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Un visiteur
2,0
Publiée le 23 octobre 2014
Un petit parfum de nostalgie sympathique, mais que d'invraisemblances et quel manque de finesse... Très déçu par ce "classique" souvent encensé par les scénaristes. Comme quoi... certains films vieillissent moins bien que d'autres...
L'influence de French Connection et autres thrillers policiers se fait sentir, par l'apport important du scénario, de la mise en scène, et de l'esthétisme proche de la Nouvelle Vague et représentatif d'une production se basant sur du tournage en extérieur et au réalisme privilégié. Schlesinger montre dans Marathon Man l'homme rattrapé par son destin, que ce soit au niveau des héros et de leurs adversaires. Le personnage d'Hoffman pratique le jogging comme loisir, sans savoir que ce sport lui sauvera la vie. Son frère Scheider tourne autour d'un ancien nazi en fuite, lorsqu'il voulut enquêter dans les affaires de son père. Et Olivier l'ancien bourreau, se retrouvant dans le quartier juif de New-York pour se renseigner sur des diamants, est découvert par ses anciens prisonniers, et est forcé par Hoffman d'avaler les bijoux qui le dévorent de l'intérieur. Dans ce film, le cinéaste ne s'est pas contenté de raconter un formidable thriller mais aussi d'insuffler une mise en scène remarquable, spécialement dans le design sonore : dans une foule, seuls les pas du personnage principal sont audibles, ainsi que les souffles, expirations et inspirations volontairement surmixés. La tension est très bien gérée, la photographie bancale mais illuminant le méchant comme ses diamants, sans compter le duel final palpitant. Quoique un peu long sur les séquences de la relation Hoffman/Keller ou la musique de l'époque du synthé, Marathon Man est un thriller d'exception, moins pointu que d'autres mais efficace et marquant.
Il court... il est épuisé et court quand même... accélère lorsqu'on le provoque.. puis s'arrête, définitivement épuisé... "Marathon Man" débute sur cet homme, un jeune étudiant s'entrainant pour le marathon qui va peu à peu se retrouver au milieu d'affaire de meurtres, de nazis ou encore de diamants suite à l’assassinat de son frère. "Marathon Man" brille d'abord par sa qualité d'écriture, intelligente et brillante à travers un scénario aux déroulements convaincant, bien ficelé et efficace, des personnages bien écrit et intéréssant et de bons dialogues. Les personnages sont vraiment intéréssant et recèlent tous d'une complexité et d'une profondeur bien étudiée. John Schlesinger arrive à créer une atmosphère angoissante et effrayante, tout en étant réaliste. Les thèmes abordés le sont fait habilement, autour d'ancien nazi, de passés disparu, de culpabilité, plus généralement de la nature humaine ou encore de survie. Il maintient le suspense de bout en bout et il sait instaurer les moments de pressions et d'angoisses de nos amis. La mise en scène est impeccable et avec sa belle réalisation, il sublime la ville de New - York. Certaines scènes restent gravées en mémoire et notamment celle du dentiste. Les interprétations sont excellent et en premier lieu Dustin Hoffman ainsi que Lawrence Olivier (Golden Globe pour ce rôle, ainsi qu'une nomination aux oscars) ou encore William Devane. Un film effrayant par son réalisme, aux propos dur et intelligent et à l'interprétation sans faille et comme le répète Lawrence Olivier, "C'est sans danger"....
Bien mené, bien réalisé, bien interprété, Marathon Man est un thriller intelligent et cynique, où les rebondissements s'enchaînent sans temps morts, tout en restant vraisemblables. Un peu classique sur la forme, la réalisation n'en est pas moins rudement efficace et la tension est palpable tout du long, avec en prime quelques scènes cultes (la peur du dentiste prend tout son sens ici). Les acteurs sont magistraux, Hoffman et Olivier en tête. Satisfaisant du début à la fin!
Un thriller parano ultra-efficace. C'est froid, c'est prenant, c'est haletant comme j'aime, et surtout, c'est cynique. Autant au départ je pressentais mal le mélange Nazi-CIA, autant à l'arrivée je suis conquis et convaincu. Je ne souhaite à personne d'avoir Laurence Olivier comme dentiste. 4.
