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inspecteur morvandieu
37 abonnés
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2,0
Publiée le 29 mars 2024
Toute cette agitation autour d'un trésor nazi est un peu vaine. Dans les rues et sur les plages de Bonifacio, des querelles d'espions déterminent une action certes fantaisiste mais répétitive et superficielle au cours de laquelle français, russes et anglais tentent d'arracher aux derniers témoins le secret de la cachette du trésor. Règlements de compte pour rire, fusillades parodiques, bons mots plus ou moins subtils constituent les éléments comiques principaux d'un scénario finalement plus désordonné que dense. Entouré de Robert Dalban, fidèle homme de main, et de Maurice Biraud, en souffre-douleur qui rappelle le cave de Gilles Grangier, Paul Meurisse fiat son numéro d'espion distingué, prestation au demeurant très plaisante quoiqu'un peu esseulée. Ses attitudes aristocratiques, son flegme et sa courtoisie à toute épreuve, ses aphorismes très personnels font du commandant Dromard, dit le Monocle, un estimable personnage de comédie. Dommage qu'il ne rencontre pas un meilleur sujet.
Le 2ème de la série, pour les fans de Paul Meurisse et Robert Dalban. Mise en scène approximative, comme toujours chez Lautner, et interprétation poussive de Biraud, absolument pas crédible dans le rôle d'un artiste idéaliste. Les deux actrices Elga Andersen et Gaia Germani sont des faire-valoir séduisantes mais trop fugitives.
Film d'espions internationaux en Corse à la recherche d'un trésor nazi. J'ai apprécié les dialogues et l'humour. Plus les bruitages des armes, dignes de Georges Lautner et déjà utilisés dans d'autres films. Le déroulé est un peu long mais l'intrigue semble avancer avec l'élimination de certains concurrents. Cela tourne davantage au film d'espion avec un humour léger qu'à un véritable film humoristique. Bien que j'aurai préféré un vrai mélange des deux car les mimiques et le ton de plusieurs personnages laissent à penser le manque de sérieux dans le jeu, mais pas suffisant. Pas mal, sans plus.
Les films anciens sont souvent des valeurs sûres, Meurisse, Dalban, Lautner à la réalisation et aux dialogues, voilà qui présageait une bonne comédie d'espionnage, mais hélas ce deuxième opus de la trilogie soufrent de terribles longueurs, d'un gros problème de rythme et d'un jeu assez déroutant de Paul Meurisse, lent, raide, un peu trop distancié et sur-joué, voire parfois ridicule, qui n'aide pas à nous faire accrocher à l'univers du Monocle. Le cinéma français des années soixante et Georges Lautner nous ont habituées à bien mieux.
Dans la lignée du premier, mais avec moins d'improvisation et quelques petites longueurs (Schlumpf au bistrot), on voit moins Elga Andersen et c'est dommage. Dalban remplace Marin, c'est très différent mais ça passe bien, et puis il y a Maurice Biraud démontrant encore une fois son immense talent, mais c'est bien sûr Paul Meurisse qui tient la vedette avec des moments savoureux, il faut le voirspoiler: danser le twist ou dialoguer en charabia avec Biraud sur l'art avant de l'assommer à coup de marteau . Les scènes sous-marines sont très jolies. Une scène semble coupée juste avant la conclusion mais puisqu'on est dans l'absurde ça n'a pas grande importance.
Un Lautner un peu mollasson malgré une multitude de rebondissements et quelques bons dialogues. Heureusement Paul Meurisse offre une interprétation décalée savoureuse.
Deuxième opus de la série et sans doute le plus faible des trois. Tout ça est bien mollasson et Meurisse avec son jeu décalé a bien du mal à servir un scénario très léger pour ne pas dire plus. Les poursuites sont nombreuses et interminables. Bien sûr on a plaisir à voir Meurisse maltraiter son « Poussin » joué par un Robert Dalban fidèle à sa réputation de cabochard. Malgré tout on s’ennuie un peu. Enfin Sonia aime ça et c’est le principal. Meurisse devait être ravi du succès de la série qui lui permettait de payer ses impôts et de côtoyer des starlettes qu’il devait parvenir à se mettre sous la dent pendant le tournage. C’est pour cette raison qu’il s’est fâché avec Lautner après le « Monocle rit jaune » où on lui avait imposé Barbara Steele égérie du bis italien qu’il ne trouvait pas à son goût. Snobe et difficile le monsieur !!!. A noter une réplique irrésistible : « Vous nous direz quoi faire ? » , « N’importe quoi comme d’habitude ». Rien que pour ça le film méritait d’être fait.
Paul Meurisse est un grand acteur, cet oeil du monocle le prouve bien. Avec la participation de Robert Dalban et grâce à des dialogues dignes des meilleurs Audiards, Georges Lautner nous livre LE pendant à son propre chef d'oeuvre "les tontons fligueurs".
Bien meilleur que l'opus précédent, plus d'action plus de dialogues savoureux. Fusillades et coups fourrés multiples, un scénario pas mal du tout, jolie réussite.
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3,0
Publiée le 25 janvier 2011
Un agent secret èlègant, ironique et français, dit "le Monocle", dans la deuxième sèrie de ses aventures...Pastichant le cinèma d'espionnage, Georges Lautner rèalise un film dans lequel les gags fusent! Les mèchants tombent et le dèlire l'emporte sur le vraisemblable! Les dialogues sont signès Jacques Robert, coscènariste du film! Pieds-Nickelès ou faux James Bond, tous ces personnages croustillants sont bien interprètès par des seconds rôles regrettès, de Maurice Biraud à Robert Dalban! En tête de distribution, enfin, l'aristocratique Paul Meurisse, dans le rôle du Monocle! L'allure badine, le verbe ironique, il porte le revolver comme un bouquet de pâquerettes mais ne rate jamais ses coups! Même ses ennemis le trouvent irrèsistible! ils ont bien raison...
Où l’on retrouve le commandant Dromart, alias Paul Meurisse, à la recherche d’un trésor d’or et de documents enfoui par les nazis dans une grotte de la région de Bonifacio. Le film pourrait s’appeler « Bonifacio, nid d’espion », car tous les services secrets sont à la recherche de ce trésor dans cette aimable fantaisie. Le premier quart d’heure est très réussi : séquence concise de 1943, retour du survivant, enterrement, cela rompt avec le premier monocle. Mais hélas, après, on en retrouve les principaux défauts : prédominance du verbe, extrême longueur des scènes (la palme étant donnée à celle du restaurant aux interminables préliminaires et à l’action confuse), académisme de mise en scène, rôles féminins nunuches au possible. Le scénario est des plus classiques, la fin en étant curieusement tronquée : un raccourci incongru enchaîne la vision d’un homme entrant dans un sous-marin et des adieux à Orly. Tout comme pour « le monocle noir », quelques bons cadrages, quelques bons mots, mais l’humour est pesant, principalement à cause de Maurice Biraud qui en fait des tonnes. A voir faute de mieux pour l’élégance de Paul Meurisse déclamant des vers, les combats sous-marins, la beauté des falaises de Bonifacio.
Pour les fans de Paul Meurisse et de Georges Lautner. Le héros est très attachant et les dialogues assez savoureux, mais l'ensemble reste trop léger, du coup on s'ennuie un peu. Certaines répliques sont jouissives, par exemple celle sur l'Elysée.