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Caine78
6 683 abonnés
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3,0
Publiée le 12 février 2017
J'en gardais un excellent souvenir, le revoir m'a laissé un peu plus dubitatif. Cela est notamment dû à la mise en scène très classique voire légèrement plan-plan de Kirk Douglas, s'essayant pour la deuxième et dernière fois à la réalisation suite à l'échec commercial de cette « Brigade du Texas ». En revanche, le scénario, bien troussé et malin à souhait, sort clairement des sentiers battus pour nous présenter un nouveau type de western, bien loin des héros valeureux ne reculant devant rien pour faire triompher la justice. Même la construction du récit s'avère bien loin des schémas habituels et permet de rendre l'entreprise parfois imprévisible, à l'image d'un dénouement ne manquant pas de cynisme. Dommage que Douglas la joue donc aussi modeste, le film manquant clairement de l'ampleur nécessaire qui aurait pu le faire basculer dans la cour des grands. Certains aspects, notamment l'état d'esprit des deux personnages principaux, aurait notamment mérité un traitement plus approfondi. Heureusement, Douglas « himself » en démagogue de première et Bruce Dern en bandit presque sympathique et totalement logique avec lui-même assurent plus que de raison pour donner l'épaisseur nécessaire à cet affrontement vraiment pas comme les autres... Pas un chef-d'œuvre donc, mais un western singulier faisant la part belle à son scénario et assumant jusqu'au bout un regard assez noir sur l'espèce humaine : pas mal du tout.
Dernière réalisation de Kirk Douglas et pas des moindres, ce western bien qu'il laisse présager une histoire classique, au contraire laissez-vous prendre jusqu'au bout car la fin est insolite et peu banal. Message qui sonne les cloches sur le plan des campagnes électorales.
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3,0
Publiée le 15 février 2017
Deuxième film en tant que rèalisateur, après "Scalawag", de l'une des dernières lègendes de l'Age d'or de Hollywood, Kirk Douglas! Considèrant qu'on n'est jamais si bien servi par soi-même, l'acteur mythique de "The Big Sky" et "Man without a Star" se met lui-même en scène dans un western dècalè et fort original dont on oserait presque dire qu'il refait une virginitè au genre! Le chemin de fer reprèsente ici le progrès social et tous les criminels qu'on a chargè de capturer sont dans une prison ou dans une tombe! Les acteurs s'investissent plus qu'il n'est de coutume dans une production westernienne (nous sommes en 1975) de ce gabarit! A commencer par Kirk Douglas en shèrif ambitieux et nèamoins cynique en essayant de remplir des aspirations politiques! Bruce Dern (« Toute journèe sur Terre est une bonne journèe ») n'est pas mal non plus en hors-la-loi capable et adroit! C'est bien menè, bien rythmè, bien interprètè et bien rèalisè avec plusieurs scènes spectaculaires! Et la musique de Maurice Jarre en prime...
Un western engagé et intéressant pour la seule réalisation du genre de la part du dernier des géants, Mister Kirk Douglas. Si le sujet nous emmène dans le far west, le discours a une portée très contemporaine puisqu'il s'agit entièrement d'une réflexion sur la démocratie, l'Etat de droit et la démagogie. Bruce Dern trouve ici un très beau rôle qui lui permet de s'exprimer pleinement dans la peau d'un hors-la-loi plein de malice et prêt à tout pour arriver à ses fins. Si la mise en scène traîne parfois en longueur, et que le scénario tire parfois sur des ficelles assez grosses, l'ensemble se laisse voir avec un certain plaisir, ne serait-ce déjà pour voir Kirk Douglas dans un rôle qui malmène son image traditionnelle.
Au cinéma on peut tout faire,bien plus que dans la vie ,surtout lorsqu'on est son propre producteur, mais par ce fait on n'a aucune excuse à mal agir,la liberté est dans les 2 sens:le bien et le mal.J'adore l'acteur Kirk Douglas à la personnalité et au talent exceptionnels mais je dois dire que ce que j'ai lu de l'homme et des ses comportements vis à vis des autres n'est pas à son honneur.En tout cas ce film ne reflète que ses mauvais cotés et confirme son caractère nègatif et tyrannique.Il n'y a dans son film que des salauds ou des salopes,des tueurs,des lâches,des ignobles; l'atmosphère y est irrespirable.Les mentalités sont désespérantes au point d'en devenir caricaturales et le réalisateut n'hésite pas à imaginer l'invraisemblable pour nous démontrer qu'il n'existe aucun échappatoire au destin maudit des humains.La mise en scène est moyenne sauf pour tout ce qui se passe avec le train qui a une certaine classe cinématographique.Kirk Douglas fait partie de ces gens qui n'ont jamais du se rendre compte de leurs limites,il aurait mieux fait de rester sous la direction des Kazan,Minnelli,,Curtiz, Vidor,Fleischer ,Sturges,Hawks,Kubrick et...je ne peux tous les nommer, plutôt que de se lancer dans l'analyse de la condition humaine...Au fait ,pourquoi n'a t-il jamais tourné avec John Ford ce grand humaniste? Pourtant ses films en tant que producteur sont plutôt des réussites notamment "le phare du bout du monde" d'une rare originalité.
Mis a part la fin qui m'a fortement déplu, ce film ne méritait pas le cuisant échec commercial qu'il a connu. C'est dommage car je suis persuadé que Kirk Douglas aurait pu également apporter quelque chose au cinéma en tant que réalisateur...
Ou lorsqu'on détourne l'idée de justice pour son profit personnel... Réalisation plutôt curieuse que l'on doit ici à l'immense Kirk Douglas, lequel s'octroie un premier rôle, certes, mais qui s'avère très ambivalent du fait de ses motivations. Pas spécialement génial sur le plan de la réalisation mais avec néanmoins quelques bonnes idées dans les scènes d'action, le film est une réflexion assez astucieuse sur l'ambition et le pouvoir, et Bruce Dern offre une contrepartie appréciable. Le Technicolor vivait un peu ses dernières heures, tout comme ce style de western à l'ancienne, mais ça reste encore intéressant.
L'histoire se distingue par son approche innovante du genre western. Le marshall Howard Nightingale (joué par Kirk Douglas) poursuit le célèbre bandit Jack Strawhorn (Bruce Dern) dans le but de renforcer sa campagne pour le Sénat du Texas. Mais à mesure que le film avance, Nightingale est révélé comme un opportuniste égoïste, tandis que Strawhorn, bien que criminel, devient un personnage presque sympathique. Douglas livre une performance solide en tant que marshall narcissique, mais c'est Bruce Dern qui brille vraiment dans le rôle du bandit astucieux. Le film subvertit les conventions du genre en transformant progressivement le héros en méchant et vice versa, ce qui maintient l'intérêt du spectateur. Malgré quelques longueurs et des performances secondaires inégales, « Posse » reste une addition intéressante et originale au genre western, avec des scènes d'action bien réalisées et une critique subtile de la politique et de l'ambition. WHITE FINGERS, votre Marshal de l’Ouest. Retrouvez mon amour du Far West dans les romans WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).