Votre avis sur Le Lauréat ?
5,0
Publiée le 28 juin 2021
Pas facile d'èpuiser les richesses de cette oeuvre consacrèe aux plaisirs de la jeune gènèration des 60's qui nous donne encore aujourd'hui le même plaisir après plusieurs visions. Et si on devait garder qu'une scène, ce serait celle dans l'èglise. L'ensemble tèmoigne d'un tel savoir faire de la part de Nichols qu'à la fin on n'en redemande. Superbe B.O de Simon & Garfunkel...
5,0
Publiée le 1 octobre 2017
Un mot : plaisir. Non, bien d'autres en réalité : provocateur, jubilatoire, réjouissant... Revoir « Le Lauréat » au cinéma est une géniale occasion de redécouvrir les vertus d'une œuvre ayant à peine vieilli, merveille de construction donnant la part belle à des personnages inoubliables, portrait d'une Amérique hypocrite, cachée derrière des valeurs morales que le film se plaît à exploser avec bonheur 100 minutes durant. Que ce soit ce héros au comportement souvent irrationnel (débuts fracassants de Dustin Hoffman), cette jeune femme timorée face à une situation complexe et surtout l'inoubliable Mrs. Robinson (Anne Bancroft, au sommet de son art), presque touchante de cynisme et de férocité, Mike Nichols dresse une galerie de portraits complètement à contre-courant de ce qui était fait à l'époque, avec beaucoup d'ironie mais non sans tendresse, le brio des situations, du découpage, du montage, donnant au « Lauréat » un ton assez unique, profondément innovant. D'une intelligence rare dans sa subjectivité comme dans ses dialogues aussi économes qu'efficaces, le film multiplie les scènes cultes, les audaces, à l'image de la première tentative de séduction ou ce dénouement hallucinant spoiler: faisant voler en éclats la sacro-sainte institution du mariage à coups d'images inoubliables (le crucifix bloquant la porte de l'église)
. Alors quant en plus la bande-originale signée Simon & Garfunkel est l'une des plus sublimes des 60's (« The Sound of Silence », « Scarborough Fair », « Mrs. Robinson », difficile de faire mieux...), impossible de ne pas s'émerveiller devant une œuvre toujours aussi libre et moderne 50 ans après : indispensable.
5,0
Publiée le 4 juillet 2007
Pour la BO tout a été dit, parfaite. reste le film en lui-même, parfait également, un trio amoureux classique (mais dans le grand sens du terme), efficace, avec un casting au diapason. Moins choquant aujourd'hui il n'en demeure pas moins que ce film n'a pas de défaut majeur à part peut-être le manque d'émotion forte pour notre jeunesse actuelle plus habitué à "Ken Park" et consort... Ce film prouve pourtant qu'il n'ait nul besoin de choquer pour réussir un merveilleux film.
5,0
Publiée le 31 décembre 2008
Bien des années après, l'éfficacité du scénario, la sophistication de la mise en scène, la qualité de la musique (Simon & Garfunkel) et le charisme des acteurs sont toujours aussi réjouissants. Dustin Hoffman excelle en étudiant qui perd sa timidité (et sa virginité). Le Lauréat est une chef-d'oeuvre.
5,0
Publiée le 12 janvier 2010
Un grand classique à ne pas louper! Super Dustin Hoffman !
5,0
Publiée le 5 septembre 2017
Un chef d'œuvre . Dustin Hoffman incarne un jeune étudiant. Anne Bancroft interprète une cougar. Un très beau film qui décode les codes d'Hollywood de l'époque.
5,0
Publiée le 9 août 2007
LE LAUREAT a un charme fou, insufflé par des acteurs tout aussi charmants, charismatiques et séduisants : Dustin Hoffman, entouré des délicieuses Anne Bancroft et Katharine Ross, et bercé par une musique désormais culte, de Simon & Garfunkel, qui en fait un marivaudage doux-amer, délicat et délectable ! Un chef d’œuvre, une œuvre culte en puissance, gentiment provocante, surtout pour l’époque, mais qui a conquis toute une génération, et qui continue à conquérir un large public.
