Votre avis sur Le Lauréat ?
3,0
Publiée le 21 juillet 2010
Ah,le fameux "Lauréat"(1967)qui traverse les époques avec la plaisante découverte de la sexualité d'un jeune diplômé de Harvard dans les bras d'une femme d'âge mûr névrosée.Quand Ben rencontre Mrs.Robinson,sa gaucherie le rend touchant,et la bourgeoise recherche des substituts à sa vie morne.L'affaire se complique lors du retour de sa fille Elaine,elle aussi éprise de Ben.Le film fit un certain scandale à l'époque alors que la révolution sexuelle tardait à faire sa place.Surtout les rapports intergénérationnels.Anne Bancroft donne un côté hautain et pathétique à son personnage,et fit pour beaucoup dans l'imagerie collective de la femme à la double vie.Dustin Hoffman,parfait de maladresse,est dans le rôle qui lancera ses 40 années de carrière.Mike Nichols dévergonde la classe moyenne américaine et éclate l'image de la femme au foyer bien sous tous rapports des années 50.Le film entend s'adresser aux jeunes idéalistes baby-boomers,et cette orientation trouve sa quintessence dans la bande-son intégralement composée par Simon et Garfunkel,idoles funks de la période.Une jeunesse qui apprend que rien n'est écrit,qu'il est possible de sortir du carcan familial,d'être libre avec ses choix et ses sentiments.Toute une époque.
3,5
Publiée le 17 septembre 2015
Le lauréat : Cela faisait longtemps que je voulais regarde ce film qui a révélé Destin Holfman au grand jour car déjà, le scénario m’intrigué et on m’avait dit le plus grand bien de la réalisation. Et il faut dire que le scénario est assez surprenant, enfin c’est en deux parties. Car au début, cela peut s’associer a une comédie dramatique avec des scènes plutôt cocasseq tout en restant sérieux ce qui malheureusement interdit le film a s’envolé car on reste dans cette spirale sérieux. Mais au début, ça va encore et c’est même plutôt marrant a suive et même intelligent et osé pour l'époque. Car, c’est un jeune homme un peu timide qui ne sait pas quoi faire après ses longues études. Et après qu’une femme mariée l’est« chauffé », il va être son amant mais ça le gêné un peu au début tout le coté cocasse et amusant de la situation. Mais après, il va tomber amoureux de la fille de la femme et sa va pas plaire a la mère. Donc jusque la, tous va bien mais après, le film va partir dans un délire qui correspond bien au film mais on s’attendait pas a ça, même la fin est assez surprenante. Mais globalement, ça se laisse regarder avec grand plaisir. De plus, les acteurs sont impeccables, surtout Destin Holfman qui est très juste dans ce rôle. Ensuite, autre point important du film, sa mise en scène qui est classique mais très astucieuse avec pas mal de zoom plutôt bien placé mais surtout un montage très créatif a un moment, quand il découvre la femme nu au début du film, ou on a des plans subliminale du corps de la femme car il jeté juste un rapide coup d’œil gêné, c’est très bien trouvé ce plan/montage la. Et pour finir, un point assez barbant c’est les musiques, elles sont très bien choisit mais on les entend trop souvent d’affilé et les mêmes, il y en a que deux ou trois différents et c’est assez soulant mais bon. Donc voila, très bon film du genre, je m’attendais personnellement a légèrement mieux mais c’est que moi, mais je suis ravi de l’avoir vu car c’est sympa a voir.
3,5
Publiée le 19 janvier 2014
Un film des années 1960 qui fait, avec une réjouissante férocité, la satire des mœurs américaines, un thème novateur et osé à l’époque. Une comédie dramatique charmante et intelligente, soignée et dynamique. Dustin Hoffman, pour son premier rôle, est impeccable de justesse et de naturel. Par ailleurs, la BO de Simon & Garfunkel est superbe. Une romance qui apparaît comme l’un des films phares et précurseurs du Nouvel Hollywood !
