Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
moket
526 abonnés
4 331 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 26 avril 2020
Un thriller paranoïaque fait de tiroirs et de faux-semblants mais dont les pièces du puzzle peinent parfois à s'imbriquer. C'est là le seul défaut du film car après une première partie où l'on découvre les personnages et qui cultive le mystère, la seconde est plus tournée vers l'action et menée tambour battant avec notamment une course-poursuite de haut vol ou une scène de torture horrible. L'opposition de style entre Dustin Hoffman et Lawrence Olivier vaut également le détour. Un grand classique.
Du grand John Schlesinger, tournée en 1976 Un début du film qui prend le temps de mettre en place l'intrigue comme un puzzle, la deuxième partie est plus mouvementé dont une mémorable course poursuite dans les rues de New-York avec un Dustin Hoffman dans sa meilleure période Laurence Olivier pourtant gravement malade sera nominée comme meilleure second rôle est impressionnant dans son rôle de Nazi. Bonne mention aussi à Roy Schneider est aussi excellent dans un rôle très complexe Un grand classique, à voir et revoir
Les différents morceaux du puzzle sont brillamment posés dans la première partie du film, même s’ils ne s’ajustent pas tous correctement dans la seconde. De ce thriller au scénario emberlificoté et au rythme soutenu, on retiendra une certaine virtuosité dans la réalisation et la création réussie d’un climat d’angoisse et d’incompréhension d’une réalité cachée, dans laquelle les principaux personnages rencontrés par le « héros » se révèlent autres que ce qu’ils prétendent être. Ses meilleures scènes sont celles qui évoquent ou rappellent le nazisme : les pratiques tortionnaires de ses médecins ou la mémoire des survivants des camps.
Le film se met en place lentement, comme un puzzle, on ne sait pas où on va mais la pression monte progressivement. On est captivé par des personnages énigmatiques, une bonne BO et des décors naturels remarquables (les puces, la bibliothèque, la fontaine en escalier, la station de traitement des eaux). Laurence Olivier est glaçant et si l'on reste bien concentré, tout cela mène à une fin magistrale.
Ce film est un p... de chef d’œuvre point final . Regardez le et admirez le travail de la musique au scenario aux acteurs . Un film qui fout la trouille de même aller dans sa cuisine seul après . Merci pour ce sublime film où la peur nous irradie et nous rend vivant(e)s
Je ne pense pas prendre de trop grands risques en affirmant haut et fort que Marathon Man (1976) est l’un des plus grands (et des plus beaux) thrillers des années 70.
Adapté du roman éponyme de William Goldman, John Schlesinger (Macadam Cowboy - 1969) nous entraîne au cœur d’un épuisant & palpitant thriller, brillamment mis en scène à travers lequel il nous replonge au cœur des années 70, sur fond de post-maccarthysme et de chasses aux nazis.
Ce thriller démarre pourtant de la plus étrange des façons. Son rythme est lent et se découpe en trois intrigues différentes pour mieux se regrouper (l’une à Paris, l’autre à New York et la dernière dans la jungle équatoriale). On jurerait voir 3 films différents à la fois. Ces différentes ambiances se marient à la perfection grâce à la subtile mise en scène de Schlesinger. Parfaitement millimétrée, voir Hitchcockienne par moment, notamment lors des scènes de tensions (la séquence de la salle de bain est incroyablement prenante, sans oublier la scène de torture qui est d’une virtuosité à vous glacer le sang, entre torture physique & psychologique).
Plus d’une fois, Schlesinger va nous perdre (dans le bon sens du terme), entre paranoïa & trahison, il nous sera difficile de faire la part des choses. Qui est du bon côté et qui ne l’est pas ? La mécanique est bien huilée et elle nous entraînera sans discontinue dans une haletante course-poursuite (entre la photographie calibrée et le score de Michael Small), on est maintenu en haleine en permanence jusqu’à l’une des scènes clés (le quartier des bijoutiers juifs où d’anciens déportés s’y sont réfugiés), la tension y est à son comble ! On a clairement affaire à de l’orfèvrerie.
Haletant et d’une rare précision, on reste constamment bluffé, en grande partie aussi grâce aux acteurs où se côtoient deux pointures du cinéma, deux styles bien différents : Dustin Hoffman (qui se revendique de l’Actor’s Studio) et Laurence Olivier (plutôt de la vieille école). Tous deux y sont stupéfiants, voir méconnaissable pour le second, qui incarne le Dr Szell (inspiré du Dr Josef Mengele qui fut le médecin SS en chef d'Auschwitz). A leurs côtés, on retrouve une belle brochette de seconds rôles (Roy Scheider, William Devane & Marthe Keller), qui ne feront que sublimer l’ensemble du casting.
