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    Le Diabolique Docteur Mabuse
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 janvier 2013
    "Le diabolique Docteur Mabuse" (sorti en 1960 en Allemagne de l'Ouest et en 1961 en France) est le dernier film (allemand) de Fritz Lang, et le deuxième que je vois après "Règlements de comptes" (avec Glenn Ford et Gloria Grahame) (période américaine).
    Le personnage Docteur Mabuse est d'abord apparu sous la plume de Norbert Jacques dans le roman "Dr Mabuse, der Spieler" et sort en 1921.
    Docteur Mabuse fait son entrée au cinéma dans la foulée sous la patte de Fritz Lang en 1922 (date de sortie du long-métrage en Allemagne de l'Ouest) dans un de ses films phares, "Docteur Mabuse, le joueur", avec dans le rôle titre, Rudolf Klein-Rogge (acteur fétiche de Lang qu'on retrouve dans "Les Nibelungen", "Metropolis" et, bien sûr !, "Le testament du Docteur Mabuse" notamment), et son prolongement, "Le testament du Docteur Mabuse" (1933).
    "Le diabolique Docteur Mabuse" a failli jamais se concrétiser car Lang était en désaccord avec son producteur Arthur Brauner : Fritz sortait de l'éprouvant tournage du "Tombeau hindou" et voulait faire un film simple. Brauner a insisté et lui lança ce défi, ce que Lang a relevé sans aucun problème paraît-il.
    Le dernier volet de la franchise "Mabuse", avec comme titre original "Die tausend Augen des Dr Mabuse", est transposé dans le monde des années 1960, s'inspirant d'un scénario original de sa première femme, Thea von Harbou, alors décédée.
    Synopsis : différents personnages aboutissant dans un hôtel sont la cible d'un présumé-tueur, mort depuis longtemps, le fameux Dr Mabuse. Le commissaire mène son enquête.
    Dans ce "Mabuse", il n'y a pas de personnage défini particulièrement. Dr Mabuse est un concept et il s'agit d'une idée remarquablement bien appropriée par Lang. Ici, le metteur en scène ne donne pas de visage, mais plutôt une organisation construite autour de ce que Mabuse avait pu faire dans le passé. En cela, Mabuse pose les bases du premier James Bond (ce dernier aura affaire au Spectre, une organisation criminelle dans "Dr No", "Thunderball", "We only live twice"...) et peut se targuer d'être la première, et sans doute pionnière (si je ne me trompe pas !), connue au cinéma.
    L'organisation Mabuse veut contrôler tous les personnages de l'hôtel et les différentes prises de vue des caméras (de l'hôtel, tout particulièrement) appuie le sentiment d'opressement voulu par Lang. Mabuse a envie de tout contrôler et montre, à travers un scénario riche et dense, son pouvoir d'autodidacte, son autorité sur, finalement, le monde, représenté ici par l'hôtel. En Mabuse, on peut voir l'ombre d'Hitler, et ses desseins destructeurs.
    Le final nous révèle bien des choses, et, bien avant les années sécuritaire (après 2001 : quatre décennies plus tard !!!), surtout, les méfaits de la télésurveillance. Quel chapeau... Monsieur, pardon !, Maître Lang !!!
    L'organisation Mabuse et le scénario (avec ses personnages hauts en couleur et diamétralement bien esquissés, travaillés et fignolés) sont donc bien basés sur les théories freudiennes, à savoir la psychanalyse en général.
    Du côté des interprétations, le casting, équilibré à la perfection, est merveilleusement bien dirigé. Il est dominé par l'incroyable Wolfgang Preiss, dans l'un de ses premiers rôles !!!, (le chef de Mabuse), hanté à jamais par l'incarnation de son personnage. Vu par la suite dans "Le jour le plus long", "Le train" (avec Lancaster) et rejoint les stars de "Un pont trop loin". Dans le rôle du commissaire, il est appréciable de reconnaître Goldfinger alias Gert Fröbe (le méchant dans le Bond du même nom), toujours dans le juste ton. Suivent Peter Van Eyck (déjà connu : "Le salaire de la peur" de Clouzot, "Dossier secret" de Welles), légèrement effacé, Dawn Addams (vue dans "Chantons sous la pluie" et "L'éducation sentimentale") et Werner Peters (présent lui aussi autours d'une pléiade de stars dans "La bataille des Ardennes"), convaincants.
