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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 décembre 2006
Un film remarquable. La prestation de Emil Jannings est mémorable. L'expressionisme dans toute sa splendeur. Bref, je me suis régalé. Marlène Dietrich en est encore à ses débuts, et s'assure déja comme une actrice de très grande classe. Des prises de vue excellentes; le cinéma expressioniste allemand est vraiment important à tous les poits de vue, et en particulier aux expressions des personnages, surtout E.Jannings. Le cri du coq résonne encore dans nos têtes, cri si déchirant et stressant, aux portes du pathétique. J'ai re-découvert le cinéma expressionniste allemand, qui est un courant fondamental dans l'histoire du cinéma.
L'un des chefs d'oeuvre du cinéma allemand et l'un des chefs d'oeuvres du cinéma tout court! Ce film magistral signé Josef Von Sternberg est passionnant e bout en bout, ou chaque plan fascine et impressionne. La chute aussi cruelle et rapide d'un homme jusque la très respectable est vraiment réalisé de manière incroyable, à travers une atmosphère absolument indescriptible et un jeu de lumières splendide. Le monstre sacré Emil Jannings est éblouissant et Marlène Dietrich est ici dans son plus beau role incontestablement. Il n'est que peu étonnant qu'il soit encore dans les mémoires plus de soixante dix ans plus tard. Chef d'oeuvre absolu.
Un professeur de lycée, Emmanuel Rath (Emil Jannings), qui subit les railleries de ses élèves, va rencontrer dans un carabet miteux Lola Lola (Sublime Marlene Dietrich), la star de "L'Ange Bleu", dont les éleves de sa classe raffollent aussi. Alors qu'il cherchait juste ces chenapans, il va rapidement tomber sous le charme de Lola... Ce fait va lui redonner confiance, et lui faire totalement oublier les mondes sombres du Lycée et du celibat ou il etait plongé auparavant. Tout ça pour finalement le mener a sa perte. Fallait-il faire confiance a l'amour ? Tout ca c'est le programme de ce premier film allemand parlant; porté par une interpretation exceptionnelle et une magnifique mise en scène... Mais on peux reprocher la certaine longueur du film, qui s'installe vers le millieu du film, pour enfin s'arreter a la fin, aqui se révele plutôt incroyable et imprévisible.
"Der blaue engel" (1930) fût réalisé par Josef von Sternberg. Dans sa réalisation, le cinéaste méle naturellement un style muet qui prône un jeu d'acteur gestuel et un style parlant naissant qui donne à entendre l'interprétation par la voix. Ainsi la mise en image de von Sternberg est irréprochable, empreintant à la beauté des images du muet pour donner à la bande son une réel consistance. La beauté des images naît surtout de la plastique rêveuse de Marléne Dietrich, actrice de talent incarnant sans conteste la beauté de son époque. Cependant ce qui fait du film une oeuvre incontestable du cinéma, c'est assurément l'interprétation d'Emil Jannings. Acteur foudroyant, le jeu qu'il propose pour jouer le professeur Rath est d'une finesse et d'un génie sans pareil. Un jeu qui tire par ailleurs beaucoup du théâtre ( avec les regards posés, les statuts qui en disent longs, etc... ). Bref, "Der blaue engel" (1930) est une oeuvre absolue du cinéma, alliant réalisation excellente, sons savamment utilisés et acteurs dans leurs plus belles performances. Cinématographiquement mythique.
Un classique où Marlene Dietrich irradie toujours autant par sa beauté aux côtés du pauvre Emil Jannings. Mais le film a tellement vieilli depuis ( plus de 50 ans !) quil gache un peu le plaisir que l'on aurait eu autrefois...
"L'ange bleu" est un bon film, avec une histoire sur un professeur austère, abandonnant son métier, sa ville et ses proches pour une danseuse de cabaret. Malheureusement, lui qui croyait avoir trouver le bonheur, c'est le contraire qu'il aura. Solitude, jalousie, l'ennui, petit à peti, il sombre dans une vie humiliante et douloureuse. Ce film est bon parce que l'histoire nous touche, ce professeur qu'on deteste au départ, on finit par l'aimern on veut l'aider, on a mal de le voir évoluer en bête de foire. Mais le souci du film est que les scènes sont parfois trop longues.
L'elève Angst,que l'on pourrait traduire par "peureux" est bien seul...Rejeté par ses camarades parce qu'il refuse d'aller a "l'ange bleu",il craint le professeur autoritaire Rath.... Rath aussi est peureux dans son genre...Il craint les moqueries de ses élèves . Lorsqu'un élève a modifié en Un-rath (ordure) son nom sur le cahier de professeur avec une caricature...C'est a l'eleve Angst que le professeur demande de l'effacer...Angst qui n'y est pour rien obéit a l'attitude lache du Dr Rath !!!
Et pourtant Rath a un certain courage pour imposer seul la discipline à ses élèves...Mais il le fait surtout en dehors de la salle de classe...
Paradoxalement,c'est a "l'ange bleu" qu'il se montre le plus téméraire...Peut être parce qu'isolé dans sa classe,pas soutenu par ses collègues,il croit avoir trouvé des amis dans ce cabaret....
En fait sa seule amie sincère semble être sa gouvernante au début du film...
