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Nico591
47 abonnés
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2,5
Publiée le 24 novembre 2014
Sur fond de crise parano durant la Guerre Froide, le papa des "Gremlins" Joe Dante signe un film moins connu dans sa filmographie qui sous la forme d'un "teen movie" à la sauce 90's rend hommage aux films de monstres des années 50 avec un bon John Goodman en sosie d'Alfred Hitchcock.
Avec ce film trop peu reconnu, Joe Dante livre un hommage aussi drôle que sincère au cinéma de série B des années 50 et 60 sur fond de la crise des missiles à Cuba. Soit l'histoire d'un adolescent friand de cinéma qui voit un réalisateur qu'il admire débarquer dans sa ville pour y présenter son nouveau film intitulé "Mant", l'histoire d'un homme qui fusionne avec une fourmi à cause de radiations nucléaires. Dans la peau de ce réalisateur innovateur qui truffe la salle de cinéma d'effets pour accentuer l'effroi des spectateurs (à l'instar de William Castle) et qui se révèle être, au fond, un grand gamin, John Goodman est parfait. Si parfois le film est inégal, c'est un véritable plaisir de voir Dante multiplier les hommages au genre (le film dans le film est parfaitement réussi) et de s'amuser à y glisser des moments de folie dont lui seul a le secret. C'est bien simple, "Panic sur Florida Beach" transpire l'amour du cinéma et c'est avec délice que l'on s'y plonge.
Pas l’œuvre la plus connue dans la filmographie de Joe Dante, mais cela n’empêche pas "Panic sur Florida Beach" d’être un très bon divertissement, bien au contraire. John Goodman s’avère excellent dans le rôle de ce réalisateur de film d’horreur qui veut montrer, dans une bourgade de Floride, un nouveau système de projection de films appelé le Rumble Rama (qui consiste notamment à faire trembler les fauteuils de la salle durant les scènes clés du film), alors quand même temps les américains viennent tout juste de découvrir des missiles nucléaires soviétiques à Cuba. On est en présence d’un vibrant hommage au cinéma des années 50-60 et l’on sent que Joe Dante s’est fait plaisir durant le tournage. Sa mise en scène est amusante, il y a des répliques bien rigolotes et le casting s’en donne à cœur joie. Un long-métrage qui est bien sympathique à visionner et qui mériterait d’être un peu plus reconnu par le grand-public.
Hommage aux séries B des années 50, "Panic sur Florida Beach" peut être considéré comme un film culte, aux références multiples. Sur fond de comédie, on a un film sur une Amérique paranoïaque, en proie à ses peurs dues à la période de la guerre froide. Mais aussi un hommage tendre et affectueux en direction des productions indépendantes des années 50 en même temps qu'un film sur l'émergence du cinéma fantastique/horrifique dans les salles américaines. On a peu de moments réellement hilarants, mais le côté loufoque et barré de l'ensemble donne un dynamisme certain au film.
A la fois un bel hommage au cinéma d'horreur américain des années 50 et une dénonciation subtile et marrante de la paranoïa autour de la Guerre Froide et de la menace nucléaire. Quelques passages plutôt bien vus, un film qui se situe quelque part entre "Stand by me" et "Le géant de fer". A noter aussi un excellent John Goodman.
De retour après la période SF fastueuse qui l’a rendu célèbre, Joe Dante s’offre une pause douce-amère sous le soleil de Floride. Cette fois le fantastique est restreint à la toile d’un ciné de quartier, où l’énorme producteur John Goodman vient présenter sa dernière série B à peine sortie de la chaîne. Alors que derrière grondent les pressions de la guerre froide, les gens préfèrent dompter leur peur en s’aidant d’un professionnel. Le créateur des Gremlins semble se remémorer des années lointaines où il était incollable sur les films d’épouvante et voguait d’une avant-première à l’autre, espérant voir en vrai les héros affichés sur les murs de sa chambre. Son hommage au cinéma bis a la candeur d’un vrai fan, il respire la nostalgie d’un fondement ancré. Panic sur Florida Beach, titre au franglais douloureux, c’est une sorte d’Ed Wood joyeux, pas autant fignolé certes, mais qui n’en reste pas moins sympathique. Pas forcément matière à discussions enfumées au fond d’un café philo, mais sympathique. Depuis lors, le réalisateur n’a plus hélas fait grand-chose pour le grand écran, comme si la boucle était bouclée – mais il a continué à tourner, comme s’il fallait manger. Un peu comme Woolsey finalement. N’est-ce pas vertigineux ?