    Il n'y a quasiment aucune musique dans ce film, rendant encore plus oppressant l'atmosphère qui s'en dégage. Les moments de "parlotte" et de suspense sont très bien cadencés et permettent de suivre le fil conducteur dans une lancée continue. Perfecto !
    Le montage est parfait et les plans se suivent de manière idéale, quasiment sans plongées ou contre-plongées, toujours parallèles au sol. Vraiment très appréciable de la part de Maître Lang. Surtout devant un noir et blanc épuré, stylé et magnétisé : le choix des couleurs est bien utilisé et cela apporte une fraîcheur inespérée. Et ça, j'ai adoré.
    La respiration de "Die tausend..." est très bien menée et Fritz Lang arrive à insuffler son rythme dans un thriller méticuleux, soigné, et des plus aboutis. Sa mise en scène englobe casting, musique, montage, couleur et fait de ce thriller l'un des meilleurs que j'ai jamais vu. Et ce dans cette fraîcheur too much revigorante.
    Le thriller allemand par excellence... .
    En reprendrez vous amis spectateurs ?
    Notes. Premièrement, la différence de cinéma entre Lang et d'Hitchcock. Lang avance grâce à ses plans parallèles au sol et Hitchcock maintient son suspense. Dans "Règlements de compte" et "Die tausend..." (les deux seuls que j'ai vus), Lang préfère rester à hauteur de ses personnages pour oppresser alors que Sir Alfred passe par toutes les techniques imaginables (gros plans/plongées/travellings...) qui lui est propre à chaque film. Dans "Vertigo", il privilégie la plongée, dans "Fenêtre sur cour" les gros plans, pour "Les oiseaux", ce sera la plongée, et pour "Psychose", il utilisera le travelling vertical pour la scène culte de la douche pour ne citer que ceux là. Pour finir, il s'agit de deux méthodes différentes qui fonctionnent à merveille. Ce que je préfère ? Les deux. Pour plus d'explications, ouvrons un forum.
    Deuxièmement, je tiens à rendre un hommage au Père de la science-fiction moderne, celui qui a réalisé le mythique "Metropolis" étant donné que "Le diabolique Docteur Mabuse" est son dernier film. Re-citons "Les Nibelungen" et "Dr Mabuse" pour sa période allemande, mais aussi "M le maudit" son premier long parlant. S'ensuit le non-moins connu "Furie" et le western "Les pionniers de la Western Union" avec John Carradine pour sa période américaine et l'un de ses derniers allemands avec "Le tombeau hindou". Il jouera son dernier rôle marquant avec le phénomène B.B. dans "Le mépris".
    O.M.A.
    O.M.A.

    10 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2022
    Cela se laisse regarder, mais un regard actuel ne peut s'empêcher d'être critique quant au rôle féminin : une femme évidemment belle, évidemment manipulée et qui tombe évidemment amoureuse d'un milliardaire.
    Quant à ce personnage, au look trumpien amélioré (sur la forme comme sur le fond), il devient inquiétant au vu de ses pouvoirs nucléaires. Finalement, heureusement que le Docteur est là pour en révéler le potentiel latent!
    C'est dans le double ou triple visage des protagonistes que réside l'intérêt principal du film.
    Seul le commissaire débonnaire se présente sans artifice, et ne parvient d'ailleurs pas à résoudre l'affaire seul!
    L'hôtel où se déroule l'intrigue est lui-même autre qu'il n'y paraît.
