Votre avis sur Le Lauréat ?
3,0
Publiée le 21 juillet 2010
Ah,le fameux "Lauréat"(1967)qui traverse les époques avec la plaisante découverte de la sexualité d'un jeune diplômé de Harvard dans les bras d'une femme d'âge mûr névrosée.Quand Ben rencontre Mrs.Robinson,sa gaucherie le rend touchant,et la bourgeoise recherche des substituts à sa vie morne.L'affaire se complique lors du retour de sa fille Elaine,elle aussi éprise de Ben.Le film fit un certain scandale à l'époque alors que la révolution sexuelle tardait à faire sa place.Surtout les rapports intergénérationnels.Anne Bancroft donne un côté hautain et pathétique à son personnage,et fit pour beaucoup dans l'imagerie collective de la femme à la double vie.Dustin Hoffman,parfait de maladresse,est dans le rôle qui lancera ses 40 années de carrière.Mike Nichols dévergonde la classe moyenne américaine et éclate l'image de la femme au foyer bien sous tous rapports des années 50.Le film entend s'adresser aux jeunes idéalistes baby-boomers,et cette orientation trouve sa quintessence dans la bande-son intégralement composée par Simon et Garfunkel,idoles funks de la période.Une jeunesse qui apprend que rien n'est écrit,qu'il est possible de sortir du carcan familial,d'être libre avec ses choix et ses sentiments.Toute une époque.
3,0
Publiée le 16 janvier 2016
Sans aller jusqu'à parler de film culte, on peut dire du Lauréat que c'est une bonne comédie. Avec une super BO.
3,0
Publiée le 12 mars 2014
C'est efficace certes! Certainement assez détonant a une époque, sûrement révulsant, choquant pour beaucoup! Voir même scandaleux! Mais l'évolution des mœurs fait que le sujet du long métrage ne fait plus l'effet escompté! Reste une mise ne scène efficace, très seventies, appuyée par la musique de Simon and Garfunkel, dont les transitions sont magistrales et qui dégage une ambiance mélancolique, sécurisante et agréable!
3,0
Publiée le 22 janvier 2019
Ce film a une histoire forte, il a provoqué de nombreuses réactions positives lors de sa sortie notamment auprès des jeunes étudiants qui pour la plupart auraient aimé être à la place de Benjamin. Les conversations sur ce sujet ont bien duré une dizaine d’année, c’est dire. En le revoyant en 2019, je trouve qu’il a gardé tout son charme malgré le changement complet des mentalités américaines décrites dans les films actuels. Il demeure particulièrement vivant et son humour n’a pas vieilli car il est d’une agréable finesse. Il est pour beaucoup dans le parcours de Dustin Hoffman. Ainsi sa carrière a démarré à 30 ans et il a été ensuite de plus en plus apprécié malgré quelques moments d’oublis. C’est une vraie comédie de mœurs déjantée avec un début dont il est difficile de ne pas voir l’érotisme malgré les efforts de Nichols pour le rendre moins réaliste.
3,5
Publiée le 17 septembre 2015
Le lauréat : Cela faisait longtemps que je voulais regarde ce film qui a révélé Destin Holfman au grand jour car déjà, le scénario m’intrigué et on m’avait dit le plus grand bien de la réalisation. Et il faut dire que le scénario est assez surprenant, enfin c’est en deux parties. Car au début, cela peut s’associer a une comédie dramatique avec des scènes plutôt cocasseq tout en restant sérieux ce qui malheureusement interdit le film a s’envolé car on reste dans cette spirale sérieux. Mais au début, ça va encore et c’est même plutôt marrant a suive et même intelligent et osé pour l'époque. Car, c’est un jeune homme un peu timide qui ne sait pas quoi faire après ses longues études. Et après qu’une femme mariée l’est« chauffé », il va être son amant mais ça le gêné un peu au début tout le coté cocasse et amusant de la situation. Mais après, il va tomber amoureux de la fille de la femme et sa va pas plaire a la mère. Donc jusque la, tous va bien mais après, le film va partir dans un délire qui correspond bien au film mais on s’attendait pas a ça, même la fin est assez surprenante. Mais globalement, ça se laisse regarder avec grand plaisir. De plus, les acteurs sont impeccables, surtout Destin Holfman qui est très juste dans ce rôle. Ensuite, autre point important du film, sa mise en scène qui est classique mais très astucieuse avec pas mal de zoom plutôt bien placé mais surtout un montage très créatif a un moment, quand il découvre la femme nu au début du film, ou on a des plans subliminale du corps de la femme car il jeté juste un rapide coup d’œil gêné, c’est très bien trouvé ce plan/montage la. Et pour finir, un point assez barbant c’est les musiques, elles sont très bien choisit mais on les entend trop souvent d’affilé et les mêmes, il y en a que deux ou trois différents et c’est assez soulant mais bon. Donc voila, très bon film du genre, je m’attendais personnellement a légèrement mieux mais c’est que moi, mais je suis ravi de l’avoir vu car c’est sympa a voir.
