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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Les acteurs sont formidables... Chéreau dirige à merveille l'une des plus belles panoplies d'acteurs français. Oui mais voila, c'est justement pour cela que l'on en demande plus. Je suis resté jusqu'au bout pour le jeu des comédiens mais l'histoire ainsi que la caméra vont un peu dans tous les sens et ne dit, ne montre rien de nouveau. On pense bien sur au formidable Festen mais la comparaison s'arrête vite. Dommage !
Ceux qui m'aiment prendront le train est le film pompeux par excellence. Rien ne m'a séduit dans ce film, ni le rythme, ni les personnages, ni l'intrigue, …. Le premier point qui m'a frappé, c'est la complexification inutile du film. C'est extrêmement difficile de saisir au début toutes les relations entre les personnages. Les intrigues ne prennent que la forme de non-dits. Rien n'est exprimé de manière explicite et c'est au spectateur de deviner tout le passé de tous les personnages. C'est absolument incompréhensible : trop de personnages, trop d'intrigues auxquelles on accorde trop de temps, … difficile dès lors d'être sensible à l'éventuelle beauté du film avec un tel handicap. Il y a par ailleurs un problème de rythme. Le rythme est beaucoup trop rapide dans la première moitié du film (celle qui se passe dans le train) et beaucoup trop longue dans la seconde. Les dialogues sont pompeux au possible, on dirait du théâtre contemporain. La plupart des personnages sont assez antipathiques, celui de Charles Berling en tête. Les chansons sont un peu trop présentes et la plupart du temps peu pertinentes. Pour autant, je ne suis pas particulièrement du succès critique de ce film car il mêle tous les thèmes mièvres du cinéma français : la séropositivité, l'homosexualité, le travestissement, la grossesse, la mélancolie, le deuil, …. Mais c'est fait avec tellement de lourdeur que ça gâche tout. Le casting est très bon (Trintignant, Berling, Bruni-Tedeschi, Greggory, Gourmet, Zem, Perez), c'est peut-être la seule chose qui sauve un peu ce film, mais pour moi, c'est typiquement le genre de film qui m'agace au plus haut point.
Quel tres beau film ! Avec des acteurs impeccables , jean louis trintignant magistral en passant par vincent perez meconnaissable mais excellent. Un enterrement qui va reunir famille et amis... Les vrais et les non-legitimes qui vont se retrouver dans un train pour des reglement de compte necessaire tout au long du film. Les comediens eprouvent une grande joie a jouer et cela se voient dans un film ou la mort est si presente. Les dialogues y sont pour beaucoup. Surement un des meilleurs films de patrice chereau.
Un film qui illustre typiquement l'encensement fait aux films français sans intérêt... Gérard DEPARDIEU le dit autrement ! Histoire abjecte, personnages sans intérêts et caricaturaux, on se croirait dans un cirque. Musique rasante et crispante. A zapper même en rediffusion à la télé.
La longueur du film ne joue pas en sa faveur. Il y a déjà une liberté de ton qui pourrait être symbole d’un style de cinéma mais qui ne fait que plomber le récit multiple et avec tout ça, des dialogues qui virent parfois dans le médiocre qui alourdissent l’ensemble et le rendent franchement déplaisant. Très moyen.
Règlement de comptes de proches à Limoges à l'occasion de l'enterrement de Jean-Baptiste, un peintre qu'ils ont bien connu. Un film intrigant et très sombre, austère même, mais à la mise en scène classieuse et cesarisée et soutenu par une galerie d'excellents comédiens, ainsi que par sa BO.
Le peintre Jean-Baptiste Emmerich vient de mourir. Plusieurs de ses amis et connaissances prennent le train pour se rendre à Limoges, lieu de son enterrement. C’est là l’occasion de se retrouver mais surtout de régler quelques comptes. La première moitié du film se déroule dans le train vers Limoges, la deuxième est l’enterrement puis les retrouvailles autour d’un “goûter” qui s’éternise. Peu importe le lieu, le film est fatiguant car il n’y a aucun temps mort : la musique est quasi omniprésente, ça parle tout le temps, il y un bruit ambiant, des mouvements dans tous les sens. Et tout ce remue ménage pour pas grand chose de très important. On va d’un personnage à l’autre sans s’attacher. C’est dommage car le casting est impressionnant (Jean-Louis Trintignant, Valeria Bruni Tedeschi, Pascal Greggory, Charles Berling…) mais les intrigues n’ont pas grand intérêt.