Ce survival urbain vous prend aux tripes et ne relâche jamais la pression. A vous de vérifier si c’est… "Is it safe ?" ("C'est sans danger ?").
" Cours Dustin, cours ". Avec « Marathon Man », John Schlesinger réalise l’un des grands thrillers paranoïaques des années 70. Mélangeant anciens nazis, communauté juive, services secrets et maccarthysme, l’intrigue, sous une tension omniprésence, prend véritablement corps en seconde partie après l’exposition des éléments durant une bonne première heure. Quelques scènes marquantes et distribution irréprochable avec Laurence Olivier et Dustin Hoffman bien sûr mais également Roy Scheider, William Devane et la Suissesse Marthe Keller qui inaugure, avec ce rôle, sa parenthèse américaine.
Un bon thriller où on retrouve Dustin Hoffmann, Roy Schneider, William Devane et Sir Laurence Olivier. De bon suspens, des scènes choquante et dure. Très Hitchcockien, la recherche de diamant fait des victimes plus ou moins douteux. Entre New York et Paris, la violence est incroyable. Sur fond de nazisme du à la seconde guerre mondiale, l'intrigue est d'un réalisme est considérablemnt dense et important. Si après ce film vous allez voir un dentiste, vérifiez qu'il vous donne un tranquillisant !
Passé une longue première partie d'exposition qui rappelle beaucoup "Le salaire de la peur" d'Henri-Georges Clouzot qui suit le parcours apparemment sans lien de plusieurs personnages afin de lentement tisser son canevas scénaristique, un long-métrage qui, dans sa seconde moitié, prend la forme d'un thriller d'espionnage se rapprochant davantage d'oeuvres comme "Conversation secrète" de Francis Ford Coppola ou "Les trois jours du Condor" de Sydney Pollack avec son intrigue paranoïaque à souhait, habilement écrite pour une variation assez intéressante sur la traque d'officiers nazis après la Seconde Guerre Mondiale. Sans être très originale, une mise en scène consciencieuse, fine et une très bonne direction d'acteurs, l'un des rôles les plus convaincants de Dustin Hoffman face au monstre sacré qu'était Laurence Olivier. Un grand film, une référence en la matière.
le film n,a pas pris une ride avec plusieurs scènes d'anthologie ,la course folle de voiture du début ,la scène du dentiste avec le fameux c'est sans danger ,la scene de paris avec la tentative d’assassinat sur roy scheider ,celle de la veille dame juive qui reconnait le boucher nazi dans le quartier juif a Manhattan la scène aux puces de clignancourt avec la poussette .la scène de fin qui n,est pas s'en rappelé la scène de fin du casse d'henri verneuil et j,en passe en somme une oeuvre intelligente superbe .
C' est un film excellent. outre la composition de Dustin Hoffmann, Roy Scheider et Laurence Olivier y sont excellents. Beaucoup de tension. C' est un film jouissif. A regarder, re-regarder, re-regarder.
Mieux vaut avoir le coeur solide, car le suspense est constant. John Schlesinger fait preuve d'une grande efficacité dramatique en misant sur le réalisme des situations et des décors, propices à la parano.Oui, la tension dramatique est superbement mis en scène. D'ailleurs, le scénario ne se résume qu'a cette seule et unique tension dramatique. Attention : c'est sombre, inquiétant. Mais c'est magistrale.
Un film d’action percutant mais qui s’avere très rapidement ennuyeux. Ancien et moche, malgré un Dustin Hoffman charismatique. Film pénible. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
Dur-dur au début de s'y retrouver dans les histoires et les personnages parallèles qui se rejoindront peu à peu. Mais lentement, l'histoire prend corps dans un climat lourd et ambigu: on ne sait jamais qui est qui ni qui est avec qui. On patauge dans l'univers glauque des nazis "recasés" mais toujours actifs pour rentabiliser le butin de guerre et assurer leur sécurité à tout prix. La violence, même quelque peu voilée, est souvent sordide et implacable. Servi par un casting de premier ordre dominé par Dustin Hoffman et Laurence Olivier, ce film d'un peu plus de deux heures accroche incontestablement. Quelques longueurs à déplorer, surtout pour la scène finale que je trouve vraiment laborieuse. Je crois qu'en rabotant d'une dizaine de minutes, ce qui aurait été perdu en durée aurait donné un rythme un peu plus soutenu.