3,0
Publiée le 12 février 2020
Le Lauréat, un film culte, dont tout le monde ne peut s'empêcher de compléter l'évocation par une petite improvisation de "Mrs. Robinson", la célèbre chanson de Simon and Garfunkel. Sauf qu'il est étrange qu'on se souvienne l'y avoir entendu : elle n'apparaît que trente seconde sous une version différente de celle qui tourne à la radio, et The Sound of Silence est, quant à lui, diffusé en intégralité trois fois ! Mais il faut croire que la sublime Mrs. Robinson a assez d'atouts pour ne nous faire suriner que son nom, encore et encore... Nous voilà à la place de ce jeune homme envoûté par l'amie de ses parents, cette dernière lui interdisant de fréquenter sa fille (dont le jeune homme s'enticherait bien...plutôt que la mère colérique). Un fait amusant : en réalité Dustin Hoffman n'avait que 6 ans de moins qu'Anne Bancroft, on en déduit que la piscine aide à rester jeune. La dolce vita fleure bon dans ce film, le côté provocateur est assez peu choquant au final puisqu'à l'époque une "cougar" (surtout mariée) impressionnait, mais plus aujourd'hui. Dommage que le film soit si redondant (toujours les mêmes scènes de piscine et de lits...) et bavard, car le final est assez inattendu. Si la première partie de film est assez convenue avec Mrs. Robinson, la dualité avec la fille apporte du piquant à l'intrigue. Au moins la bande-originale est un régal.
3,5
Publiée le 21 mars 2011
Attention, il y a des spoilers dans ma critique. Je vous déconseille de lire ma critique si vous n'avez pas vu le film.
L'histoire est toute bête mais fonctionne car il n'est pas question de complaire le spectateur outre mesure. Pas de stéréotypes genre réconciliations etc etc. Ce n'est pas moralisateur et qu'est-ce que ça fait du bien. Les personnages ne sont pas là en quête de redemption etc etc. C'est vraiment appréciable. Et puis à souligner que Mike Nichols a vraiment beaucoup d'idées en terme de mise en scène. C'est réussi. Après l'œuvre ne m'a pas non plus transportée, mais le Lauréat reste vraiment un bon film.
3,0
Publiée le 20 mai 2017
Pour son premier rôle au grand écran, Hoffman va incarner un rôle déjà diversifié de jeune adulte confus doublé d'un romantique sans aucun sens des réalités. Un gentil fou attachant, ce que ne mettent malheureusement pas toujours en avant des dialogues rapidement sans issue : quelle utilité, sinon la temporisation, de faire répéter les personnages entre eux ? Mais la chose est au final un pamphlet agréable sur la perversité de l'esprit humain, qui de manière plus directe s'attaque au monde des parents sur fond musical de Simon and Garfunkel. Ah, 1967...
3,5
Publiée le 9 mars 2014
Film osé et controversé à l’époque, et surtout qui mis fin à quelques conventions Hollywoodiennes autour de la femme mariée, du sexe et de l’image de la mère dans les banlieues résidentielles Américaines. Pourtant, si par ses thèmes « Le Lauréat » peut paraitre dépassé aujourd’hui, le film a bien vieilli. Le scénario est bien écrit et nous offre de bons rebondissements et la dramaturgie est présente, les dialogues sont excellent et la mise en scène de Nichols est bonne et originale. Il traite intelligemment de tous ses thèmes, détruisant plusieurs mœurs et convention. Simon & Garfunkel font des merveilles pour la musique, notamment avec les excellents « Mr Robinson » et « The Sounds Of Silence ». Et puis Le Lauréat marche aussi grâce à ses interprétations, Dustin Hoffman est parfait dans le rôle principal et Anne Bancroft, qui n’a que 6 ans de plus que Hoffman, est séduisante et superbe dans le rôle de la mère. Certaines scènes sont encore aujourd’hui aussi célèbres que le film et mythique. A la fois intelligent, charmant, marrant et dramatique « Le Lauréat « est une réussite.