    Dommage que le producteur ait imposé la scène finale, bêta, et que les motivations du "méchant" soient si basiques.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2024
    Fritz Lang est de retour depuis quatre ans en Allemagne quand on lui propose de tourner une troisième aventure du docteur Mabuse pour ce qui sera son dernier film en tant que réalisateur. Mabuse né de l’imagination de Norbert Jacques écrivain luxembourgeois est un peu le pendant de notre Fantomas national, génie du crime qui rêve de devenir le maître du monde. Même s'il n'a pu réaliser ses intentions de continuer à travailler après cette commande, terminer sa carrière par un tel ouvrage ne peut être considéré comme une infamie pour le réalisateur de génie qu'était Fritz Lang. Cette dernière aventure de l’horrible docteur Mabuse contient l’ensemble du savoir-faire accumulé par Lang tout au long de sa carrière et réussit magnifiquement la synthèse entre les origines expressionnistes du réalisateur et le sens de la narration populaire développé à Hollywood. Le maquillage du voyant Cornelius et son attitude hiératique raisonnent comme un hommage de Lang à sa période muette alors que la truculence et la roublardise du faux agent d’assurance montrent clairement que le cinéma du réalisateur a été confronté aux nécessités commerciales de la machine hollywoodienne. Ce mélange étrange donne un ton un peu désuet au film qui en fait toute sa saveur. Le scénario particulièrement bien articulé et sans rupture de rythme fait du « Diabolique docteur Mabuse » une machine bien huilée qui captive le spectateur sur toute la durée de cette aventure parsemée de petites touches comiques fort bien distillées. On peut relever au passage la moquerie de Lang envers l’inspecteur Kras (Gert Fröbe) particulièrement pataud qui symbolise l’obstination un peu systématique et sans intuition du tempérament germanique mis clairement en contraste avec l’opportunisme et le pragmatisme de l’agent d'Interpol infiltré au sein de l’hôtel Luxuor où se déroule toute l’intrigue. Lang réalisateur devenu cosmopolite (il interprétera même un petit rôle dans le « Mépris » de Godard) n’oublie certes pas ses origines mais sa longue expérience acquise sur les plateaux lui apporte un œil éclairé sur les atavismes nationaux dont il sait mieux que personne qu’ils peuvent conduire une nation à confier aveuglément son destin à un despote illuminé. Ce troisième volet des aventures du docteur Mabuse est là pour nous rappeler que n’importe où et à n’importe quelle époque il se trouvera toujours quelques esprits mal intentionnés mais assez habiles pour entraîner les masses dans le fanatisme. Un tel testament est une manière à la fois ludique et utile pour Lang de tirer sa révérence au monde du cinéma. On notera au passage la prestation tout en sensualité et élégance de l’actrice britannique Dawn Addams trop tôt disparue à seulement 54 ans.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juin 2020
    Un journaliste est tué dans un taxi à Berlin. L'inspecteur Kras (Gert Fröbe) mène l'enquête grâce aux indications, pas toujours très claires, de Cornelius, un voyant aveugle. Ses indications le mènent à l'hôtel Luxor que les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale avaient truffé de caméras. S'y trouvent un riche industriel américain, une femme dépressive poursuivie par son mari jaloux et un soi-disant agent d'assurances au comportement louche.

    Longtemps exilé aux États-Unis, où il a tourné quelques uns de ses plus grands films, Fritz Lang est revenu en Allemagne de l'Ouest en 1956 pour y signer un diptyque exotique : "Le Tigre du Bengale" et "Le Tombeau hindou". Puis il ressuscite une dernière fois le personnage de Mabuse, créé dans les années vingt par un écrivain luxembourgeois et qu'il avait déjà porté à l'écran deux fois : "Docteur Mabuse le joueur" (1922) et "Le Testament du Docteur Mabuse" (1933).

    Le docteur Mabuse est une figure du Mal qui traverse le siècle. Dans les années vingt, Fritz Lang dénonce à travers elle la spéculation boursière et les faiblesse structurelles de la République de Weimar. En 1933, au moment de l'ascension de Hitler au pouvoir, il décrivait les dangers de la manipulation des masses. En 1960, en ressuscitant Mabuse, il veut montrer que l'Allemagne prospère est toujours hantée par ses vieux démons, tapis dans l'ombre. Les moyens que Mabuse utilise pour mener à bien ses visées sont étonnamment modernes : un réseau ultra-sophistiqué de caméras qui lui permettent de contrôler les allées et venues de tous les occupants d'un hôtel. On pense au Panopticon de Jeremy Bentham, à Foucault et à "1984".

