Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Max Rss
201 abonnés
1 779 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 8 janvier 2021
Pas de doutes possibles : nous sommes bien chez Joe Dante. C'est original, décalé et surtout, bourré de références au cinéma B et Z des années 50 et 60. Ce "Panic sur Florida Beach", j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans. Il m'a fallu un boon quart d'heure avant de pouvoir m'intéresser à ce que je voyais. Après, je me suis laissé prendre au jeu. Je me suis laissé attacher à ses personnages décalés, à cette petite touche d'humour constante et à ces dialogues certes simples, mais bien souvent percutants. Ce que j'attendais de ce film, c'est d'y trouver le meilleur de son réalisateur, ce que je n'ai pas pu trouver. Et pour cause, le passage clé du film, celui sur lequel repose tout l'argument, c'est-à-dire spoiler: la projection du film d'horreur , est assez décousu à partir du moment oùspoiler: l'ex-petit ami de Sherryl, déguisé en fourmi, sort de ses gonds et vient s'en prendre physiquement à Stan . Le pitch était porteur de plein de promesses, certaines sont tenues évidemment, mais comme pas mal de films de Dante, c'est inégal. Malgré tout, ça reste à voir car sortant de l'ordinaire, puis John Goodman s'y amuse comme un petit fou.
Ce film, réalisé par Joe Dante et sorti en 1993, n'est pas mal même si j'avoue que je ne m'attendais pas vraiment à ça. Enfin réellement, comme je ne lis jamais de synopsis ni ne regarde de bande-annonce (qui en disent souvent bien trop sur le film), je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre du tout. C'est donc l'histoire ici d'une séance de cinéma aux multiples rebondissements. Bon, c'est très grossièrement résumé et le scénario n'a pas l'air folichon dit comme ça mais il est important de replacer l'histoire dans son contexte. L'histoire prend place effectivement en 1962 lors de la crise des missiles de Cuba. Rien à voir avec le synopsis vous allez me dire mais c'est pourtant très important car le réalisateur va chercher à nous prouver que le film de genre, et plus particulièrement ici d'horreur, est important en ce qui concerne le divertissement, même en cas de crise. Enfin c'est comme ça en tout cas que je perçois un des messages que veut faire passer le réalisateur car ils sont en réalité nombreux et peuvent d'ailleurs être interprétés de multiples façons. Le réalisateur en profite d'ailleurs pour nous montrer son amour du cinéma, et plus précisément des séries B des années cinquante. Ainsi, nous ne regardons pas que le film principal mais également celui qui est dans le film, c'est-à-dire "Mant" qui raconte l'histoire d'un homme se transformant en fourmis géante (tout à fait le genre de scénario que l'on pouvait trouver à cette époque). Le film est d'ailleurs très méta car si les deux films se répondent, ils interagissent également avec le spectateur et je pense d'ailleurs que le voir au cinéma doit être une expérience assez intéressante et parlante. Bon évidemment, il faut rentrer dans ce délire un peu particulier et surtout peu commun pour adhérer. Dante ne cherche pas ici à faire un film de genre familial et tout public mais à nous faire passer sa passion cinéphilique, tout simplement. Le film aborde également la paranoïa qui résidait durant cette crise et envers le nucléaire et le communisme en général. Du côté des acteurs, nous retrouvons principalement John Goodman, très bon dans ce genre de personnage et le reste du casting joue également très bien. "Panic sur Florida Beach" n'est donc pas le meilleur du réalisateur mais reste sûrement le plus personnel.
Je suis toujours admiratif des films qui arrivent à retranscrire une époque, un peu comme si c'était une carte postale temporelle. Ici, c'est le cas : on se croirait vraiment en 1962, tout y est. Et là c'est d'autant plus le cas, que ce film peut-être considérée comme une simple chronique. Une semaine vécue par des adolescents en 1962, en pleine crise de Cuba et alors que tout le monde est effrayé par une possible guerre nucléaire. Les personnages joués par ces adolescents sont tous très convaincants, y compris les enfants. Et John Goodman, en réalisateur de films d'horreur prêt à tout pour terrifier son public, est excellent (comme à son habitude). J'ai bien aimé.
C’est en amoureux inconditionnel du cinéma que Joe Dante réalise Panique sur Florida Beach. L’idée – géniale – de rapprocher l’engouement pour les films de monstres avec un contexte politique marqué par la crise cubaine exprime à merveille les fondements du médium cinématographique : autotélique tout autant que conscient du contexte extérieur qui le porte, acteur politique autant que divertissement. La vie, c’est jouer à se faire peur pour en apprécier le goût, la juste saveur. Les jeunes fréquentent les salles obscures en quête de sensations fortes, les adultes font la guerre. Quotidien chaos à échelle de fourmi. Gigantisme factice qui élève l’homme dans ses illusions comme l’homme-fourmi, intégralement métamorphosé, escalade un immeuble sous les doux cris de son épouse. On connaît la fin, certes. Mais le parcours vaut davantage, surtout quand Joe Dante est aux commandes. Et Jerry Goldsmith à la musique. Un savoureux moment de cinéma, intelligent et ludique.