5,0
Publiée le 1 septembre 2010
Un incroyable film de Mike Nichols, avec Dustin Hoffman (doublé en VF par Patrick Dewaere !), au tout début de sa carrière, et dans l'un de ses meilleurs rôles. L'acteur apporte énormément au film, il est simplement parfait dans la peau d'un personnage fascinant et complexe, qui évolue beaucoup... Un tres grand film, mis en scene magistralement avec des plans particulièrement intéressants, la bande-originale est signée Simon & Garfunkel, donc absolument sublime, qui met superbement en valeur les émotions procurées par de nombreuses scène de ce petit chef d'oeuvre. On a affaire a une œuvre d'une tres grande intensité, et particulièrement émouvante, un film tres profond et tres sincère, plein de bonheur, de légèreté avec une petite pointe d'humour. Superbe, un grand chef d'oeuvre !
5,0
Publiée le 3 août 2013
les acteurs sont absolument magnifiques. leur dégaine est parfaite comme la réalisation de mike nichols et la musique de simon and garfunkel. bouleversant anne bancroft en femme névrosé qui entame une relation avec un jeune diplômé complètement déboussolé en 1967 je comprends que sa est fait débat! la scène de fin que dire la plus grande fin possible il me semble. comique et tragique une romance comme on en fait plus.

1 an après cette critique mon regard est plus sombre je vois beaucoup moins de poésie et bien plus de tristesse dans ce lauréat. je l'est vu d'une autre manière mais mon amour pour celui-ci reste intact. les images et la réalisation de nichols est orgasmique tout comme ces acteurs.
5,0
Publiée le 17 juillet 2013
Je viens de finir The Graduate, il est 23h28.

Enfin je l'ai fini il y a une bonne trentaine de minutes mais j'essaie de redescendre un peu. Mes yeux sont humides, très humides mais aucune larme n'a coulé attention. The Sound of Silence de Simon & Garfunkel résonne dans mon salon pour la sixième fois d'affilée, presque sans interruption.

SPOILERS à venir !!!

spoiler: Comment pourrais-je parler de ce film, The Graduate? Le lancer en espérant passer un moment sympathique c'était prévu, le finir au bord des larmes ça en revanche ça ne l'était pas. On commence ce film avec un certain Dustin Hoffman, quasiment inconnu à l'époque, qui se laisse guider par un tapis roulant dans un aéroport, revenant avec son diplôme dans les valises. Musique aidant, j'ai déjà adoré l'introduction. Par la suite, j'étais presque Dustin Hoffman, je vivais la scène avec lui. Ce jeune homme cloisonné socialement, prisonnier de cette société. Je repense à ce passage dès le début du film où Ben, Dustin Hoffman donc, tente de s'éloigner de la réception donnée en son honneur. Ce passage est un plan-séquence qui ne le lâche pas d'une semelle, il veut s'enfuir, la caméra le suit, les invités l'abordent sans cesse, alors qu'il est sur le point de s'échapper il est abordé de nouveau, il se retourne, est de nouveau abordé, plus que jamais il veut s'enfuir... Mais tout ça n'est dit par personne, pas de voix-off, rien. C'est juste l'image qui nous parle, rarement on verra une mise en scène aussi adaptée à son sujet: l'enfermement. Non seulement c'est beau mais en plus c'est intelligent et ça fourmille d'idées. La première rencontre avec Mrs Robinson nous plonge dans le même état que le jeune Ben. Déstabilisé, intrigué, apeuré et tenté. De l'image naît le désir, désir qui envahit le jeune homme qui pour la première fois goûtera aux plaisirs charnels. Ce qui semblait le libérer l'enfermera de nouveau au contraire. D'abord parfaitement soumis aux carcans de la société, puis soumis à ceux de cette femme, on sentira ce vent de liberté animer le jeune Ben qui suivait parfaitement l'ordre établi (ou n'importe quel ordre qui venait se mettre sur son chemin) et progressivement on le verra sortir de cet état d'asservissement. 