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chrischambers86
14 054 abonnés
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3,0
Publiée le 16 janvier 2015
Si on replace ce premier film notable de Francis Ford Coppola dans son contexte historique (tournè en 1963), il est aisè de constater que "Dementia 13" ètait pas si mal pour une histoire prenante de meurtres à la hache aux frontières de la folie! Produit par Roger Corman dont l'habiletè de metteur en scène lui avait permis de tourner des films avec une rapiditè ètonnante (d'où leur aspect parfois un peu bâclè), "Dementia 13" vaut largement le dètour malgrè son budget très rèduit! Quand Coppola filme un ètang la nuit, c'est pour faire èmerger la lumière des tènèbres! C'est aller aux origines! Tout comme la mort, qui est l'essence même de la photo qui ne fait pas vraiment ici dans la splendeur hormis dans les plans sous-marins! Bien meilleure que sa mauvaise rèputation qui lui colle à la peau, "Dementia 13" est au final une vraie curiositè où la figure de l'innocence prend une place plus importante qu'elle n'y paraît...
Premier coup d’essai de Franci Ford Coppola, ce "Dementia 13" possède un charme indéniable, mais l'intrigue et les effets horrifiques ont pris un sacré coup de vieux...
Coppola a donc réalisé un pré-slasher, pas très captivant niveau intrigue mais ambiance noire plutôt pas mal, sans compter des fulgurances de réalisation forcément intéressantes, mettant en lumière le talent précoce du monsieur (bon hormis un plan perche assez gênant, mais pardonnable compte tenu des délais très courts de tournage et un budget dérisoire).
Un film de Francis Ford Coppola qui n'a pas plu à Roger Corman (son producteur), et qui a été transféré dans les mains d'un autre réalisateur, Jack Hill, pour y ajouter des séquences tournées sur le tard. On comprend mieux pourquoi on a cette impression de patchwork, de scènes qui semblent collées à la glue (l'introduction est de Jack Hill, et cela se voit, elle n'a rien à voir avec le style visuel de l'ensemble du film), avec une intrigue toute simple : un héritage, une jeune fille qui a disparu il y a longtemps mais que tout le monde semble voir partout, et un timbré qui joue de la hache sur les curieux. Un scénario concis et efficace comme on les aime, ce qui sauve d'ailleurs cette production par rapports aux autres séries B de chez Corman, dont les scénarii sont d'ordinaire bâclés. Les acteurs ne sont pas très remarquables ici, la musique s'en tire tout juste, et seule l'ambiance "polar" formée par Coppola rehausse la qualité de l’œuvre. Pour les plus curieux, vous pourrez trouver une édition DVD "Hommage à Corman" qui compile ses films et des courtes explications du Professeur Thibault (Mad Movies, Extrême Cinéma) sur chaque œuvre, une mine d'informations à découvrir dans ce package parfait pour un cinéphile. On demandera simplement à ce Professeur Thibault d'y aller mollo sur les "En fait", un tic de langage (à chaque phrase, sans mentir) qui gangrènent ses explications, dont celle de ce Dementia 13.
L'un des tous premiers films de Francis Ford Coppola, et une œuvre marquante par la beauté de la mise en scène, avec ce noir et blanc sublime. De la première à la dernière minute, le film étouffe le spectateur, avec quelques moments particulièrement angoissants. Il s'agit bien d'un film de genre signé Coppola, qui prouve bien l'influence que Corman a eu sur lui, du moins à ses débuts. Celui-ci est d'ailleurs producteur du film. A voir pour les aficionados du grand maître.