3,5
Publiée le 24 mai 2021
Film culte parait-il, je comprends pourquoi vu le thème (l’amour interdit), mais beaucoup moins en visionnant l’ensemble. La première chose qui m’a dérangé est la façon de tourner. En effet, le cadreur passe son temps à bouger et à montrer des trucs inintéressants de façon bizarre. C’est ce qu’on appelle des longueurs inutiles n’amenant rien à l’histoire ni à l’intrigue, rallongeant la durée de la production pour rien à part pour ennuyer. Comme le tout n’est pas non plus le plus palpitant ça plombe. Cela est dû à une histoire déjà vu et revue, pas à l’époque j’en conviens, mais ce n’était pas de l’inédit non plus. Si on rajoute que la trame est très classique, le scénario également, on devine plus facilement la fin et on a l’impression de ne rien avoir à récupérer dans ce long métrage. Même la mise en scène est chaotique par moments notamment parce que le rythme est lent et trop souvent coupé.
Sauf que ce serait compter sans le jeu des acteurs : excellent, même sans le son on devine les intentions (ou non-intentions au début) de Dustin. Couper le son serait dommageable aussi pour la BO de Simon et Garfunkel : splendide, surtout le thème Ms Robinson souvent répété mais sans lasser. Le casting n’est pas en reste puisque les autres comédiens jouent juste, aidés par des dialogues ciselés (bien que patauds parfois, même en ces temps là) et des décors somme toute sympas. Au final, cela reste un très bon film, qui a fait avancer les mentalités américaines, mais pas forcément culte ; le thème de la liberté à prendre sur les conventions sociales est bon mais pas forcément traité de la meilleure façon.
3,0
Publiée le 14 décembre 2010
Film de qualité avec des acteurs impeccables, une belle histoire, une bande originale agréable (assez répétitive malgré tout). Mais la réputation cinématographique est légèrement surfaite. A voir tout de même.
3,5
Publiée le 17 septembre 2015
En 1967, Mike Nichols éreinte l'image de la famille américaine modèle avec "The Graduate", comédie grinçante qui traite à la fois d'une histoire d'amour entre Benjamin, un jeune homme en plein doute (Dustin Hoffmann), et Elaine ,une jeune étudiante (Katharine Ross), et une histoire d'adultère entre la mère de la jeune fille et ce même Benjamin. Séduction, chantage et jalousie sont évoqués par Nichols, qui casse par instants sa mise en scène classique par des inspirations formelles singulières et une accélération du rythme, elle-même associée à l'utilisation de la musique et ses deux mémorables chansons:"The Sound of Silence" et "Mrs. Robinson". Et si son ambiance décalée et son ton narquois sont assez plaisants, ils empêchent l'apparition d'une émotion, un paradoxe puisque le film raconte une histoire qui parle essentiellement d'amour et de désir sexuel. Seule la dernière scène regarde véritablement ses personnages dans les yeux, une sincérité bouleversante quasi inexistante sur un ensemble dont je respecte le parti pris caustique. "The Graduate" reste un film atypique qui vaut le détour.
3,0
Publiée le 21 avril 2020
Brillant élève, fierté de la famille, et pourtant il étouffe déjà dans ce qu'on pourrait appeler une fête de fin d'étude. Trop sérieux oui, mais comme une envie de fuir tout cet univers. Ce Dustin Hoffman très jeune va rencontrer le fruit de son excès. Une femme à l'âge mure de sa mère, qui tisse sa toile pour dévergonder le jeune garçon. Une romance, timide romance, qui finit par libérer le jeune homme. Mais quand cette même femme craint sa proie la plus coriace, sa fille, Braddock ne peut s'empêcher de succomber sur ce qui devait finalement arriver. Comédie de moeurs et peine de coeur, c'est doucement sympathique et amusant.