3,5
Publiée le 9 mars 2014
Film osé et controversé à l’époque, et surtout qui mis fin à quelques conventions Hollywoodiennes autour de la femme mariée, du sexe et de l’image de la mère dans les banlieues résidentielles Américaines. Pourtant, si par ses thèmes « Le Lauréat » peut paraitre dépassé aujourd’hui, le film a bien vieilli. Le scénario est bien écrit et nous offre de bons rebondissements et la dramaturgie est présente, les dialogues sont excellent et la mise en scène de Nichols est bonne et originale. Il traite intelligemment de tous ses thèmes, détruisant plusieurs mœurs et convention. Simon & Garfunkel font des merveilles pour la musique, notamment avec les excellents « Mr Robinson » et « The Sounds Of Silence ». Et puis Le Lauréat marche aussi grâce à ses interprétations, Dustin Hoffman est parfait dans le rôle principal et Anne Bancroft, qui n’a que 6 ans de plus que Hoffman, est séduisante et superbe dans le rôle de la mère. Certaines scènes sont encore aujourd’hui aussi célèbres que le film et mythique. A la fois intelligent, charmant, marrant et dramatique « Le Lauréat « est une réussite.
3,5
Publiée le 17 septembre 2015
En 1967, Mike Nichols éreinte l'image de la famille américaine modèle avec "The Graduate", comédie grinçante qui traite à la fois d'une histoire d'amour entre Benjamin, un jeune homme en plein doute (Dustin Hoffmann), et Elaine ,une jeune étudiante (Katharine Ross), et une histoire d'adultère entre la mère de la jeune fille et ce même Benjamin. Séduction, chantage et jalousie sont évoqués par Nichols, qui casse par instants sa mise en scène classique par des inspirations formelles singulières et une accélération du rythme, elle-même associée à l'utilisation de la musique et ses deux mémorables chansons:"The Sound of Silence" et "Mrs. Robinson". Et si son ambiance décalée et son ton narquois sont assez plaisants, ils empêchent l'apparition d'une émotion, un paradoxe puisque le film raconte une histoire qui parle essentiellement d'amour et de désir sexuel. Seule la dernière scène regarde véritablement ses personnages dans les yeux, une sincérité bouleversante quasi inexistante sur un ensemble dont je respecte le parti pris caustique. "The Graduate" reste un film atypique qui vaut le détour.
3,0
Publiée le 22 janvier 2019
Ce film a une histoire forte, il a provoqué de nombreuses réactions positives lors de sa sortie notamment auprès des jeunes étudiants qui pour la plupart auraient aimé être à la place de Benjamin. Les conversations sur ce sujet ont bien duré une dizaine d’année, c’est dire. En le revoyant en 2019, je trouve qu’il a gardé tout son charme malgré le changement complet des mentalités américaines décrites dans les films actuels. Il demeure particulièrement vivant et son humour n’a pas vieilli car il est d’une agréable finesse. Il est pour beaucoup dans le parcours de Dustin Hoffman. Ainsi sa carrière a démarré à 30 ans et il a été ensuite de plus en plus apprécié malgré quelques moments d’oublis. C’est une vraie comédie de mœurs déjantée avec un début dont il est difficile de ne pas voir l’érotisme malgré les efforts de Nichols pour le rendre moins réaliste.
3,0
Publiée le 12 mars 2014
C'est efficace certes! Certainement assez détonant a une époque, sûrement révulsant, choquant pour beaucoup! Voir même scandaleux! Mais l'évolution des mœurs fait que le sujet du long métrage ne fait plus l'effet escompté! Reste une mise ne scène efficace, très seventies, appuyée par la musique de Simon and Garfunkel, dont les transitions sont magistrales et qui dégage une ambiance mélancolique, sécurisante et agréable!
3,0
Publiée le 12 février 2020
Le Lauréat, un film culte, dont tout le monde ne peut s'empêcher de compléter l'évocation par une petite improvisation de "Mrs. Robinson", la célèbre chanson de Simon and Garfunkel. Sauf qu'il est étrange qu'on se souvienne l'y avoir entendu : elle n'apparaît que trente seconde sous une version différente de celle qui tourne à la radio, et The Sound of Silence est, quant à lui, diffusé en intégralité trois fois ! Mais il faut croire que la sublime Mrs. Robinson a assez d'atouts pour ne nous faire suriner que son nom, encore et encore... Nous voilà à la place de ce jeune homme envoûté par l'amie de ses parents, cette dernière lui interdisant de fréquenter sa fille (dont le jeune homme s'enticherait bien...plutôt que la mère colérique). Un fait amusant : en réalité Dustin Hoffman n'avait que 6 ans de moins qu'Anne Bancroft, on en déduit que la piscine aide à rester jeune. La dolce vita fleure bon dans ce film, le côté provocateur est assez peu choquant au final puisqu'à l'époque une "cougar" (surtout mariée) impressionnait, mais plus aujourd'hui. Dommage que le film soit si redondant (toujours les mêmes scènes de piscine et de lits...) et bavard, car le final est assez inattendu. Si la première partie de film est assez convenue avec Mrs. Robinson, la dualité avec la fille apporte du piquant à l'intrigue. Au moins la bande-originale est un régal.
