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Plume231
3 876 abonnés
4 639 critiques
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3,0
Publiée le 9 juillet 2013
Ouf après un second volet qui donnait l'impression d'avancer au diesel avec un moteur à essence, on retrouve le souffle épique du premier film, on prend une grosse bouffée d'air car le réalisateur a eu la bonne idée de pratiquement laisser de côté les décors carton-pâte du précédent pour de véritables extérieurs, le très charismatique Toshiro Mifune revient plus au premier plan, et sans être flamboyant le duel final sur la plage est pas mal. A noter aussi que l'ensemble de la trilogie bénéficie d'une belle BO. Donc même s'il n'est pas aussi bon que le premier volet et que la belle Mariko Okada a cette fois tendance à en faire trop, on termine la trilogie sur une bonne impression.
Troisième et dernier volet de la trilogie de mushashi, le film présente les mêmes qualités et les mêmes défauts que les autres parties. La photo est belle et la réalisation soignée, mais qu'elle indigence du scénario, c'est le très très gros point faible de cette trilogie qui trahit un peu ses promesses ! Certes ,Mifune porte le film sur ses épaules , mais les actrices féminines ne sont pas du tout à la hauteur. En bout de compte, on assiste à un manque chronique de rythme, ce qui est le comble pour un film d'action ! Cette partie est à peine meilleure que la seconde. Selon moi, la meilleure du lot est la première, " la légende de mushashi ". Globalement , la trilogie, qui au total représente plus de quatre heures trente de projection aurait gagné à être resserrée en deux heures environ. Vous comprendrez peut-être plus clairement ce que j'entends par manque de rythme. L'ensemble reste tout de même honorable.
Troisième volet de la trilogie Musashi, cette "Voie de la lumière" s'avère être moins palpitant et passionnant que les deux premiers opus. Plus lent et se centrant plus sur comment Musashi s'assagit en s'éloignant de son intrépidité, le film s'avère inégal. Quelques beaux moments (dont la scène finale) viennent relever le niveau mais on s'ennuie un peu plus que d'habitude. Cela dit, Hiroshi Inagaki sait tout de même comment s'y prendre pour mettre en valeur ses décors et ses acteurs et offre quelques scènes marquantes.
Après l’affrontement contre l’école Yoshioka ayant tourné au massacre, Musashi recherche l’apaisement mais il ne pourra pas y parvenir tant qu’il n’aura pas affronté sa némésis. C’est toujours très joli et agréable à regarder.
Dernière partie de la trilogie où l’on retrouve le héros en retraite spirituelle, apaisant son esprit guerrier, avant un duel final sublime filmé sur une plage avec un soleil couchant. La boucle est bouclée.
Ce film est plus intéressant que le deuxième volet, mais je déplore toujours autant l'écriture particulièrement maladroite des personnages, parfois très agaçants...
C'est même le cas pour notre héros, dont on peine à comprendre les errements du cœur, si ce n'est par un égoïsme qui laisse froid... Le personnage d'Otsu est très beau, mais bien malmené durant les 3 films de cette fresque, et je trouve la fin presque mesquine en nous abandonnant au milieu du gué...
Ce long métrage et le reste de la trilogie ont tout de même des atouts, mais mon appréciation reste mesurée. Je suis un peu déçu par ces 3 films qui auraient pu être bien plus attachants et passionnants dans les mains de meilleurs réalisateurs...
Finalement, c'est le charme suranné de l'ensemble qui me pousse à noter ces longs métrages de manière (très) généreuse. Les deux derniers volets méritent sans doute un bon demi point de moins...
« La Voie de la Lumière » est une très belle conclusion de la trilogie «Samouraï». De nombreuses questions laissées en suspens dans le volet précédent vont enfin être levées. On retrouve les deux prétendantes de Miyamoto Musashi, Otsu et Akemi, ainsi que son « rival » au sabre, Kojiro Sasaki. Le film s'articule autour des rapports ambigus de Miyamoto Musashi avec Otsu et de son duel à distance avec son futur adversaire. Le combat final, sur la plage, est d'une beauté formelle. Sans vouloir divulgâcher la fin, le lâcher-prise de Miyamoto Musashi après ce combat est symbolique de la rupture du barrage qui entravait la libre expression de ses émotions. La fin aurait peut-être mérité une prolongation impliquant ses retrouvailles avec Otsu et leur « réconciliation ». C'est mon côté fleur bleue. Mention spéciale à l’impressionnant Kōji Tsuruta dans le rôle de Kojiro Sasaki, l'adversaire à la fois respectueux et admiratif de son « rival ». La scène des baguettes avec les mouches a-t-elle inspiré l'une des scènes mythiques de «Karaté Kid» (1984)? WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
épisode final de la légende Musashi : c'est à la fois un peu n'importe quoi et un peu décevant, même si ça se laisse toujours regarder... Y'a plus du tout de moine funky et vraiment plus que peu de combats au sabre. Heureusement la scène finale retient toute notre attention