3,0
Publiée le 21 décembre 2018
Pitchons ce film dans un mode conte. Un jeune homme au physique pas facile et sans projet subit la séduction vorace d’une femme mûre. Devenu son serviteur sexuel suite à son dépucelage, il finit par s’ennuyer aux côtés d’une femme sérieusement névrosée et alcoolique. Et boum, il rencontre une belle princesse, la fille de la reine séductrice. Coup de foudre. Mais voilà, l’affaire est mal engagée ; la mère refusant d’être délaissée au profit de sa fille. Bravant tous les obstacles mis sur son chemin et n’écoutant que son cœur, il enlève la belle durant son propre mariage imposée par ses parents.
Ce film incarne le Nouvel Hollywood ; un Hollywood pré-code Hayes renaissant de ses cendres. Un jeune homme couche avec une mère puis tombe amoureux de la fille ; amour impossible puisque la mère accuse le jeune homme de viol pour sauver les apparences et son statut social. Osé comme scénario pour l’époque. Entre le Tarzan avec Maureen O’Sullivan et Johnny Weissmuller du début des 30’s et ce film ; le cinéma outre atlantique était sérieusement asexué. Avec ce film on sent poindre la révolution sexuelle émanant des enfants du baby-boom à travers le refus du modèle de réussite parental égratignant au passage l’american way of life en vigueur. En effet les deux générations s’affrontent sur presque tout : sexe, études, foi, course à la reconnaissance sociale,… Mais grosse incohérence du film, l’ancienne génération représentée entre autre par la cougar Anne Bancroft couche sans sentiment ; la jeune génération représentée par Dustin Hoffman (l’étudiant sex toy) et Katherine Ross (la fille de la vamp) souhaite passer par le mariage pour sceller leur union et envisage de loin une relation sexuelle avant mariage. Sur ce point, ils sont vachement rétro. Autre incohérence : Hoffman joue l’étudiant jeune premier à 30 ans, Anne Bancroft joue la cougar à 36 ans et Katherine Ross sa fille étudiante à 29 ans ; heureusement que les comédiens sont époustouflants, car question crédibilité la pilule est grosse. Mike Nichols dont le cœur de la carrière tient en deux films celui-ci et le précédent (la fabuleux « Qui a tué Virginia Woolf ? ») révolutionne ici les codes esthétiques du cinéma. Un souffle nouveau transparait clairement et ce dès le premier plan et il tiendra cette virtuosité de mise en scène et de montage durant les 1h45 de film. Qualifié d’arty et intellectuel ; ce long métrage est clairement très méticuleux sur l’élaboration de chaque plan. Dès le premier travelling, Dustin Hoffman enserré dans le cadre se laisse conduire sur un tapis roulant, impassible ; il n’est pas maitre de sa vie (plan repris par Tarantino dans « Jackie Brown »). Et toute la première partie va être à cette image avec un fameux plan devenu mythique : Dustin Hoffman en arrière-plan dans l’angle droit de la jambe d’Anne Bancroft. Cette géométrie glacée de chaque plan a inspiré un autre metteur en scène américain actuel de grand talent : Wes Anderson. Le montage est aussi super habile avec un usage très inspiré des ellipses. Et puis la BO de Simon et Garfunkel est une des meilleures du cinéma mondial de tous les temps !!! Et oui, lorsque l’on écoute « Sound of silence », « Mrs Robinson » ou encore « Scareborough Fair » ; l’émotion est toujours là. Tout d’un grand film ; mais avec des pieds d’argile ; car comment se revendiquer de la contre-culture et mettre le sexe comme une valeur subalterne au profit d’amours adolescentes purs.
En aparté : Tom Cruise 16 ans plus tard avec ses lunettes noires pour « Risky Business » ressemble énormément à Dustin Hoffman
tout-un-cinema.blogspot.com
3,0
Publiée le 7 août 2019
Un film qui sorti de son époque perd sans doute de son charme. Il reste néanmoins d'excellents acteurs, surtout un Hoffman qui interprète brillamment un personnage à la fois candide et comique. L'histoire quant à elle, est rythmée, avec des rebondissements inattendus et possède des moments assez drôles. Et une superbe bande son.
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