En même temps que Roger Corman réalise en Irlande «The Young Racers», Francis Ford Coppola, assistant sur le tournage, profite des heures de repos pour réaliser un film de série B, «Dementia 13» (USA, 1963). Ecrit par Coppola et le spécialiste du film d’horreur Jack Hill, l’œuvre représente une famille aristocratique plongée dans le tourment de son secret familial. La richesse, souvent insoupçonnée, des films de série B provient de leur faculté à invoquer les plus grandes œuvres du cinéma pour en réévaluer la teneur. S’ouvrant sur le meurtre d’une femme par son mari à bord d’une barque, difficile de ne pas voir dans le film une influence du «Sunrise, a song of two humans» de Murnau. La suite fait mention des œuvres de la Universal (dont celles de Whale et de Browning) en reproduisant ces brumes nimbées qui envahissent de leur épaisseur les décors. La réussite du film résulte de son mode économe de production. Réalisé avec la même équipe et les mêmes acteurs que ceux du tournage du film de Corman (parmi lesquels on compte le très bon Patrick Magee), «Dementia 13» s’apparente plus à un film bis qu’à une œuvre de série B. Produit en marge, à base de réserves, ce film, une des premières réalisations de Coppola, présage le thème fondateur de son cinéaste : le cinéma, non plus comme trace de la mort, mais comme survivance d’un passé. L’histoire de revenant qui hante la famille s’inscrit dans la tradition essentielle aux grands cinéastes, celle selon laquelle un film se veut toujours l’analyse du phénomène cinématographique. La place laissée aux visages, en premier plan, situe, dans une échelle disproportionnée, les corps de façon inégale avec l’espace. Le délire du monde, tel que le veut la tradition du cinéma bis, permet à Coppola de soudoyer ses personnages au désir de sa fiction. L’histoire de fantôme ploie le réel, tord les attitudes et dévoie les comportements pour rendre étranges et inquiétants tous les évènements qui interviennent.
Le premier Coppola (produit par Corman). Une sombre histoire d'héritage qui commence vraiment très bien avec une Luana Anders tout à fait charmante. Et puis voilà qu'on l'assassine et qu'il y a deux suspects aussi antipathiques l'un que l'autre, manque de bol, c'est un autre qu'à fait le coup, mais on s'en fout un peu. Le film souffre d'un manque évident de moyen et d'un scénario tarabiscoté, mais les femmes sont très agréablement photographiées et tout cela ne dure que 75 minutes. Moyen.
Après un bidouillage de deux courts-métrages pour finir à un film de plus d’une heure (L’Ouest sauvage et nu) et deux remontages avec ajouts de séquences de films ouest-allemand (Le Péché commence avec Ève se transformant en The Bellboy and the Playgirls) et soviétique (L’Appel du ciel devenant Battle Beyond the Sun) pour les américaniser, Dementia 13 est le réel premier long-métrage professionnel réalisé par Francis Ford Coppola (qui signe ici uniquement sous le nom de Francis Coppola). Le film étant une production Roger Corman, il va sans dire qu’il est une série B bénéficiant de peu de moyens (3 jours d’écriture et 9 jours de tournage) qui ne peut pas concurrencer les œuvres à venir du cinéaste. Sa courte durée (1h15) nécessite un besoin d’efficacité (l’exposition est extrêmement rapide puisqu’en une scène de quelques minutes le point de départ de l’intrigue est posé) et le jeune Coppola n’ennuie jamais en multipliant les rebondissements dans une œuvre influencée par les classiques horrifiques des années 30 produits par la Universal mais également par les productions plus contemporaines comme les films d’épouvante de la Hammer, les giallos et surtout le cinéma d’Hitchcock (il est inévitable de penser à l’un de ses plus célèbres films). Ainsi, le futur réalisateur du Parrain arrive à dépasser son manque de moyens pour signer un film à la frontière du polar et de l’épouvante qui devrait plaire aux amateurs de série B de cette époque. Loin d’être une de ses œuvres marquantes, Dementia 13 est donc un coup d’essai assez convaincant surtout compte tenu de ses conditions de production.
Quand le grand Francis Ford Coppola se prend pour Alfred Hitchcock rien ne va plus... Bon ce sont ses débuts mais c'est assez surprenant de voir la piètre qualité scénaristique du film. Des rebondissements un peu foireux. Vous vous conterez d'une scène dans le lac très immersive. Et de voir l'acteur Patrick Magee (Orange mécanique), en docteur qui va mener son enquête sur l'homme à la hache qui terrorise une famille en Irlande.
