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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 septembre 2012
Panic sur florida beach nous emporte dans une autre époque, avec un autre cinema. Indécrotable nostalgique Joe Dante nous évoque ses souvenir de jeunesse dans une superbe declaration d'amour au cinema d'épouvante. Mais ne vous y trompé pas, ce film est avant tout une comedie completement barré avec ce qu'il faut d'émotion. Le scénaro dépeint avec une grande justesse la vie de ses ados d'antant avec les premiers amours, les nouveau copain, les relation familliales sans tombé dans le cliché (pour une fois le grand frere n'est pas tyranique mais aimant et protecteur) le tout avec comme toiles de font la crise des missile de cuba (ce qui donne au film sont côté parano et politique). Le réalisateur a su retranscrire a merveille une époque révolue avec tous ce qu'il faut de tendresse et d'humour. Malheureusement ce film n'auras pas le succes qu'il méritait. Dommage car c'est le meilleur film de Joe Dante.
Je reconnais toutes les qualités de ce métrage : son humour, son côté satirique, sa mise en scène.... Mais je n'ai tout simplement pas réussi à rentrer complètement dans le film. A voir au moins une fois.
Alors que la crise de Cuba en 1962 risque de provoquer un conflit nucléaire, Lawrence Woolsey (le maître de l'horreur fourmillant d'idées) présente en avant première son nouveau film de science-fiction avec des effets spéciaux inédits (dont l'atomovision) à Key West, la capitale mondiale du flirt. Un jeune fan de films d'horreur se fait une joie de rencontrer son réalisateur fétiche lors de cette projection... Voilà un film que je viens de découvrir avec plaisir. C'est funny, léger, plein d'humour, bien filmé et les effets sont réussis. Bonne surprise. A voir.
Ce n'est pas spécialement une bonne comédie, car l'humour n'est pas particulièrement présent; en revanche c'est un bel hommage à un certain genre de cinéma venu tout droit des années 50. Mais je trouve que ce film donne aussi l'impression d'avoir été fait pour plaire d'abord aux enfants... J'ai surtout été interpelé par le côté cinéphile de cette histoire qui, je l'avoue, m'a bien divertit.
Une genre d'hommage aux petits producteurs et réalisateurs indépendants qui on fait la joie des teenagers dans les années 60 en proposant des films fantastiques et d'horreurs. Un film à la fois satirique et nostalgique. John Goodman s' impose facilement mais il faut dire qu'il n' est confronté qu' à une faible concurrence, de même si le film propose des bons moments la réalisation manque de rigueur et de profondeur. Aussi malgré ces bonnes intentions le film ne peut prétendre à rentrer dans la cours des grands.
C’est en amoureux inconditionnel du cinéma que Joe Dante réalise Panique sur Florida Beach. L’idée – géniale – de rapprocher l’engouement pour les films de monstres avec un contexte politique marqué par la crise cubaine exprime à merveille les fondements du médium cinématographique : autotélique tout autant que conscient du contexte extérieur qui le porte, acteur politique autant que divertissement. La vie, c’est jouer à se faire peur pour en apprécier le goût, la juste saveur. Les jeunes fréquentent les salles obscures en quête de sensations fortes, les adultes font la guerre. Quotidien chaos à échelle de fourmi. Gigantisme factice qui élève l’homme dans ses illusions comme l’homme-fourmi, intégralement métamorphosé, escalade un immeuble sous les doux cris de son épouse. On connaît la fin, certes. Mais le parcours vaut davantage, surtout quand Joe Dante est aux commandes. Et Jerry Goldsmith à la musique. Un savoureux moment de cinéma, intelligent et ludique.
Magnifique hommage aux sixties, aux fourmis (trop sous estimées au cinéma), à Retour vers le Futur (pour le titre français), et surtout à Last Action Hero, sorti just... Quoi ? en même temps ? ... Bah bravo... Qui à copié ?!
