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Audrey L
654 abonnés
2 596 critiques
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5,0
Publiée le 11 juin 2018
Touchant et plein d'espoir. Benny et Joon se révèle un petit bijou de tolérance et une ode d'amour à la "folie" mentale. Une femme "dérangée" mentalement qui croise un homme aussi "dérangé" qu'elle, qui la fait rire par ses facéties à la Keaton et à la Chaplin, qui la fait rêver à un avenir auquel on a tous droit, mais perturbé par le regard trop protecteur de son frère... Une belle histoire, qui nous fait tantôt rire (toutes les folies de Johnny Depp comme parler des raisins secs qui "souffrent", les numéros d’acrobates réussis et les facéties clownesques) tantôt mettre la larme à l'oeil (le manque de tolérance du frère conduit spoiler: à la séparation tragique des deux personnages, dont la femme est parquée comme une folle furieuse dans un asile... ). Si les acrobaties sont réussies, c'est parce que le concerné, Johnny Depp, a pris la peine de prendre des leçons de mimes spécialement pour le rôle, et l'on retrouve alors la fameuse séquence des "petits pains" de Charlot... La fin est un véritable "feel-good movie" à elle seule, et mérite qu'on s'arrête sur ce film modeste, mais grand par ses ambitions de vous poser un sourire sur les lèvres grâce à Benny, et un brin de poésie humaine grâce à Joon.
Le film est sympathique mais sans surprise une fois les personnages mis en place. Et si avec l'arrivée du personnage caricatural joué par Johnny Deep le réalisateur échappe à la lourdeur du drame. Le film perd en réalisme et plonge dans un doux rêve à la Capra sans malheureusement disposer d'un scénario assez consistant pour donner un véritable souffle . Conclusion on avale l' hameçon sans être ferré.
Le film est plus proche d'un drame que d'une comédie, tout dépend comment on ressent la situation de vivre avec quelqu'un avec un handicap psychologique. Certaines personnes peuvent trouver leurs comportements amusant, d'autres dérangeant. Les drôleries de Johnny depp ne sont pas suffisants pour rendre le film intéressant.
Suite au décès de leurs parents, Benny s’occupe seul de sa sœur, à la santé mentale instable. L’arrivée d’un inconnu, mi-paumé, mi- lunaire, dans leur quotidien va alors bouleverser la vie fragile de Joon. Cette sympathique comédie décalée, pleine de sensibilité et de poésie, est dominée par ce personnage burlesque, entre Buster Keaton et Charlie Chaplin, brillament joué par Johnny Deep. Aidan Quinn et la ravissante Mary Stuart Masterson complètent le trio de base. Un film vraiment plaisant, un peu lent à certains moments, qui porte un regard tendre sur une bien jolie rencontre entre deux êtes un peu en marge de la société. Permet de découvrir une façon très originale de faire des toasts et des frites…
Le grand cinéma burlesque des débuts du vingtième siècle parle des défavorisés (vagabonds, orphelins, handicapés, etc...) pour les sublimer et reconnaître leur humanité...
«Benny and Joon» est un beau film tout empreint de l’humour et de l’amour du burlesque... Dans l’esprit et même dans la forme! Car voici, Johnny Deep endosse les habits de Buster Keaton (son chapeau) et l’accessoire principal de Charlot (sa canne) pour donner vie à Sam, personnage lunaire, poétique naviguant entre rêves et larmes... Illettré et clown (sérieux) génial! Il va aider Joon (magnifique Mary Stuart Masterson!) à sortir de la torpeur angoissée qui l’étreint malgré l’affection attentive de son frère Benny... En les faisant sourire tous les deux.
Douceur, humanisme, réflexion sans prise de tête, c’est tout le cinéma de Jeremiah S. Chechik, réalisateur canadien au talent rare. Car il s’agit bien là d’un très grand, capable d’émouvoir et faire réfléchir sans passer par les arcanes habituelles du cinéma commercial ou de celui intellectuel, abscons et lourdingue... Dans les deux films accessibles de Chechik (celui-ci et «The right kind of wrong») on voit des laissés pour compte de la société, des défavorisés (eh oui! ça existe!) qui se heurtent aux gens de «bonnes intentions» qui veulent faire, contre eux, leur «bien» !
