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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 2 juin 2011
Joe Dante nous offre ici un vibrant hommage au cinéma Hollywoodien des années 50/60, celui où, durant la Guerre Froide, les cinéastes (et producteurs) profitèrent de la paranoïa suscitée par le conflit pour réaliser des films d'épouvante et de science-fiction tous plus surprenants et invraisemblables les uns que les autres (Tarantula - 1955). Un véritable régal pour les cinéphiles puisque le film se déroule quasi intégralement dans une salle de cinéma et que le cinéaste nous a restitué une ambiance typique des années 60, entre la crise de Cuba, le conflit opposant les Russes et les Américains, ajoutez à cela les références au cinéma de genre, les Séries B et Z, voir Bis, avec le film "Mant ! - L’Homme-fourmi", clin d'oeil évident au film Them ! - Des monstres attaquent la ville (1954). Un hommage au cinéma genre et surtout au producteur/réalisateur William Castle, voilà ce que nous réserve cette séduisante comédie, portée par l'excellent John Goodman.
Je m'attendais à autre chose. Il faut supprimer ce film de la catégorie "épouvante - horreur" ! J'imaginais voir fiction et réalité, humour et horreur se confondre... Il faudra se contenter d'une petite comédie dont l'intérêt baisse du début à la fin.
Panic sur florida beach nous emporte dans une autre époque, avec un autre cinema. Indécrotable nostalgique Joe Dante nous évoque ses souvenir de jeunesse dans une superbe declaration d'amour au cinema d'épouvante. Mais ne vous y trompé pas, ce film est avant tout une comedie completement barré avec ce qu'il faut d'émotion. Le scénaro dépeint avec une grande justesse la vie de ses ados d'antant avec les premiers amours, les nouveau copain, les relation familliales sans tombé dans le cliché (pour une fois le grand frere n'est pas tyranique mais aimant et protecteur) le tout avec comme toiles de font la crise des missile de cuba (ce qui donne au film sont côté parano et politique). Le réalisateur a su retranscrire a merveille une époque révolue avec tous ce qu'il faut de tendresse et d'humour. Malheureusement ce film n'auras pas le succes qu'il méritait. Dommage car c'est le meilleur film de Joe Dante.
Ce film qui s’inspire du parcours du producteur et metteur en scène William Castle est une véritable déclaration d’amour au cinéma Z de la part de Joe Dante. Comédie adolescente beaucoup moins nunuche que les traditionnelles séances de bizutages sur les campus américains, « Panic sur Florida Beach » distille une bonne humeur communicative grâce à la formidable présence du pachydermique John Goodman quoi parcourt le film avec son énorme cigare au bec. Il est touchant de voir ce colosse un peu à la manière de Clint Eastwood dans son trop méconnu « Bronco Billy » courir après son rêve de gosse qu’il a décidé de prolonger le plus tard possible. Cet enthousiasme est en général communicatif et il peut soulever des montagnes. Comme le Ed Wood de Tim Burton, Laurence Woolsey se promène avec une joyeuse bande chargée avec lui de créer le climat propice au remplissage des salles où ses films sont projetés. Il est délicieux de voir la polémique montée de toutes pièces pour donner un parfum de scandale à son film de monstres. A la tête de ses acolytes il y a bien sûr la charmante compagne, jouée par la toute sensuelle Cathy Moriarty, qui est tout à la fois charmée et agacée par les pitreries enfantines de son amoureux qui lui fait souvent tirer le diable par la queue. Mais comme Joe Dante est un fin observateur de la société américaine il en profite pour écorner au passage la paranoïa qui s’était emparé de son pays en pleine guerre froide (ici l’épisode de « la baie des cochons »).Les films de science-fiction à coup de petits hommes verts ou d’araignée géantes ne faisaient en vérité qu’attiser la crainte d’une invasion soviétique sans doute dans le but de justifier toutes les actions militaires des States hors de leurs frontières.
