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    L'Ange bleu
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    3,8
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    74 critiques spectateurs

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    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    Un classique, bien sûr, et à juste titre. La mise en scène de Josef von Sternberg, emblématique de l’école expressionniste, est entrée dans la légende par sa densité, sa perfection formelle, son art de la composition des plans et sa maîtrise incomparable de la lumière. La lumière: voilà un domaine où les maîtres allemands de la première moitié du siècle (les Murnau, Pabst, Lang, Lubitsch, von Sternberg...) n’ont jamais, mais alors jamais été égalés. Cette perfection de joaillier ne doit pas masquer la noirceur du propos et l’intensité du drame. Quelle déchéance que celle de ce professeur de lycée attiré par le miroir aux alouettes d’une jolie actrice de cabaret, qui renonce à tout pour elle et, ruiné et ridiculisé, reviendra dans un dernier sursaut mourir dans son ancienne classe! Il fallait un acteur de la trempe d’Emil Jannings pour incarner tout à la fois, et avec autant de conviction, le pédagogue sévère, l’amoureux transi et le clown pitoyable broyé par son humiliation. Marlene Dietrich est parfaite : grande actrice et aussi grande chanteuse, dominant de sa gouaille et de son déhanché l’univers bariolé d’une troupe où étudiants en goguette, danseuses grassouillettes (c’est la norme de l’époque), spectateurs lubriques et directeur magicien se croisent et s’entrecroisent bruyamment. Une telle vie, un tel théâtre n’ont plus cours de nos jours au cinéma. Il nous reste des films comme "L’ange bleu" pour comprendre ce qu’a été cet âge d’or et espérer qu’un jour...
    Jo D
    Jo D