« Dementia 13 », un des premiers films de Francis Ford Coppola quand il officiait encore auprès de Roger Corman, roi de la série B voire Z, donc du métrage à petit budget, peine vraiment à surprendre tant il semble laborieux dans son déroulement. On se retrouve ici dans un manoir irlandais où un drame a eu lieu des années auparavant et dans lequel certains membres seront assassinés à coups de hache par une ombre mystérieuse. Paraissant long malgré une durée relative (environ 1h15), doté d’acteurs inégaux car soit ils cabotinent outrageusement, soit ils ont peu de charisme, ce slasher d’avant l’heure décevra tant certaines scènes proches du formidable « Psychose » sorti trois ans avant paraissent empruntées et tant sa fin relativement attendue, est expédiée en deux temps, trois mouvements, sans réelle explication à part un malingre flashback ! Heureusement, que par la suite, le papa de la saga « Le parrain » s’est vu octroyé plus de fonds et des scenarii à la hauteur, car il n’aurait alors jamais eu cette carrière si florissante qu’on lui connaît !
Premier long-métrage pour le célèbre cinéaste Francis Ford Coppola, celui à qui l'on doit quelques années plus tard, des succès (et des chefs d'oeuvres) tels que la trilogie Le Parrain (1972/1975/1991), Conversation secrète (1974) ou encore Apocalypse Now (1979). C'est à l'âge de 24 ans qu'il réalise Dementia 13 (1963), un thriller de 75 minutes réalisé en noir & blanc avec un budget très restreint. En s'inspirant d'Alfred Hitchcock, il nous séduit dès le début du film, mais hélas pour nous, cela sera de courte durée, car passé les vingt premières minutes, le film s'enlise, le rendant incompréhensible ou trop bordélique. La mise en scène étant assez amorphe, on finit par s’en désintéresser et ce, jusqu'au générique de fin.
Beaucoup d'amateurisme dans ce film cela dit pas mal de qualité aussi. Un talent certains pour l'enchaînement des plans et séquences. La photographie pauvre mais avec le noir profond cela donne un style particulier aux images. Les acteurs moyens, le scénario de série b. mais avec plusieurs scènes bien imaginées. Un premier film de Coppola qui est a voir pour tous cinéphiles qui se respectent.
Un petit film fauché à la hache. Il s’agit là officiellement du premier film de Coppola. On est bien loin du déluge et de la finesse de ses œuvres à venir. Tout ici respire le bricolage de bonne volonté. En fait, c’est surtout la patte du producteur Roger Corman (qui est au cinéma bis ce que La Baule est au touriste bourgeois) que l’on sent. L’ambiance y est suffisamment inquiétante pour intriguer et on y trouve quelques jolis plans ça et là. Reste que le scénario interpelle peu et l’on reste de marbre face au sort de personnages caricaturaux. La confusion de l’intrigue n’arrange rien. Une petite curiosité donc mais pas de quoi décapiter un chat.
On pense au splendide House by the River de Fritz Lang pour le cadre marécageux à proximité de l’eau, ainsi qu’au Psycho d’Alfred Hitchcock dans le choix d’une héroïne blonde qui disparaît à mi-parcours et celui d’une épouvante teintée de psychologie. Ces références n’empêchent nullement Francis Ford Coppola de signer un film mystérieux, quoique son intrigue tende à se complexifier de façon artificielle et rocambolesque à mesure que les révélations s’enchaînent.
Nous percevons déjà la puissance de sa mise en scène qui, par ses images et ses mouvements de caméra, signifie davantage que les dialogues des personnages, souvent en avance sur eux ; aussi sommes-nous les complices amusés d’un réalisateur devant respecter le cahier des charges imposé par le producteur Roger Corman, et dont les quelques marges de manœuvre donnent lieu à une série de plans symboliques que sert une photographie de qualité. Les ruptures de ton, oscillant entre le second degré macabre et la brutalité de certaines scènes – pensons aux surgissements du bourreau dans la nuit – font de Dementia 13 une curiosité à découvrir.