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3,0
Publiée le 28 juillet 2011
Comme son hèros, Joe Dante ètait adolescent au moment de l'affaire de la baie des Cochons et il raffolait des films d'horreur! il a donc largement puisè dans ses souvenirs pour tourner cette comèdie nostalgique en forme d'hommage qui raconte les premiers èmois amoureux d'un jeune garçon et la panique de toute une ville lors d'une folklorique sèance de cinèma! Avec humour et tendresse, Dante accumule les mini-catastrophes autour de l'avant-première de "Mant", modeste film d'èpouvante sur les mèsaventures d'un homme fourmi! Montrant comment dègènèrent les artifices mis en place dans la salle par John Goodman, artifices destinès à pimenter la projection, il ètablit un parallèle entre les innocents frissons suscitès par le cinèma et la peur rèelle d'un bombardement atomique! Une vision cinèphile de l'apocalypse dans une comèdie sixties survoltèe...
Joe Dante nous livre ici son oeuvre la plus personnelle, une comédie légère pleine de nostalgie dans laquelle sont retranscrits quelques-uns de ses souvenirs de jeune spectateur amateur de cinéma fantastique. En mettant en parallèle la crise des missiles de Cuba et la projection épique de la série B fictive et désopilante "Mant !", Joe Dante souligne avec bonne humeur le lien toujours très fort qui unit le cinéma de genre et son contexte politique et social. Le réalisateur n'a pas son pareil pour diriger ses jeunes comédiens et offre à John Goodman un rôle sur mesure. Un film sincère réalisé par un vrai passionné avec une multitude de références et de clins d'oeil qui feront le bonheur des amateurs de films fantastiques à l'ancienne.
Encore un film qui aurait du rester dans les cartons (tant il n'en a pas fait). Avec ses effets spéciaux réussi (ah tient la fermeture éclair du costume) et un réalisme sans pareil (une fourmi géante qui touche les fesses d'une femme et elle lui faut au moins 10 secondes pour qu'elle le remarque, à croire qu'elle en pince pour la fourmi, et encore ce n'était pas un crabe). La seule étoile que j'aurai mis (mais je l'ai pas mis, ah ah ah comme je suis odieux), ce serait pour les magnifiques ahhhhh ahhhh ahhhhhh que les femmes du film chantent à tue-tête à chaque fois qu'elles voient une fourmi alors que la fourmi cro-onde (je sais, on vous la déjà faite mille pattes, oups, fois, celle la).
A la vue du titre et des 10 premieres minutes du film, on s'imagine avoir affaire à un film mi fantastique mi horrifique où une armée d'hommes fourmis en costume cheap s'attaqueraient à de jolies filles sur la plage de Florida Beach. Allechant n'est-ce pas ? Mais il n'en sera rien. Après une première partie un peu longuette, il est clair que le film penche pour la comédie en s'addressant à un public assez jeune. Comme nous ne sommes pas si vieux que cela, on prend beaucoup de plaisir dans la dernière demi heure où le ton "second degré" est rejouissant. Au final, innatendu mais sympatoche comme tout !
Si vous vous attendez à un film d’horreur, n’allez surtout pas le voir. Par contre, si vous aimez les fourmis géantes qui pincent les fesses des femmes et le principe du film dans le film, n’hésitez pas. Pour résumer, un film assez mou, interdit au plus de 12 ans.
Panic sur Florida Beach (Matinee) est mon film préféré actuel du trublion Joe Dante. Un véritable bijou sur la parano américaine lors de la période de la crise des missiles communistes à Cuba et surtout une déclaration d'amour au cinéma bis, aux séries Z des années 50-60, et à la magie du cinéma tout court. De plus l'intrigue adolescente est attachante. Magique, drôle, passionnant, ce film est l'archétype du long-métrage subtil de chez Joe Dante, cinglant pour son pays tout en gardant le côté de pur divertissement. Et avec un "énorme" John Goodman. Une friandise à savourer sans modération.