    28 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Remarquable mise en scène de Josef von Sternberg pour un film qui, dans l'histoire du Cinema, n'a rarement était aussi loin dans la retranscription de la déchéance humaine. La manière dont on voit le destin de ce professeur cultivé et autoritaire devenir une sorte de loque vivante et une bête de foire est saisissante et nous prend réellement aux tripes (notamment lors de la scène finale où il se retrouve face à ses élèves ! Quelle cruauté !).
    Marlène Dietrich, pour son 1er grand rôle au Cinema, est incroyable dans son interprétation de femme fatale. Dans une des scènes les plus marquantes du film, elle en vient même à tromper son mari quasiment devant ses yeux...
    La férocité de Dietrich et la justesse de Jannings font de cette oeuvre l'une des plus accomplies de cette période (début du parlant notamment).
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2008
    Malgré une première partie plutôt fatigante, l'oeuvre de J.von Sternberg décolle dès lors qu'elle laisse de l'espace à l'impressionnant E.Jannings. Un film à l'apogée superbe.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2012
    D'un côté Marlène Dietrich, une bien jolie vache déguisée en fleur. De l'autre Emil Jannings, un professeur émérite qui - à force d'encaisser les coups de l'humiliation - se transforme en boulet de canon imprévisible. Entre ces deux personnages : L'Ange Bleu, microcosme social au sein duquel foisonnent les quolibets et autres moqueries du peuple. Avant toute chose, il est important de resituer le film dans son contexte historique : nous sommes en 1929, à l'aube du parlant, et l'Allemagne est en crise. Même si Hitler ne sera élu chancelier que quatre années après le film de Joseph Von Sternberg, on sent déjà un profond malaise social évoquant la discrimination raciale ( difficile de ne pas y penser face à la déshumanisation du professeur, traité de mal en pis au fil du long métrage ). En parallèle à ce contexte, on retrouve dans L'Ange Bleu l'héritage de l'expressionnisme allemand : la distorsion des décors et les éclairages contrastés en sont la preuve. L'oeuvre de Von Sternberg jongle en permanence entre cet héritage et la prescience d'un avenir totalitaire. En cela, L'Ange Bleu est un film charnière, définitivement daté, mais d'une noirceur émouvante. Même si le cinéaste allemand aurait pu davantage approfondir l'épaisseur de ses personnages ( le plus souvent réduits à la caricature ), il signe là une mise en scène délectable en termes de détails. Un très bon film, à voir absolument : un classique.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est incroyablement démodé et mal fait. Il n'y a pas grand chose à tirer de ce mélodrame tire-larmes même pas émouvant. L'histoire pourrait être belle, mais elle est traitée avec tant de simplicité qu'elle en devient risible. Tous les clichés sont là, l'acteur principal est franchement mauvais tant son jeu est outré et à lui seul, il donne envie de tout stopper! La mise en scène est très laide, servie par une photographie qui l'est encore plus. Quand aux longues séquences où il ne se passe rien, ça va deux minutes. Je mets 1 étoile parce que Marlene est là et qu'elle parvient à sauver quelques scènes du riducule. C'est tout.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    104 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2018
    Porté par une Marlene Dietrich divine, le mythique L'ange bleu est une tragédie - même si la première partie contient de nombreux éléments comiques - racontant l'histoire d'un professeur respectable qui va tomber amoureux d'une danseuse de cabaret, et se laisser entraîner dans un terrible cycle de déchéance. Première collaboration de von Sternberg avec Dietrich, premier rôle majeur de cette dernière, premier film parlant allemand : ce long-métrage puissant a clairement fait date dans l'histoire du cinéma. Interprétée dans une séquence culte, la chanson "Ich bin von Kopf bis Fuss auf Liebe eingestellt" est d'une sensualité folle et reste en mémoire durablement. Un chef-d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 février 2009
    Somptueuse adaptation de l'ouvrage écrit par Heinrich Mann, Professeur Unrat, Der Blaue Engel reste un chef d'oeuvre du septième art. Il est aussi le premier film allemand parlant de son histoire, avec à l'affiche la merveilleuse Marlene Dietrich et le talentueux Emil Jannings. Renversant, il interprète un professeur des écoles au caractère complexe, dissimulant, tout en nous déverrouillant petit à petit, les divers cadenas d'une exploration psychologique dérangeante, dans lequel il est l'étude par le réalisateur, priorité du spectateur. Au tout début, il nous donne l'apparence d'être un homme comme un autre, bien qu'autoritaire et froid, représentant ce qui peut sembler conforme à l'attitude d'un tel invididu. Ses élèves le méprise, c'est un être solitaire. Un jour, il découvrira par l'intermédiaire du souffre douleur de sa classe qu'une partie d'entre eux se rendent à l'Ange Bleu, cabaret en total opposition avec les principes moraux de ce maître de l'éducation. Il s'y rend, tombe malencontreusement sous le charme de sa vedette de spectacle, Lola Lola. Il est important de souligner que le rôle de Marlene Dietrich a fait polémique à l'époque, notamment pour la scène où elle se pose sur un tonneau en chantant. Comble intellectuel absolu, Immanuel Rath se marie avec ce monstre de l'exhibition. Ce changement psychique brutal explose les principes rigoureux de cette victime de l'amour. Le drame est fatal. En outre, cette relation amoureuse reste ambigue. Au début heureux, la liaison perdure dans le temps, s'essouffle, se meurt. Devenu clown, le contraire de ce qu'il était avant, c'est-à-dire sérieux, pour devenir vulgaire, de ce personnage détruit par le piège de l'amour. Lorsqu'il reviendra pour jouer dans son village où il enseignait jadis, humilié par la population et rejeté par sa femme, il meurt, symboliquement, sur le bureau de son ancienne classe. De l'Expressionnisme parlant, rayonnant, éblouissant, pour une peinture de la tragédie amoureuse inoubliable.
    Housecoat
    Housecoat

    123 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2017
    Réussir l'un des plus grands chef-d’œuvre du Cinéma Allemand en marquant la première incursion du pays vers le Cinéma Parlant, cela relève du génie et l'on attend rien de moins venant du géant Josef Von Sternberg. Ayant encore en mains ses facultés de la période du muet, il exploite à merveille l'expressivité de ses personnages et de ses décors nourris de l’Expressionnisme Allemand qui prennent une tournure irréelle et hypnotique. Emil Jannings et la révélation Marlène Dietrich (magnificence à souligner) se rencontrent pour plonger l'histoire jusque-là comédie vers une virée d'un extrême à l'autre, de l’allégresse à l'horreur perturbante la plus pure (le retour dans le cabaret) vite alternés par des ellipses frontales nous jouissant sans pitié de la misère du professeur. La dernière demi-heure est un bijou de dramaturgie, le sens devient douloureux quand on se rappelle comment tout cela a pu commencer. Du grand cinéma.
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film tout simplement magnifique sur la passion amoureuse et le monde du spectacle. L'ange bleu est le premier film parlant du cinéma allemand et a révélé Marlene Dietrich au grand public. Travail très intéressant sur la musique du film entièrement intradiégétique, une grande mise en scène de Josef von Sternberg, un Emil Jannings formidable, star sûre du cinéma allemand de l'époque depuis son interprétation dans Le Dernier des Hommes de Murnau et dont la carrière a périclité après L'Ange Bleu. Le film montre un professeur (Emil Jannings) qui va tomber follement amoureux de la chanteuse de cabaret Lola Lola (Marlene Dietrich) et qui va se dégrader jusqu'à sombrer dans la folie la plus totale. Un chef d'oeuvre.
    teofoot29
    teofoot29