3,0
Publiée le 16 janvier 2016
Sans aller jusqu'à parler de film culte, on peut dire du Lauréat que c'est une bonne comédie. Avec une super BO.
3,5
Publiée le 26 avril 2017
Les chansons de Simon and Garfunkel présentent sur la bande annonce de The Graduate sont devenus plus cultes que le film, même si ce dernier ne laisse pas sa part au chien... Il faut avouer que "And here's to you Mrs Robinson, Jesus loves you more than you will know..." pour l'inédit et la vraie écrite pour le film, c'est tellement le minimum vital. La fraicheur des sixties doublée par une histoire d'amour originale et moderne pour l'époque (sous fond de mise en avant du phénomène M.I.L.F. avant l'heure.. ah!), le tout avec le flegme et la gaucherie d'un nouveau jeune bientôt acteur incontournable, Dustin Hoffman. L'étudiant désœuvré rencontre l'épouse malheureuse et s'en suit une liaison peu constructive. Sauf que c'est sans compter sur la fille de cette dernière, que notre cher protagoniste ne pourra s’empêcher d'en tomber amoureux. Même si l'idylle demeure difficile à croire tant les deux jeunes gens font mal passer la tension de leur amour à l'écran (l’actrice jouant la mère, Anne Bancroft, étant pour beaucoup pour la dose de sensualité de The Graduate), cela brise un peu les codes de la famille bourgeoise des années 60 et met un peu de rock'n'roll dans la vision bien terne de la femme au foyer. Aaah l'âge des femmes à Hollywood c'est toujours une bien triste affaire, et ne date pas d'hier, Anne Bancroft n'a que...6 ans de plus que Dustin Hoffman. On comprend qu'elle soit si "bien conservée", on est loin du "double de son âge". Mike Nichols révolutionne la comédie romantique avec des données bien peu romantiques.
3,5
Publiée le 24 mai 2021
Film culte parait-il, je comprends pourquoi vu le thème (l’amour interdit), mais beaucoup moins en visionnant l’ensemble. La première chose qui m’a dérangé est la façon de tourner. En effet, le cadreur passe son temps à bouger et à montrer des trucs inintéressants de façon bizarre. C’est ce qu’on appelle des longueurs inutiles n’amenant rien à l’histoire ni à l’intrigue, rallongeant la durée de la production pour rien à part pour ennuyer. Comme le tout n’est pas non plus le plus palpitant ça plombe. Cela est dû à une histoire déjà vu et revue, pas à l’époque j’en conviens, mais ce n’était pas de l’inédit non plus. Si on rajoute que la trame est très classique, le scénario également, on devine plus facilement la fin et on a l’impression de ne rien avoir à récupérer dans ce long métrage. Même la mise en scène est chaotique par moments notamment parce que le rythme est lent et trop souvent coupé.
Sauf que ce serait compter sans le jeu des acteurs : excellent, même sans le son on devine les intentions (ou non-intentions au début) de Dustin. Couper le son serait dommageable aussi pour la BO de Simon et Garfunkel : splendide, surtout le thème Ms Robinson souvent répété mais sans lasser. Le casting n’est pas en reste puisque les autres comédiens jouent juste, aidés par des dialogues ciselés (bien que patauds parfois, même en ces temps là) et des décors somme toute sympas. Au final, cela reste un très bon film, qui a fait avancer les mentalités américaines, mais pas forcément culte ; le thème de la liberté à prendre sur les conventions sociales est bon mais pas forcément traité de la meilleure façon.