    Le titre original, "Die 1000 Augen des Dr. Mabuse", est à ce titre autrement plus efficace que sa pâle traduction française. Les distributeurs anglo-saxons ont démontré plus de lucidité en optant pour "The Thousand Eyes of Dr. Mabuse".

    La mise en scène de Lang est assez plate. Le temps de l'expressionisme est loin. Citant la scène d'introduction, un meurtre froidement exécuté, les aficionados parleront d'épure. Les plus blasés critiqueront dans le reste du film la piètre qualité du jeu des acteurs, les mouvements de caméra pas toujours très utiles et la lenteur du scénario jusqu'au dénouement final.

    "Le Diabolique Docteur Mabuse" fut accueilli fraîchement par la critique. Il fut le dernier film de Fritz Lang qui s'éteignit à Beverly Hills seize ans plus tard.
    -marc-
    -marc-

    17 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2013
    Un bon polar où les flics enquètent à l'ancienne face à la technologie du diabolique docteur Mabuse.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 mai 2013
    Une manière symbolique de boucler la boucle pour le réalisateur, après un début très honnête comprenant l'amorce d'une intrigue d'envergure et de bons acteurs le film se conclue hélas comme un petit policier de serie B dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 avril 2019
    Les viles desseins du docteur des Nazis est de retour pour nous offrir le pot de départ du réalisateur, il y quelque chose que j’aime bien chez ce personnage diabolique. Il n’y a plus le côté hypnotiseur fantasmagorique qui fascine par son ambiguïté maléfique, une sorte de contrôle mental légué par le régime déchu considéré comme le plus célèbre des persécuteurs politiques, ce sont aussi les serviteurs du comploteur. Il traverse le temps bien après la victoire alliée sur l’axe, fini la seconde guerre mondiale, place à la période du rideau de fer, à perdurer les manigances et le trouble à travers la technologie, trouver sur son chemin et à son profit. La surveillance caméra micro derrière un miroir sans tain, observer l’intimité illégitimement est un mal à l’état pur, le changement de costume, de possession de nouveau corps et le maquillage ni vu ni connu. Une excellente série B avec plaisir et du charme de cette époque des années 60 en noir et blanc, d’excellents acteurs et actrices qui n’en font pas trop, de dame tourmentée à la cruauté de leur homme, les personnages sont sympathiques, un aveugle medium rappelle les origines du film. Appelé Doktor Mabouze en allemand, une belle langue avec des sonorités anglo-saxonnes, en version sous titrée pour comprendre subtilement l’histoire, puisés de son riche lexique sémantique. Je préfère ce vilain doc que les films classiques de James Bond, une création de banales méchants, dont « Dr No », « Pistolet d’or ».
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juillet 2016
    Le dernier Fritz Lang est caustique. Thriller maquillé en farce hitchcokienne, le film ne dévoile rien de neuf. C'est efficace, parfois drôle et surement vertigineux pour l'époque. Mais les années passent, et ce diabolique Docteur Mabuse subit le temps.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2019
    Le diabolique docteur Mabuse est un film éblouissant. L'omniprésence des écrans, des caméras de surveillance dans une société où tous les personnages ont plusieurs personnalités et cachent leur jeu, est absolument traité à la perfection. La scène du personnage américain en train de reluquer une femme dévêtue, est aussi dérangeante que fascinante. Il faut voir L’œil cupide de l'autre personnage masculin de la scène, qui lui regarde avec amusement et perversité, l'américain perdu dans son voyeurisme. Il faut voir aussi cette séquence incroyable avec la duplicité et le caractère frauduleux du personnage féminin. Un autre grand passage du film est la scène du suicide où on voit le comportement licencieux des journalistes, mais aussi des passants et autres témoins qui regardent la scène avec une appétence dévoyée, et même une impatience morbide pour voir une fin tragique à ce drame (qui est encore une tromperie). Alors dans ce jeu de dupes il faut se méfier de ce que l'on voit car cela peut être une illusion, une falsification de la vérité. Alors oui, beaucoup de personnages ont quelque chose à se faire oublier dans cette Allemagne d'après guerre. C'est peut-être comme ça qu'il s'en sont sortis avec la dissimulation de leur vrai moi. De leur vrai visage comme pour le docteur Mabuse. Mais le film passe le temps, et devient même une réflexion brillante de notre société contemporaine avec l'emprise des caméras de surveillance et le contrôle des citoyens par l'image, la supervision. C'est très actuel. Sinon il faut noter aussi l'extraordinaire ressemblance avec le voyant aveugle (encore une sublime supercherie) le Docteur Cornelius avec le créateur de mode Karl Lagerfeld. Dommage que personne n'est fait ce rapprochement et ait osé demandé au célèbre couturier s'il s'était inspiré du look du personnage ?