Ce sont des proches, amis ou parents, du défunt Jean-Baptiste, un peintre avec lequel ils ont eu des relations délicates, amoureuses, conflictuelles, passionnées dans tous les cas sans doute.. Aujourd'hui, il se rendent à son enterrement. Patrice Chéreau filme un groupe de personnages -à forte proportion d'homosexuels (effet de mode ou fin de la discrimination au cinéma?)- qui se retrouvent,spoiler: prennent le train ensemble, assistent aux obsèques à Limoges avant de repartir chacun de son côté.
Souvent, les réunions de famille ont donné lieu à des comédies ou drames satiriques s'employant à dévoiler sous le vernis aimable des apparences les mésententes familiales. Ici, les retrouvailles sont d'emblée discordantes, brutales et agressives, et les ressentiments s'affichent. On ne sait pas encore quel lien unit chacun des personnages au défunt (le connaitra -t-on vraiment à la fin du film?) spoiler: mais on assiste, dans le train, au cimetière puis dans la maison de famille à des reproches ou règlements de compte quasi hystériques entre les protagonistes.
Chéreau, en passant dans un désordre brutal, d'une figure à l'autre, d'un groupe à l'autre, délivre pour chacun des bribes d'existence au moyen desquels le spectateur se doit de reconstituer le puzzle familial. Le montage chaotique, les mouvements de caméra brutaux, la confusion volontaire du récit compliquent sa tâche tout en stigmatisant, efficacement il faut le reconnaitre, des relations douloureuses, disloquées et antagonistes au sein du groupe. De ce point de vue, la mise en scène de Chéreau est convaincante et sa direction d'acteurs d'une grande virtuosité. En revanche, on renonce vite à découvrir les personnages et a prendre part à leur drame commun tant cet étalage d'agressivité, de névroses et d'amours meurtris semblent artificiellement excessif et affecté, comme relevant de l'exercice de style.
Ce film de Patrice Chéreau, réalisé en 1998, réunit un incroyable casting au service d’une histoire alléchante sur le papier. A la suite du décès du patriarche (Jean-Louis Trintignant), ses proches se rendent aux obsèques (Valeria Bruni Tedeschi, Charles Berling, Roschdy Zem, Vincent Perez, Olivier Gourmet, etc.). Mais cette abondance de talents ne suffit pas à rendre ce long-métrage intéressant. Bref, le scénario finit par s’éparpiller et le spectateur se perd avec cette multitude de portraits caricaturaux.
Un très grand et bon film sur la famille, ses secrets et mensonges.
Entre les enfants modèles qui ont déçus, les homosexuels qui se trahissent, le travesti qui se sent et se veut femme, le couple qui s'effondre pour mieux se retrouver, le frère aîné haï parce que méconnu, on a déjà tout vu mais on en reprend une dose!
Sans doute grâce au talent de comédiens des acteurs, d'écrivain du scénariste et de mise en scène du réalisateur.
J'apprécie Patrice Chéreau mais je trouve ce film d'un ennui... Un bon début permet de rester jusqu'à la fin, certains dialogues sont bons, mais ce film m'a déçue. Je me demande ce que Danielle Thompson est venue faire dans cette galère !
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0,5
Publiée le 21 octobre 2021
Ceux qui m'aiment prendront le train avait besoin d'un scénario. Il a besoin de personnages mieux définis d'une histoire intéressante d'une atmosphère plus intrigante de scènes plus réalistes avec des réactions reconnaissables des personnages aux événements humains et peut-être d'autre chose qui donnera au public l'envie de continuer à le regarder. Les personnages de ce film sont si grotesques que je m'attendais à ce que l'un d'entre eux se mette à en manger un autre. Tout d'abord le fait que les gens souffrent d'une certaine forme de douleur émotionnelle ne signifie pas qu'on les trouve sympathiques en particulier lorsqu'il n'y a pas la moindre tentative de soulager les problèmes des autres. Ce n'est pas grave tant que les personnages sont néanmoins rendus intéressants par leurs actions leurs dialogues quelque chose de plus que ce que l'on voit dans ce film...
Un film d'acteurs incroyables. La présence de Sylvain Jacques, éthéré, trop rare, et surtout Vincent Perez, à mille lieues des comédies à grosses ficelles qu'il a pu faire, terriblement émouvant dans le rôle de Viviane, ni tout à fait homme ni tout à fait femme, mais "ange bienfaiteur", comme il est écrit dans l'édition du scénario.