Une chouette comédie, la mise en scène se situe autour d’une société des années 60, une histoire de guerre froide où tout n’était pas parfaite, j’ai apprécié en un déclic de génie, faisant ressentir de l’émotion et faire jaillir une véritable panique dans les salles obscures, atomisant pour le rire et au plaisir.
John Goodman est parfait dans ce film qui mêle comédie, pastiche et horreur sur fond de crise des missiles. L'esthétique du film en ce sens est parfaite puisqu'elle trouve le ton juste pour gentiment parodier les films dont elle s'inspire.
Ah ! Joe Dante ! Je n’arrête pas de vanter les mérites de ce mec là et je me rends compte au final qu’encore aujourd’hui, je laisse pas mal de ces films de côté, ne prenant même pas la peine de les voir tous. C’est le hasard qui m’a d’ailleurs planté devant cette « Panique à Florida Beach », et pour le coup, je loue le hasard ! Ah mais quel régal ! L’air de rien, ils sont peu nombreux ces films qui se replongent dans les années 1960 et qui parviennent à singer les codes de ce cinéma sans sombrer eux-mêmes dans ses lourdeurs. Pour le coup, c’est justement le piège qu’évite ce film de Joe Dante. Il parvient à rendre hommage à une époque et à un genre tout en parvenant à développer un message autant corrosif qu’évident. Encore une fois, comme le sale gosse qu’il est, Joe Dante va profiter de cette nouvelle intrigue pour renverser la table et donner le beau rôle à une adolescence lucide sur le monde, pétrie de bons sentiments, le tout dans un spectacle très gentiment iconoclaste, filou et coquin. Moi en tout cas je me suis régalé avec ce film là. C’est à la fois une belle déclaration d’amour au cinéma tout en sachant se montrer doucement irrévérencieux. Moi, ça, j’adore. Alors après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Joe Dante est un de ses réalisateurs à avoir visuellement marqué mon enfance avec Gremlins (I et II) et l'Aventure intérieure, trois films qui m'ont fasciné et terrifié à un âge où les limites du possible ne se cantonnent pas à la toile blanche d'une salle de cinéma et où le 4ème mur n'existe pas. Panic sur Florida Beach (Matinee) est tombé récemment par hasard devant mes yeux. La dernière fois que j'avais atterri devant un film du réalisateur de Piranha et Hurlements (toujours pas vus à ce jour), c'était pour Small Soldiers. Echec. Au visionnage, j'ignorais tout de la date de sortie de cette étrange série B/Z et il faut reconnaître que le réalisateur colle parfaitement aux années 60. Sur fond de crise cubaine, dans le climat de tension nucléaire entre les Etats-Unis et l'URSS, John Goodman incarne un réalisateur excentrique et ingénieux, faiseur de nanars en tout genre dont le dernier en date, Mant, coup de génie et mot-valise pour désigné un homme/man qui mute en fourmi/ant, doit être présenté en sa présence dans la petite ville de Key West. Rien de bien transcendant sur le papier et c'est là que survient le déchirement à critiquer cet objet singulier. Si Panic sur Florida Beach se regarde avec une pointe d'ennui, il n'en reste pas moins un formidable hommage du réalisateur aux films de monstres des années 50. On devine sans mal d'où vient l'amour de Dante pour le cinéma à travers les gamins du film, prêts à s'extasier devant l'improbable créature imaginée par le fantasque Lawrence Woolsey/John Goodman. La salle aux sièges de velours rouge prend ici des allures de temple du divertissement, véritable machine à émotions lorsque les lumières s'éteignent pour laisser la bobine se dérouler. Mais c'est pourtant ce qui fait défaut au film, des émotions. Malgré quelques sourires arrachés par des dialogues parfois savoureux d'ironie et de second degré, on ne ressent que peu de choses pour ces hommes et ces femmes et on se contente de remarquer toute la technique narrative du réalisateur pour pointer du doigt certaines réalités. La crise de Cuba bien sûr, mais au delà, Dante confrontait déjà le réel et l'imaginaire, faisant un pied de nez avant l'heure à tous ceux qui accusent encore le cinéma et autres jeux-vidéos de susciter la violence quand celle-ci n'a définitivement pas besoin d'inspiration pour atteindre des sommets. Et si il est indéniable dans le contexte du film que le cinéma constitue une échappatoire jouissive, Dante va jusqu'à faire fondre la frontière entre réel et imaginaire pour très justement rappeler que l'image n'est pas exempte d'interprétations aux répercussions parfois malheureuses et inattendues. Bref, c'est là toute la difficulté pour moi de critiquer ce film qui ne réussit pas à me faire ressentir l'amour qui y est dépeint pour le 7ème art alors que la technique au pinceau est absolument bluffante.