Un thriller captivant qui mêle petite et grande Histoire, et met en scène juifs et criminels de guerre nazis dans l’Amérique des années 1970. Un film bien travaillé et rondement mené, au rythme étrange, qui bénéficie d’une bonne tension et qui repose entièrement sur l’ambiance, plongeant le personnage principal ainsi que le spectateur dans le plus grand trouble. 7 ans après "Macadam Cowboy", John Schlesinger s’associe de nouveau à Dustin Hoffman, lequel livre encore ici une prestation incroyable. Une réalisation haletante qui constitue un digne représentant du meilleur cinéma américain des années 1970 !
En plus de mettre un temps fou à passer la seconde, l'intrigue de Marathon Man est, dès le départ, complètement alambiquée et plus on avance dans le film, plus ce trait s'accentue et plus on se rend compte que cette histoire ne mène nulle part. Le récit est divisé en différentes storylines qu'on a du mal à relier les unes aux autres, qui s'emboitent et se rejoignent beaucoup trop mal pour espérer surprendre ou captiver le spectateur. Il n'y a guère que l'ambiance sombre et l'excellente scène d'ouverture de course autour du réservoir Jackie Onassis qui sortent du lot dans ce pseudo thriller sans suspense, long, barbant, et dont le titre, Marathon Man, est d'ailleurs en total décalage avec la réalité de l'histoire qui est racontée.
Nous sommes d'accord pour dire, en toute objectivité, qu'il ne se passe rien durant 2h. Pendant la première moitié du film, on se demande même où est le synopsis parlant d'un thriller, quand Est-ce que ça va commencer. Parce qu'à part voir des personnes marcher et parler de choses et d'autres sans intérêt, c'est le vide absolu. Et quand alors ça commence, ça retombe aussi vite que cela a démarré. Un film ennuyeux et mou !!
Excellent film qui nous fait frôler la crise de nerfs. De très bonnes performances d'acteurs et un scénario bien travaillé font de ce film un thriller tout à fait honorable.
Marathon man est le prototype du film hyper efficace, sans le moindre gras. Le film est d'une grande noirceur, d'un pessimisme obligé bien aidé par la musique d'une intense tristesse. L'intrigue, extrêmement nébuleuse et non pas moins "tirée par les cheveux", laisse la place à des scènes de violence et de tension sans grand temps mort. On reconnaît facilement la marque de fabrique de John Schlesinger. Macadam cowboy jouait déjà sur des flash back réitérés et sur des exagérations qui gênent plus dans ce film. Le défaut principal étant de caricaturer, d'épaissir certains traits à la limite la grossièreté et du cliché, tels les traits des feujs montrés en gros plans, leurs comportements (voir la scène chez les bijoutiers), les grèves et les mauvaises humeurs à Paris, le vin et les opéras français... Et puis, il y a ces scènes peu réalistes de la foule dans les rues de New York alors que les gens sont si indifférents... Mais peu importe, le film nous tient en haleine par la sécheresse et la violence sans concession, ni complaisance d'un récit qui avance vite. Les interprètes sont tous bons, efficaces. De nombreuses scènes cultes parsèment Marathon man telles les scènes de dentisterie, la course poursuite d'une grande force dans New York la nuit, les pérégrinations de Zell chez les diamantaires et quand il est reconnu par les juifs, Roy Scheider menacé à Paris ... Dustin Hoffman joue le rôle d'un homme qui court, poursuivi par les souvenirs de son père autant que par des individus peu recommandables soit par le maccarthysme qui tua son père et par un ancien nazi. Un très bon thriller d'une efficacité redoutable.
Voici un thriller américain typique des 70's. Babe (Dustin Hoffman), étudiant sportif, va se retrouver mêlé, après la mort de son frère Doc (Roy Scheider), à une histoire d'argent rocambolesque qu'un ancien chef nazi veut récupérer. Babe découvre petit à petit qu'il ne peut se fier à personne d'autre que lui jusqu'au dénouement final. Outre la prestation de Hoffman, parfois surjouée, il y a évidemment Laurence Olivier qui officie en tant que boucher. Roy Scheider est ici plutôt moyen. Mais un autre acteur mérite largement les honneurs en jouant à la perfection le pourri de base : William Devane. Le scénario, sans être génial, demande malgré tout une certaine concentration par moments. Le réalisateur sait parfaitement monter la tension, même si les manières de tourner de l'époque sont éculées et certains passages surréalistes. La scène du dentiste psychopathe possède toujours autant de force, ainsi que la course-poursuite qui s'en suit. La confrontation finale est tirée par les cheveux. Côté B.O, c'est sommaire mais insidieux. "Marathon Man" reste un bon thriller en dépit de ses 37 années.