Le talent appelle le talent! Et l’on sait que la chanson des Proclamairs «I’m gonna be/500 miles» sortie en 1988 devint un succès après la sortie de ce film en 1993...
Ainsi donc le talent de Chechik, associés à celui de ses très bons interprètes, arrive à faire d’un sujet sentimental à priori un peu «mièvre» une sorte de chef d’œuvre... L’air vivifiant de l’humanisme doux relevé par l’humour lui a t’il été «soufflé» par LE maître en la matière, le grand Charles Chaplin??? UN TRÈS BON FILM.
Johnny Depp joue Sam un handicapé mental excentrique qui rencontre un frère et une soeur : Benny et Joon. Joon est aussi une handicapé mentale et Benny doit sans cesse s'occuper d'elle. Joon tombe amoureuse de Sam. Benny tombe sous le charme de l'amie de Sam interprétée par Julianne Moore. Une brillance romance sur l'handicap. L'un des meilleurs rôles de Johnny Depp au début de sa carrière.
Vraiment pas fameux, j'me suis ennuyé malgré quelques scènes qui m'ont fait décroché un sourire. C'est pleins de bons sentiments mais pas crédible, j'ai tellement vu de bons films ou le jeu d'acteur est très juste et ou les relations entres les personnages paraissent naturelles et sincères que ça me gave de voir des films comme ça. C'est vrai, comment apprécier un film quand les personnages sont stéréotypés a mort? De plus le scénario est prévisible et les acteurs jouent mal, ça manque de rythme et le personnage de Mary Stuart Masterson est pas très crédible. A moins d'être fan de Johnny Depp je ne vois pas l'intérêt de voir ce film.
Génial ! Ce film fait partie du Top 5 de mes films préféré car j'ai beaucoup aimé le rôle de Johnny Depp, qui joue un garçon un peu simplé qui lui va bien comme pour la fille qui joue le rôle de Joon Pearl, elle le fait très bien spoiler: surtout dans la séquence ou elle part dans un espèce de délire dans le bus et que Johnny Depp demande de s'arrêter au conducteur pour la ramener chez elle. Mais pour en finir un magnifique film qui fait partie des meilleurs films américain que j'ai vu de ma vie.
Un bon petit film sans prétention mais pas désagréable non plus. Les rapports entre le frère et la sœur sont bien exploités et le personnage de Johnny Depp, déjà excellent acteur, attachant par son originalité. On suit le film sans trop de difficultés malgré quelques passages ennuyants. A voir pour ceux qui veulent défendre le cinéma d'auteur!
Un petit film sans prétention qui se laisse regarder sans trop de difficultés malgré quelques longueurs. Les rapports entre le frère et la sœur sont bien exploités et le personnage de Johnny Depp assez attachant. Les acteurs livrent de belles performances. Je dirais qu'il vaut mieux apprécier le cinéma d'auteur pour aimer ce film.
Une histoire banale dans un décor simple, le seul intérêt de ce film est la prestation de Johnny Depp mais quelle prestation; une gestuelle rappelant les comiques des films muets mais propre à Johnny Depp préfigurant des mimiques bien connues (Las Vegas Parano, Pirates des Caraibes). C'est un film très agréable à regarder avec une des meilleures prestations de Johnny Depp qui donne son âme à ce film.
De ma dévéthèque : film charmant, poétique, burlesque (pour sa douce nostalgie des films muets), émouvant. Mary Stuart Masterson est trop rare au cinéma, dommage qu’elle n’ait pas percé comme son partenaire Johnny Depp ; elle aurait mérité une meilleure audience (elle est remarquable dans « Beignets de tomates vertes »). La frustration et la colère maladroite d’Aidan Quinn sont saisissantes ; film sur le droit à l’amour pour tous et peu importe son anormalité ou sa marginalité. Voilà un petit film très affectueux...