0H08 déjà? Oula, il faut dire aussi que The Sound of Silence tourne au moins pour la quinzième fois et je plane littéralement, je retourne dans ce chef d'oeuvre (oui oui appelons un chat, un chat). Puis ce film brasse aussi un peu toutes les émotions. Tantôt drôle (cette surprenante combinaison, la scène de l'hôtel, tantôt dramatique (la scène de la révélation à Elaine), juste prenant pour ma part. Au fur et à mesure que je sentais le personnage renaître, je m'accrochais de plus en plus à lui. Une véritable empathie s'est développée en somme. Le personnage semblait agoniser dans son cloisonnement socio-familial, il se libérera, tombera amoureux de la fille qu'il a revu récemment après avoir voulu tout gâcher volontairement pour une simple histoire de cul. La dernière demi-heure est mémorable (au même titre que le reste du film ne nous méprenons pas). Tout s'enchaîne rapidement, Ben veut prendre les décisions seul... Et vite, il faut rattraper le temps perdu, vivre sa vie. Il va épouser Elaine annonce-t-il à ses parents. Elle ne le sait pas encore? Tant pis, je fonce. Ce film ne vise pas le réalisme à mon sens, la décision peut paraître précipitée mais vu le degré de qualité de la mise en scène je pense que tout cela reste une belle métaphore de la soif de liberté. Nichols osait carrément la métaphore au premier degré avec cette fabuleuse séquence où Hoffman est forcé d'entrer dans une piscine en combinaison d'où il n'entend rien, poussé au fond par ses parents. L'obligeant à bien suivre l'ordre établi pour ne pas y échapper. Putain ce que c'est brillant, que ce soit au niveau du propos ou de la mise en scène. Je crois que ce qui m'a définitivement séduit c'était de voir ce film partir en roue-libre avec un côté quasiment nihiliste qui repousse tous les codes de la romance habituelle. La scène du mariage à la fin m'a définitivement terrassé. Il y a une intensité émotionnelle qui se dégage de cette séquence... C'est vivant, et ça fait du bien de voir des personnages vivre au cinéma. Le plan final les montre tous deux assis au fond d'un bus, cette société les regardent bizarrement, ils s'en foutent, ils sont jeunes, ils voient devant, ils voient vers l'avenir. Fin du film, The Sound of Silence continue de résonner. Je reste dans l'intensité de la scène finale sans redescendre immédiatement. Je vis encore le film. Et au fond, au même titre qu'un Ben Braddock qui ressent des émotions et prends des décisions spontanément, je tombe spontanément amoureux de ce film. Il est 0h25, mes paupières sont lourdes mais je me sens revivre moi aussi, et pourtant je vivais très bien jusque là et les jours précédents furent excellents aussi. Puis je suis de ce genre de personnes qui veulent vivre à leur façon, je suis de ce genre de personnes qui se défoncent par amour, je suis de ce genre de personnes qui au fond n'ont pas envie de refouler leurs émotions. Et ce film m'a particulièrement parlé. Loin d'être un bête porte-étendard de l'anti-conformisme, The Graduate est un hymne à la vie, un hymne à l'espoir. Le genre d'oeuvre capable de me marquer jusque la fin de mes jours et de me donner envie de vivre, d'aimer, sans regarder derrière...
5,0
Publiée le 27 mai 2015
Un classique du cinéma Américain, une petite perle du cinéaste Mike Nichols datant de 1969 !! On connait tous l'histoire sur madame Robinson, la musique de Paul Simon très agréable avec des chansons mythiques "A son of silence" et "Mrs Robinson" qui retentissent dans les oreilles. "Le lauréat" raconte l'histoire d'un jeune étudiant qui se cherche dans sa personnalité qui rencontre donc Madame Robinson, une belle femme mariée, amie de ses parents et mère d'une jeune fille, qui lui fait des avances que le jeune garçon cédera à ses charmes en se voyant plusieurs fois en intimité. Le jeune homme aura aussi un penchant pour sa fille ce qui compliquera les choses. Beaucoup de films se sont inspirés de ce long métrage et copié par la suite comme "American pie" ou "La rumeur court" de Rob Reiner par exemple mais le film de Mike Nichols marque son empreinte originale du genre avec beaucoup de réussites, c'est l'initiateur, pas de fausse note, des images cultes, c'est léger et en même temps prenant. C'est le premier role de Dustin Hoffman (je crois) au cinéma qui est ici grandiose avec à ses cotés la sensuelle Anne Bancroft toujours sexy pour son age et la belle Katharine Ross. Ce film est un chef d'œuvre.