    86 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2010
    L'ange bleu représente le tragique destin d'un homme et sa terrible déchéance après être tombé victime de son propre désir, Emil Jannings est époustouflant, une prestation pour laquelle je n'ai pas plus de mots afin de la décrire. Marlene Dietrich est aussi parfaite, et le marriage entre ses vêtements provoquants et la caméra de Josef Von Sternberg est formidable, additionons maintenant ce marriage avec la qualité du scénario et l'interprétation de Jannings et l'on obtient un des meilleurs joyaux du Septième Art, tout simplement. A voir plus qu'absolument !
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2012
    Le nom de l'Ange bleu revient souvent dans les innombrables listes des chefs-d'oeuvre du cinéma. Situé à la frontière entre le cinéma muet et le cinéma parlant, on peut percevoir une certaine esthétique expressionniste, des décors jusqu'aux éclairages en passant par les acteurs, qui semblent avoir conservé leurs mimiques d'antan. Une configuration paraît maintenant plutôt vieille, ne sachant pas réellement où se situer. Si la déchéance de ce professeur (Emil Jannings, brillant) se révèle répétitive et parfois même ennuyeuse à la longue, elle atteint cependant des sommets de fulgurance lors d'une dernière demie-heure cruelle et superbe à la fois, à l'instar de l'aguicheuse Lola Lola, interprétée par la ravissante Marlene Dietrich. En bref, Josef von Sternberg réalise une fable émouvante et très belle qui ne déçoit essentiellement que par ses longueurs et son manque de rythme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2006
    Un professeur de lycée, Emmanuel Rath (Emil Jannings), qui subit les railleries de ses élèves, va rencontrer dans un carabet miteux Lola Lola (Sublime Marlene Dietrich), la star de "L'Ange Bleu", dont les éleves de sa classe raffollent aussi. Alors qu'il cherchait juste ces chenapans, il va rapidement tomber sous le charme de Lola... Ce fait va lui redonner confiance, et lui faire totalement oublier les mondes sombres du Lycée et du celibat ou il etait plongé auparavant. Tout ça pour finalement le mener a sa perte. Fallait-il faire confiance a l'amour ?
    Tout ca c'est le programme de ce premier film allemand parlant; porté par une interpretation exceptionnelle et une magnifique mise en scène... Mais on peux reprocher la certaine longueur du film, qui s'installe vers le millieu du film, pour enfin s'arreter a la fin, aqui se révele plutôt incroyable et imprévisible.
    Alasky
    Alasky

    350 abonnés 3 405 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2009
    La quasi-débutante Marlene Dietrich dans un conte où charme, envoûtement et fascination sont au premier plan.
    vadorbane93
    vadorbane93

    19 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2009
    Le film qui a fait dietrich et von sternberg son réalisateur officiel. Mythique l'ange bleu est encore et toujours le meilleur du fameux duo.
    oneosh89000
    oneosh89000

    38 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2011
    Magnifique mélodrame de Josef von Sternberg , premier film parlant tandis que le muet tendait à sa fin. Ce chef d'oeuvre , on peut l'affirmer, doit beaucoup d'une part à l'interprétation exceptionnelle d'Emil Jannings, professeur détesté de ses élèves qui tombe dans un amour passionnel envers une danseuse d'un cabaret poisseux "L'Ange bleu" au point de l'épouser alors qu'elle est toute jeune et que lui est un vieillard. Son amour conduira à sa perte puisqu'il suivra la route de la troupe pour devenir un clown grotesque. Marlène Dietrich joue cette femme candide admirablement, véritable icône féminine vénale et sublime l'écran avec ses séquences de chants. La mise en scène de von Sternberg est d'une intensité colossale, dosé d'un humour impeccable mais surtout d'un modernisme impressionnant. Le cabaret se transforme en amphithéâtre, les élèves du professeur sont cruels envers lui et un autre de la classe... Le réalisateur allemand a lui aussi été subjugué par Marlene Dietrich puisqu'il tournera beaucoup de films avec celle ci par la suite. Pour conclure , "Der Blaue Engel" est une pièce maîtresse sur le rabaissement et la dégénérescence de la personne. Un film à ne pas oublier!
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