Avis sur Duel à Ichijoji

Deuxième volet d'une trilogie sur le légendaire samouraï Musachi Miyamoto et le plus faible des trois ; le premier souffrait de séquences de combat peu flamboyantes mais était rattrapé par un beau souffle épique. Ce qui n'est le cas ici, de gros problèmes de rythme faisant leurs apparitions peut-être conséquences d'un scénario trop bavard, trop confus, quasi-exclusivement tourné dans de mauvais décors de studio et qui met un peu trop en retrait sa très charismatique vedette Toshiro Mifune. Heureusement que l'ensemble se rattrape considérablement dans le dernier quart, promettant, heureusement à raison, un troisième et dernier volet bien supérieur.

Le premier volet de la trilogie était beaucoup plus varié et plus vivant, Musashi étant alors en lutte avec lui-même et ses proches. Mifune faisait preuve d'une grande énergie, et les péripéties vécues par notre héros étaient diverses.

Ici, tout tourne autour de quelques duels, à chaque fois plus difficiles, comme dans tout film de sabre ou manga de série B... Musashi / Mifune est davantage monolithique, comme les autres personnages d'ailleurs, tous très clichés et passablement énervants pour plusieurs d'entre eux...

Reste que la beauté des cadrages et des couleurs joue en la faveur de ce long métrage, dont la patine et le ton suranné ne manquent pas de charme.

Cette deuxième partie reprend l’arc narratif de l’affrontement contre l’école Yoshioka. Comme l’épisode précédent, c’est joli. Trop joli justement, et pas assez viscéral. Inagaki n’ose pas illustrer la violence de son héros, qui est pourtant au cœur de ses remises en question et de son évolution.

Second volet de la trilogie du samouraï et de loin le meilleur, où la quête initiatique du héros légendaire nippon se poursuit à travers les combats de sabre afin de prouver sa supériorité dans les écoles du Japon médiéval, ternie par une narration malheureusement pas très fluide.

Deuxième volet de la trilogie Musashi réalisée par Hiroshi Inagaki, ce "Duel à Ichijoji" comme il est parfois appelé est un régal. Respectant toutes les bonnes règles d'une suite, il fait plus fort avec plus d'action, plus de personnages et plus d'intrigue dense. Le résultat n'en est que plus savoureux, de nouveaux personnages apparaissent, certains font leur retour, le tout ponctué de combats au sabre parfaitement chorégraphiés. Les décors et la photographie sont toujours aussi soignés, donnant au film une dimension un peu magique. Et on ne va pas bouder notre plaisir de voir Toshirô Mifune devenir un grand samouraï.

Deuxième partie de la trilogie Samuraï d'Inagaki. Après un superbe premier film aux relents très inspirés des westerns hollywoodiens, le cinéaste tourne cette suite dans l'esprit plus traditionnel du cinéma japonais. Les cadres sont plus serrés, les décors moins grandioses sentent le carton pate des studio et l'histoire plus ciblée sur les relations entre les nombreux personnages dont les destins ne cessent de se croiser... enfin du moins pour les 2 premiers tier du film car arrivé à la scène titre du film, on repart à nouveau dans le grandiose et des scènes de combats dantesques. A voir tout comme le précédent.

Deuxième partie de la trilogie de mushashi, le film decrante si on le compare à la première partie "la légende de Mushashi ". Si on retrouve les mêmes qualités d'interprétation ( mifune est comme toujours formidable) et de réalisation, le scénario est vraiment minimaliste. En résumé : Mushashi affronte une école de samouraï, après avoir vaincu au tout début, un maître en art martial. Certes, il y a deux morceaux de bravoure dans le film ( le tout début et la toute fin), mais on est très loin de la qualité des films de Kurosawa. L'imperfection du montage et les faiblesses scénaristiques trop nombreuses, laissent la place à un manque de rythme qui affecte la tenue d'ensemble. Un film somme toute très moyen, mais plus grand public que la première partie. Par curiosité, les amateurs de la première partie pourront bien sûr le voir. Mais il n'y a rien de miraculeux ici.

« Duel à Ichijoj », le second volet de la trilogie sur Musashi Miyamoto, présente une trame beaucoup plus sombre et mélodramatique que le premier film. Le héros, qui continue son apprentissage, est de plus en plus tiraillé entre la voie de l’amour et la voie du sabre, entouré de trois « prétendantes » qui sèment la confusion dans ses sentiments assez refoulés. La performance de Toshiro Mifune en tant que Musashi est toujours aussi charismatique et impressionnante, apportant une profondeur et une intensité considérables au personnage. Le film excelle également dans sa photographie flamboyante, avec des cadrages élégants et des couleurs magnifiques. L’histoire monte progressivement en puissance et en tension avec une scène quasi finale d’un duel épique dans une rizière, rendant le combat à la fois réaliste et spectaculaire. Une suite réussie qui mène à un troisième volet où l’on a hâte de savoir comment Musashi Miyamoto résoudra le profond dilemme qui le taraude. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

c'est toujours beau. Et en plus, dans ce nouvel épisode, y'en a quelques uns qui portent des pantalons. Par contre, le moine est moins funky qu'avant, et il y a le perso cliché-réfléchi-qui-s'invente-un-rôle-alors-que-le-héros-s'en-contrefout-royal-de-son-existence qui gâche un peu...

Une excellente surprise. Je m'attendais à un banal film de combats, c'est bien plus que cela.
D'abord des images que j'ai trouvées d'une beauté hallucinante.
De très belles scènes, à la fois pleines de force, de retenue, d'émotion et de noblesse. Le thème du courage et de l'obligation de ne pas être lâche est central.
Ce contraste entre l'homme viril et des femmes subjuguées, qui ne vivent que pour l'amour de cet homme, je ne suis pas sûr qu'il réjouirait les tenants aujourd'hui du politiquement correct et de l'indifférenciation des sexes,
Mais c'est justement ça que je trouve admirable. Si on veut que les garçons deviennent des filles, il ne faut pas leur montrer ce film. Bref, c'est les valeurs des années 50.
Bien sûr, on est plus dans l'épopée et la légende que dans le réalisme, avec des combats à cinquante contre un. Mais c'est précisément ça qui est bien.
Et puis il y a cette ambiance du Japon traditionnel à nulle autre pareille.
Je commence à me demander si je ne préfère pas le cinéma japonais de ces années là au cinéma américain.

Très bonne suite de LA LÉGENDE DE MUSASHI avec beaucoup plus de combats épiques, très beaux costumes et très beaux décors.

J'adore le cinéma japonais !!!!