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juin 2021
    Vous ne croyez pas aux forces occultes ni à la vie au-delà de la mort. Vous n'avez pas entendu parler du Dr. Mabuse. Eh bien Mabuse est la preuve que tout cela est réel nous pouvons le voir dans ce film avec son personnage infâme. Il y a beaucoup de discours et moins d'action que les autres films de la série et nous ne découvrons Mabuse qu'à la fin. Jusque-là nous voyons Peter van Eick fumant presque tout le temps des cigarettes comme d'habitude et Gert Fröbe fumant la pipe comme d'habitude. Le film comporte tout de même quelques scènes solides et intéressantes à regarder mais dans l'ensemble j'ai l'impression que tous les meurtres et les drames ont été inclus pour être choquants et mystérieux et non pas comme un ingrédient d'une histoire à fleur de peau qui m'a captivé. La meilleure chose dans ce film est clairement le jeu des acteurs mais même s'ils étaient bons ce qui n'est pas le cas cela n'a pas suffi à élever un scénario médiocre...
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 324 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2022
    Titre original : « Les mille yeux du Dr Mabuse » qui mate tout depuis son Q.G. installé par les nazis à l’hôtel Luxor. Un rappel aux affaires du diabolique docteur et de Fritz Lang pour ce qui allait être son dernier film après les versions bien plus réussies de 1922 et 1933. L’intrigue policière est compliquée et de peu d’intérêt, l’histoire d’amour mièvre et la fin à la fois spectaculaire et prévisible. Tous les personnages ou presque jouent double jeu : on s’y perd. Restent la photo et les cadrages superbes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 30 janvier 2016
    Ado, j'ai vu au cinéma de Minuit les deux 1ers opus de Fritz Lang sur le Dr Mabuse (que j'ai toujours assimilé à une méduse...). J'avais été conquis par l'ambiance délicieusement oppressante, macabre et mystérieuse de ces films. Aujourd'hui, j'ai vu Le diabolique Dr Mabuse, et là : Patatras !! C'est pas le Dr Mabuse qui est mortifère, c'est ce film ! J'ai cru mourir d'ennui. Je n'ai rien à dire sur la mise en scène, ni même sur le pitch. En fait, à mon avis, c'est la narration qui pêche : C'est long, c'est lent, c'est lourdeau, ça n'en fini pas.Il sont où le mystère et le suspens ? Il est où, le Génie du crime ? Pas dans ce film, manifestement....
    VERTIGO
    VERTIGO

    3 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2024
    Fritz Lang pour son dernier film reprend pour la 3e fois pour sujet le docteur Mabuse 30 ou 40 ans après ses 2 premières tentatives, mais cette fois dans le monde moderne de 1960.
    Et rien que pour cela c'est un document ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 août 2016
    Je n'ai pas vu les opus précédents ...
    Le suspense est vraiment bien mené, tout le monde ferait de bons coupables et la mise en scène correcte (mais un peu vieillotte sur certains points).
    Il n'y a que le couple qui dénote et date le filme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 juin 2016
    Dr Mabuse, troisième du nom, un thriller sympa sans être exceptionnel. La mise en scène, typique de l'époque, est efficace. Le suspense y est bien contrôlé, seulement le dénouement est mal exécuté, trop rapide pour donner une forme de satisfaction au spectateur. L'interprétation du couple de protagoniste est à noter : une des grandes qualités du thriller.
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