L'attitude du professeur au cabaret est hautaine au départ,il fait des reproches a Lola Lola...L'accusant de détourner ses élèves...Les membres du cabaret,son directeur, craignent ce professeur même si son influence ne doit pas être importante.C'est quand même un notable de la ville...Aussi si Lola Lola séduit le Dr Rath ce n'est pas par amour....Et ce que le professeur finit par considérer comme de l'amitié ou de l'amour est faussé par des relations basées sur la crainte...
Le Dr Rathh va perdre le peu de respect dont il béneficiait,et sa déchéance sera totale..
Un classique, bien sûr, et à juste titre. La mise en scène de Josef von Sternberg, emblématique de lécole expressionniste, est entrée dans la légende par sa densité, sa perfection formelle, son art de la composition des plans et sa maîtrise incomparable de la lumière. La lumière: voilà un domaine où les maîtres allemands de la première moitié du siècle (les Murnau, Pabst, Lang, Lubitsch, von Sternberg...) nont jamais, mais alors jamais été égalés. Cette perfection de joaillier ne doit pas masquer la noirceur du propos et lintensité du drame. Quelle déchéance que celle de ce professeur de lycée attiré par le miroir aux alouettes dune jolie actrice de cabaret, qui renonce à tout pour elle et, ruiné et ridiculisé, reviendra dans un dernier sursaut mourir dans son ancienne classe! Il fallait un acteur de la trempe dEmil Jannings pour incarner tout à la fois, et avec autant de conviction, le pédagogue sévère, lamoureux transi et le clown pitoyable broyé par son humiliation. Marlene Dietrich est parfaite : grande actrice et aussi grande chanteuse, dominant de sa gouaille et de son déhanché lunivers bariolé dune troupe où étudiants en goguette, danseuses grassouillettes (cest la norme de lépoque), spectateurs lubriques et directeur magicien se croisent et sentrecroisent bruyamment. Une telle vie, un tel théâtre nont plus cours de nos jours au cinéma. Il nous reste des films comme "Lange bleu" pour comprendre ce qua été cet âge dor et espérer quun jour...
C'est incroyablement démodé et mal fait. Il n'y a pas grand chose à tirer de ce mélodrame tire-larmes même pas émouvant. L'histoire pourrait être belle, mais elle est traitée avec tant de simplicité qu'elle en devient risible. Tous les clichés sont là, l'acteur principal est franchement mauvais tant son jeu est outré et à lui seul, il donne envie de tout stopper! La mise en scène est très laide, servie par une photographie qui l'est encore plus. Quand aux longues séquences où il ne se passe rien, ça va deux minutes. Je mets 1 étoile parce que Marlene est là et qu'elle parvient à sauver quelques scènes du riducule. C'est tout.
Magnifique. Un film simple, mais troublant, où l'amour tient un rôle aussi cruel que sournois. Il y a des films intemporel, L'ange bleu est de ceux là!
Un film tout simplement magnifique sur la passion amoureuse et le monde du spectacle. L'ange bleu est le premier film parlant du cinéma allemand et a révélé Marlene Dietrich au grand public. Travail très intéressant sur la musique du film entièrement intradiégétique, une grande mise en scène de Josef von Sternberg, un Emil Jannings formidable, star sûre du cinéma allemand de l'époque depuis son interprétation dans Le Dernier des Hommes de Murnau et dont la carrière a périclité après L'Ange Bleu. Le film montre un professeur (Emil Jannings) qui va tomber follement amoureux de la chanteuse de cabaret Lola Lola (Marlene Dietrich) et qui va se dégrader jusqu'à sombrer dans la folie la plus totale. Un chef d'oeuvre.
Pour certains, "L' Ange Bleu" est l'apothéose de la Folie; pour d'autres la déchéance de la Raison. Et si c'était vraiment cela: le spectateur se laisse guider par la folie puis à la fin, il se dit qu' il a bien raison.
Un très beau film joué parfaitement par deux acteurs grandioses, Marlene Dietrich et Emil Jannings. Le spectateur, comme ce pauvre Professeur Rath, tombe immédiatement sous le charme de Lola Lola. Josef von Sternberg transmet un message très clair aux spectateurs: Ouvrez les yeux et méfiez vous de celle qui semble être tombée du Ciel, un visage dAnge peut en cacher un autre plus destructeur et mener ainsi lhomme Amoureux inéluctablement à la déchéance la plus sombre. En effet ce film montre la descente aux enfers d'un homme réputé et admiré de tous, qui arrive au stade ultime de l'humiliation. Si l'on condisère la pauvreté du scénario il faut prendre en compte qu'il s'agit des premières années du cinéma parlant. Je classe ce film incontestablement parmi les chefs d'oeuvre du cinéma.
Par erreur échoué à la projection de l'Ange bleu (je pensais assister à Lemming), et passées les premières minutes de désappointement, j'ai été peu à peu conquis et fasciné par ce chef d'oeuvre d'avant guerre d'une modernité telle qu'il en devient intemporel. Emil Jannings est extraordinaire et Marlene, d'une nature encore vierge de toute pollution hollywoodienne, dégage un charisme inoubliable. Du très grand cinéma qui rappelle que la technologie évolue mais que le génie artistique est de toutes les époques.