5,0
Publiée le 10 février 2019
En 1960 paraissait "Rabbit, Run", le chef-d'oeuvre de John Updike, qui marqua durablement sa génération. Sept ans plus tard sort sur les écrans américains "The Graduate".
Benjamin Braddock est un avatar de Harry Angstrom. À l'instar du héros updikien, il se cherche constamment, fuit la réalité, ses devoirs, ses responsabilités. L'eau lui est constamment associée, ce qui en fait une créature marine, étrangère, constamment en décalage avec les événements de sa vie, qu'il habite passivement, qu'il contemple en spectateur, même lorsqu'il s'efforce du contraire.
Ainsi, après avoir eu une aventure "malgré lui" avec Mrs Robinson, tient-il à prendre les rênes de son destin, croyant trouver dans l'amour qu'il porte à la jeune Hélène une raison d'exister. Il lui affirme sa flamme d'une manière extrême, extravagante, prêt à tout pour la conquérir. Mais une fois qu'il y aura réussi, la dernière séquence du film nous le montre aussi absent au réel (et à sa femme) qu'au début du film. Il se cherche toujours. C'est un idéaliste et un rêveur. Aucune réussite sociale ou maritale, jamais, ne pourra le contenter. Il continuera de fuir comme il l'a toujours fait, à l'image d'Angstrom, perpétuellement insatisfait, en quête d'un impossible, indéfinissable Graal.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 7 novembre 2012
Drapé dans les notes de Simon et Garfunkel et diablement magnétique, un véritable chef d'oeuvre de simplicité, de justesse, de ton et j'en passe. De ces films comme on en fait plus.
5,0
Publiée le 13 janvier 2011
Un chef-d'oeuvre cultissime de Mike Nichols,un classique du cinéma.Dustin Hoffman est génial dans l'un de ses premiers grands roles,Anne Bancroft est très bien en manipulatrice et Katarine Ross est génial.Un scénario excellent,une mise en scène parfaite et une BO culte et génialissime.
5,0
Publiée le 5 septembre 2023
Il est des films qu’il convient de revoir à différentes périodes de sa vie et c’est le cas de « Le lauréat » de Mike Nichols sorti en 1967 et revu en version restaurée 4 K dans le cadre du « Festival play it again ».
Peut-être parce que trop jeune ou trop prude, je n’avais pas à l’époque saisi la pertinence de certains dialogues et surtout je n’avais pas compris que Ben (Dustin Hoffman) était malgré son parcours sans faute à l’université, en rupture avec le mode de vie de ses parents, le fameux american life of way. Ce souhait inconscient symbolisé par l’aquarium et caricaturé par la tenue de plongeur, est même clairement exprimé « Je pense à mon avenir et … je voudrais qu’il soit différent ». Cette « audace » associée à celle de l’avant dernière scène du film où Ben après avoir été littéralement « crucifié » par la cérémonie de mariage d’Elaine – la fille de la fameuse Miss Robinson, épouse du patron de son père - se bat dans une église presbytérienne à l’aide d’une croix et en condamne la porte pour permettre aux 2 tourtereaux de s’enfuir, fait de ce film un excellent témoignage de l’évolution des mentalités dans la fin des années 60 aboutissant aux USA au rejet de la guerre du Vietnam, aux revendications des noirs symbolisées par Martin Luther King (assassiné en avril 1968) … Malgré cette « impertinence » ce film a eu un très grand succès auprès du public (CA de 104 472 000 $ aux USA et 812 000 spectateurs pour la première année de sa sortie en France) et on comprend que Steven Spielberg ait dit de ce film « culte » couronné par de nombreux prix qu’il a représenté une véritable révolution dans le cinéma Hollywoodien.
Enfin, comment ne pas rester « hanté » par la musique interprétée par Simon et Garfunkel ?
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