvenir d’Angélique en nous plongeant dans une atmosphère moyenâgeuse avec profusion de nains lubriques et réincarnation teutone de feu Geoffroy de Peyrac puis se ravisant déclenche une relecture improvisée des « Chasses du Comte Zaroff ». Le tout est imagé par un bestiaire varié et exotique allant du chien loup à l’épervier en passant par la migale en plastique. Difficile même pour le spectateur indulgent d’être complètement captivé par autant d’opportunisme débridé. Heureusement Monsieur Boisset qui narre dans son livre « La vie est un choix » les anecdotes de ce tournage rocambolesque a réalisé d’autres films à la suite.
le scénario comprend tous les ingrédients liés au genre,mais ils sont déroulés sans surprise ni réel intérêt. Le passage de Blier et l'un des plus intéressant,grâce à l'acteur. Il y a aussi ce final en forme de chasse à l'homme qui captive légèrement mais n'emporte pas. Coplan possède toute la panoplie du parfait petit agent,mais le scénario et le regard de Boisset n'arrive jamais à se démarquer d'un genre bien trop stéréotypé.
Coplan (Claudio Brook) vient à Istanbul retrouver une ancienne amante, entraînée malgré elle dans un complot visant à détruire la ville. Les ingrédients de tout film d’espionnage sont là, mais la mayonnaise ne prend pas. Problème de scénario, car, tout d’abord, on ne comprend pas bien quelle est la trame du complot, puis question de mélange de registres, phénomène qui disperse l’intérêt : la dernière demi-heure pourrait par exemple être disjointe du reste, s’intitulant « chasse à l’homme ». Problème enfin de choix des épisodes, souvent inutiles, ou accumulant poncifs et naïveté. Le héros n’est guère convaincant, ayant plus l’allure d’un chef d’entreprise que d’un membre de la CIA. Jean Topart excelle en responsable chafouin de la police secrète turque, l’apparition de Bernard Blier est sujet à d’intéressants développements, les femmes sont plutôt évanescentes. Dès cette époque, Boisset filme sans fard la violence, et sait bâtir une séquence, mais cela ne suffit pas. Une production qui se regarde sans ennui, dont il ne faut pas chercher à comprendre tous les ressorts ; un divertissement acceptable si l’on n’est pas trop exigeant.