Même s'il a des défauts, le film est sympathique à voir : les personnages sont attachants, il y a de l'humour, et, la critique du nucléaire et de la société américaine durant le conflit des Etats-Unis avec Cuba sont intéressants. De plus, ça peut constituer un petit film d'horreur sympa pour les pré-ado.
A la fois hommage à une époque un peu aventureuse du cinéma US et vision critique d'une certaine période de l'histoire de la Guerre Froide, ce film de Joe Dante expose ses préoccupations sur l'enfance et l'innocence qui la définit, entre premiers flirts, incompréhensions des événements et difficultés de communication avec les adultes. Assez bien équilibré sur ce plan, le film souffre malgré tout de quelques déficiences côté casting (le blouson noir notamment, méchant de pacotille pas très bien exploité) et d'une avancée scénaristique par saccades qui décroche le spectateur par moments. A voir pour le numéro de John Goodman (toujours impeccable) et la reconstitution d'époque particulièrement soignée.
Bof. En dehors de la séance de cinéma avec la fourmis, que j'ai trouvé bien réalisée et distrayante, il n'y a pas grand chose à voir. Le contexte des missiles de Cuba est exploité pour le cinéma d'horreur et témoigner des dangers du nucléaire sans plus de conviction. En dehors de John Goodman plus que convaincant, les acteurs sont très moyens et peu amusants. Pas terrible !
Un film en vrombirama ! Quelques années après Gremlins 2, énorme succès, Joe Dante se tourne vers ses souvenirs de jeune cinéphile. Le pitch en gros : On est en pleine guerre froide et l'URSS installe ses missiles à Cuba. Vu de Floride, c'est un peu comme si Satan avait installé un camp de vacances dans le bungalow d'à-coté. Panique à bord. Pendant ce temps-là, un producteur fauché mais plein d'idées compte bien tirer profit de l'angoisse atomique pour promouvoir son dernier film, un thriller sur un gars qui se transforme en fourmi et terrorise la ville. Ça commence très fort par une séquence rétro en forme de bande-annonce pour « Mant », le film cité plus haut. On fait ensuite connaissance avec le héros, un ado fan de films d'horreur. Le rythme est enlevé et l'humour omniprésent. Au fond, Dante nous raconte à la fois le cinéma qu'il aime et son enfance. Et cet amour transparaît tout au long du film. Il se moque gentiment de ses personnages et des clichés des films à la Ed Wood. Il relativise aussi la peur en mettant en parallèle l'angoisse de la bombe et la frayeur provoquée par son film d'horreur. Spécialiste lui-même du genre, il pose un regard sur son propre cinéma, effrayant, drôle et toujours politisé. Le climax du film c'est cette scène géniale dans laquelle réalité et fiction se confondent, où le film parle directement au spectateur dans la salle et aussi à nous qui regardons cette salle et son écran. Une vraie mise en abîme qui fini par l'explosion de l'écran qui laisse apparaître le champignon atomique. Un vrai bijou ! Tout en finesse, Dante livre là son film le plus personnel, vaguement nostalgique. Hélas, c'est un échec commercial (ironie du sort) … et le début d'une longue traversée du désert.
Une genre d'hommage aux petits producteurs et réalisateurs indépendants qui on fait la joie des teenagers dans les années 60 en proposant des films fantastiques et d'horreurs. Un film à la fois satirique et nostalgique. John Goodman s' impose facilement mais il faut dire qu'il n' est confronté qu' à une faible concurrence, de même si le film propose des bons moments la réalisation manque de rigueur et de profondeur. Aussi malgré ces bonnes intentions le film ne peut prétendre à rentrer dans la cours des grands.
Un chef d'oeuvre. Joe Dante, le réalisateur des Gremlins met en dérision la crise de Cuba en 1963. John Goodman interprète très bien un réalisateur de films de série b ou z qui veut faire oublier la bombe atomique le temps d'un film d'horreur.
Panic sur Florida Beach ? pas seulement sur les plages de Floride, mais aussi sur l'écran........ Joe Dante a fait un film dans le film pour remplir un scénario inexistant sur fond de crise des missiles de Cuba qui ne sert vraiment que de prétexte...... c'est soporifique et sans aucun intérêt.......