3,0
Publiée le 8 septembre 2017
Si le film a fait beaucoup de bruit à sa sortie en 1967, aujourd'hui le scénario nous paraît presque banal. J'avais entendu parler de ce film considéré comme culte et dont on fait souvent référence dans le monde du cinéma, pour autant je me suis passablement ennuyée. Je n'arrive pas à définir mes attentes lors du visionnage mais certainement pas à cela. On peut toutefois remercier le réalisateur qui nous offre des plans plus qu'intéressant. Le jeu des acteurs est également à souligner et notamment la première apparition de Dustin Hoffman qui lui vaux une nomination aux oscars. Mais je dois reconnaitre que je n'ai pas été emballée par le scénario qui nous dépeint un Benjamin Braddock complétement paumé qui découvre les joies de la sexualité avec une femme mûre. On devine aisément les péripéties et la chute. On a le sentiment que les différents éléments : le fait que Benjamin n'est pas maître de ses choix, qu'on le pousse dans les bras de Mme Robinson puis de sa fille, qu'on le motive à faire partie de différentes affaires... Sont tout à fait normale pour l'époque alors que justement se sont les éléments qui ont choqués à l'époque en plus de la relation entre Benjamin et Mme Robinson. J'ai toutefois été conquise par la bande originale interpréter par Simon et Garfunkel, qui apporte une touche importante au récit. Même si je me suis ennuyée lors du visionnage, je dois reconnaitre qu'il m'interpelle davantage avec le recul.
3,5
Publiée le 21 mars 2011
Attention, il y a des spoilers dans ma critique. Je vous déconseille de lire ma critique si vous n'avez pas vu le film.
L'histoire est toute bête mais fonctionne car il n'est pas question de complaire le spectateur outre mesure. Pas de stéréotypes genre réconciliations etc etc. Ce n'est pas moralisateur et qu'est-ce que ça fait du bien. Les personnages ne sont pas là en quête de redemption etc etc. C'est vraiment appréciable. Et puis à souligner que Mike Nichols a vraiment beaucoup d'idées en terme de mise en scène. C'est réussi. Après l'œuvre ne m'a pas non plus transportée, mais le Lauréat reste vraiment un bon film.
3,0
Publiée le 23 juillet 2012
C'est finalement la première partie du film qui est la plus intéressante. Dustin Hoffman, (vraie révélation du Lauréat) à une tête sympathique de jeune homme inexpérimenté, et sa relation avec la très jolie Anne Bancroft en début de film est très bien mise en scène, avec beaucoup d'humour et de shake appeal. Ensuite, quand celui-ci rencontre Katherine Ross, la jeune Elaine, le pouvoir comique descend d'un coup, pour un aspect plus dramatique certes, mais moins original. Bien évidement, le Lauréat a marqué pour son caractère polémique en 1967, soufflant un vent de liberté dans les relations familiales et sexuelles. Un choc compréhensible pour la très puritaine américaine ( alors qu'aujourd'hui, on y verrait pas grand chose de révolutionnaire par rapport à de nombreuses comédies qui ont abordées un thème similaire) et qui a su bien capter les changements de la société occidentale. Le Lauréat reste un film très simple à regarder et agréable, mais qui n'a aucune virtuosité particulière, si ce n'est le jeu convaincant du jeune Dustin Hoffman.
3,5
Publiée le 23 mars 2012
Benjamin Braddock, un étudiant fraîchement diplômé, ne sait pas quoi faire de son avenir. Lors d'une soirée mondaine chez ses parents où il vagabonde, il fait la connaissance de Mrs Robinson, l'épouse du patron de son père. La femme, d'âge mûr, entreprend de séduire le garçon et y parvient très rapidement.

Benjamin découvre les joies du sexe et profite de la situation du haut de ses 21 ans. Mais les choses se compliquent lorsque Monsieur Robinson demande à Benjamin de sortir avec Elaine, sa fille. Le jeune homme accepte et en tombe amoureux, s'attirant par la même occasion les foudres de Mrs Robinson. Cette dernière, folle de jalousie, décide d'empêcher leur union en proposant sa fille en mariage à un autre homme.

Un film culte, centré sur le personnage de Hoffman.

Très belle mise en scène, mais ce n'est cependant pas la claque que j'attendais.
Les meilleurs films de tous les temps