Cette comédie fait bien son travail, elle est divertissante, drôle et originale. Les différentes idées qui apparaissent tout au long du film sont étonnantes et même parfois hilarantes.
Une admirable comédie dramatique à l’excellent scénario, drôle et nostalgique, servi par une mise en scène très inspirée. Une œuvre originale, sincère et touchante, sur fond de crise des missiles nucléaires de Cuba, qui bénéficie d’une très belle atmosphère et photographie, et dans laquelle les années 1960 américaines sont très bien recréées. Une réalisation astucieuse au cours de laquelle Joe Dante, père des "Gremlins", livre un brillant hommage aux séries B horrifiques des années 1950 ainsi qu’au cinéma !
Quel scénario extraordinaire ! Mais quelle bonne idée que cette projection d'un film d'horreur pendant la crise des missiles de 1962 ! Et tous les rôles sont sympas, même le (pas trop) méchant écrit des poèmes !
Panic sur Florida Beach est un film sympathique sans plus, un petit divertissement avec un bon John Goodman, de bon effets spéciaux et une histoire pas hyper folichonne mais qui se laisse volontiers regarder.
Au même titre qu'un Steven Spielberg ou qu'un Robert Zemeckis,Joe Dante est un cinéaste phare des divertissantes années 80,à l'exception notable que ces films n'ont pas rencontrés le même succès. Ceci étant,il est temps d'apprécier cet hommage aux séries B métaphoriques des années 50. Celles de Roger Corman par exemple. Celle où l'imminence d'une catastrophe nucléaire était évoquée à travers des fourmis géantes. Celle où le frisson naissait au milieu de salles de cinéma nouvellement équipées de grands écran et de fauteuils vibrants. "Panic sur Florida Beach"(1993)est donc un hommage à cet âge d'or,par le biais d'un fait réel (la crise des missiles de Cuba)et par le regard d'adolescents. C'est aussi cela qui étonne. Le fait que Joe Dante ait conservé cette part d'innocence lui permet de très bien parler des premiers émois amoureux et de la camaraderie. John Goodman en émule fauché d'Hitchcock est très amusant. Le film subit son rythme incertain,et sa folie parfois incontrôlée,péchés mignons de Dante.
Une excellente comédie d'horreur qui nous plonge dans les années 60 en pleine crise des missiles nucléaires de Cuba. Avec le grand John Goodman qui est le réalisateur fictif Lawrence Woosley qui réalise des films de séries B en noir et en blanc comme Ed Wood. Un bel hommage aux années 60 et aux films à ce genre si unique et si marrant. Joe Dante , le père des "Gremlins" nous réalise un bel hommage à ce genre de films si particulier et si bizarre.
Un beau film de Joe Dante qui rend hommage au cinéma d'horreur des années 50-60. Une histoire sincère qui se passe pendant la crise des missiles de cuba avec des personnages attachants sur la vie des ados avec leurs premiers amours, les nouveaux copains et les relations familiales. John Goodman livre une très bonne prestation dans le rôle du producteur et le reste du casting est excellent : Cathy Moriarty, Simon Fenton, Omri Katz, Lisa Jakub, Kellie Martin, Robert Picardo, Lucinda Jenney, Jesse Lee Soffer, Dick Miller et Naomi Watts dans l’une de ses toutes premières apparitions à l'écran.
Très drôle et très subtile satire de l'American way of life et de la panique qui s'était emparée des USA dans les 60. Un film réellement intelligent avec des scènes très marquantes !
"Panic sur florida beach" rend nostalgique d'une époque que l'on a pas connu. Hommage à la série B horrifique des années 50, et même à la magie d'une salle de cinéma, ce film très personnel de Joe Dante, rit également de la paranoia qui régnait aux états unis à cette époque, et plus particulièrement de la crise des missies de Cuba. Bien qu'il soit sorti au début des années 90, "Panic sur florida beach" a tout du film produit par Spielberg et sa société Amblin' dans les années 80 ou l'imaginaire est maître, et nécessaire au passage à l'age adulte. Bon ici il n'y a pas de monstres qui aident le héros à devenir un homme, mais il y a un côté teen movie ou les adolescents connaissent leur premier émoi amoureux. Joe Dante, signe ici un oeuvre sincère et touchante, délirante, une belle déclaration d'amour au cinéma.