Je me suis fié aux bonnes critiques du site pour regarder ce film. Quelle erreur ! Hormis le contexte historique, ce film est un navet sans nom. A oublier.
Démarrant sur un prétexte plus que sur une histoire solide, un peu à la manière de 1941 (Steven Spielberg, 1979), Panic sur Florida Beach/Matinee est une formidable mise en abyme traitant du cinéma d’horreur et de la culture populaire en général (télévision et comic books), au coeur de la filmographie de Joe Dante.
Scénarisé par Charles S. Haas (déjà présent sur le scénario de Gremlins 2, 1990, et interprétant ici Mr Elroy), et sur une idée de Jerico Stone (scénariste de J’ai Epousé une Extraterrestre, Richard Benjamin, 1988), le film met en lumière la construction d’un film en spectacle intégral, le tout sur fond de crise des missiles cubains dans une ville balnéaire de Floride (octobre 1962).
A ce titre, le personnage interprété par John Goodman est à lui seul un plaidoyer pour le cinéma de série Z, et quel plaidoyer ! On sent à travers ce rôle de mentor imposant toute la passion que Joe Dante a pu concevoir étant enfant pour un genre qu’il a lui-même si bien servi. Le casting contient en outre Cathy Moriarty en actrice blasée, Simon Fenton dont l’excellente prestation ne sera hélas pas suivie d’une carrière régulière, et des fidèles de Dante, tels que Robert Picardo, Kevin McCarthy, l’indéboulonnable Dick Miller, William Schallert et John Sayles, par ailleurs scénariste de Piranhas (1978) et Hurlements (1981), les deux premiers films en solo de Joe Dante.
Déclaration d’amour au cinéma en tant qu’art populaire, Panic sur Florida Beach/Matinee fut paradoxalement un relatif échec commercial à réhabiliter de toute urgence.
Quel scénario extraordinaire ! Mais quelle bonne idée que cette projection d'un film d'horreur pendant la crise des missiles de 1962 ! Et tous les rôles sont sympas, même le (pas trop) méchant écrit des poèmes !
Le génial Joe dante signe un film incroyablement attachant ,bourré d'humour et de bonne humeur mais toujours en glissant discrètement un sous texte politique .
John Goodman est parfait dans ce film qui mêle comédie, pastiche et horreur sur fond de crise des missiles. L'esthétique du film en ce sens est parfaite puisqu'elle trouve le ton juste pour gentiment parodier les films dont elle s'inspire.
Encore un film qui aurait du rester dans les cartons (tant il n'en a pas fait). Avec ses effets spéciaux réussi (ah tient la fermeture éclair du costume) et un réalisme sans pareil (une fourmi géante qui touche les fesses d'une femme et elle lui faut au moins 10 secondes pour qu'elle le remarque, à croire qu'elle en pince pour la fourmi, et encore ce n'était pas un crabe). La seule étoile que j'aurai mis (mais je l'ai pas mis, ah ah ah comme je suis odieux), ce serait pour les magnifiques ahhhhh ahhhh ahhhhhh que les femmes du film chantent à tue-tête à chaque fois qu'elles voient une fourmi alors que la fourmi cro-onde (je sais, on vous la déjà faite mille pattes, oups, fois, celle la).
Joe Dante nous livre ici son oeuvre la plus personnelle, une comédie légère pleine de nostalgie dans laquelle sont retranscrits quelques-uns de ses souvenirs de jeune spectateur amateur de cinéma fantastique. En mettant en parallèle la crise des missiles de Cuba et la projection épique de la série B fictive et désopilante "Mant !", Joe Dante souligne avec bonne humeur le lien toujours très fort qui unit le cinéma de genre et son contexte politique et social. Le réalisateur n'a pas son pareil pour diriger ses jeunes comédiens et offre à John Goodman un rôle sur mesure. Un film sincère réalisé par un vrai passionné avec une multitude de références et de clins d'oeil qui feront le bonheur des amateurs de films fantastiques à l'ancienne.