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Masi_luigi74
2 abonnés
23 critiques
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3,5
Publiée le 6 janvier 2019
L' un des premiers films du maitre Wes. Budget modeste, de tres bonnes idees, des maladresses dans les plans, coupes, mises en scenes... mais il faut reconnaitre a ce film de grandes qualites. On passe du super nanar avec des personnages totalement idiots a des moments presque emouvants. De la fille blonde histerique aux cannibales barbares peuplant la colline, il y a le berger allemand (celui qui a survecu)... plus intelligent que les pitoyables humains qui nous font vraiment rire par leur betise. On y trouve dans ce film nanaresque egalement un peu de gore, de sexe, de slasher basique, du road movie, de la bande son par moments inquietant, etc. J.ai vu les remakes de ce film. Ils sont evidemment mieux maitrises techniquement. Mais l'ecriture et la mise en scene originale est du regrette Wes Craven. Preuve qu'en 2019, apres 32 ans, ce film conserve un charme indeniable.
Le film fait très, très daté ... Les effets spéciaux et les costumes sont, malheureusement, objectivement grotesques et plombent l'ensemble de façon rédhibitoire. Un film sans grand intérêt, très dispensable en 2018, à voir comme une curiosité ... un peu comme les vieux Mad Max par exemple.
Un film poisseux qui sait, avec peu de moyens, jouer sur les ambiances pour faire trembler. Bien sûr, le film a vieilli et les ficelles sont grosses, mais le film tient la comparaison de son remake !
Wes Craven frappe fort. En choisissant le désert américain comme plateau et les membres d’une famille américaine moyenne comme cartes, il se livre ici à une partie de jeu à mort où deux modèles familiaux et civilisationnels finalement peu différents s’affrontent : les uns portent des peaux de bête, les autres des mini shorts et des t-shirts, tous glisseront dans la folie furieuse et exhiberont la porosité entre société et sauvagerie. Craven s’amuse à tourner en dérision le cliché de la famille américaine standardisée, soit le père impulsif toujours en quête de gloire et d’argent, la mère pieuse et déconnectée des réalités extérieures, leurs enfants égoïstes et mal-élevés ; c’est une lutte de castes, une lutte ville-campagne où personne ne gagne puisque c’est un écran rouge-sang qui clôture l’ensemble figeant le visage du gendre idéal qui a vaillamment combattu pour sa famille. Pleine d’ironie mordante, gorgée de violence sourde déconcertante et malfaisante, la seconde réalisation de Wes Craven fascine autant qu’elle rebute, pose au spectateur la question de la violence et des germes disséminés un peu partout dans la diégèse – ainsi apprend-on que l’un des chiens tua l’un de ses semblables sur une plage, acte sordide pourtant loué par la famille hilare, ainsi remarque-t-on les chiens agressant les ruraux comme symboles du mépris urbain à leur égard. La Colline a des yeux, oui mais lesquels ? Les yeux de prédateurs cannibales ou ceux de touristes en route vers la city of stars et amusés entre-temps par le pittoresque jugé minable de ces contrées ?
Film d’horreur mythique, le deuxième long-métrage de Wes Craven, sorti en 1977, est toujours aussi fascinant. Terrible histoire d’une famille moyenne américaine tombant en panne dans le désert, et se faisant agresser par une famille de dégénérés, La colline a des yeux n’est pas sans rappeler Massacre à la tronçonneuse (1974) de Tobe Hooper. Sa description d’une Amérique à contre-courant radical d’une imagerie rassurante ou hippie, dans le contexte des années 70, reste d’une force inouïe, distillant une atmosphère poisseuse et malsaine à souhait. Impossible de ne pas rester marqué durablement par la silhouette de Michael Berryman, l’un des agresseurs les plus iconiques de la fratrie des détraqués. Culte.
Comme l'on dit souvent dans ces cas-là: ça eût fait son p'tit effet à l'époque, ça a franchement mal vieilli depuis. Si l'on sent bien le goût et le talent encore naissant de Wes Craven en la matière, ce film voit son ambition aussi limitée que l'étaient ses moyens: les effets sont sérieusement datés, le scénario évente trop rapidement son mystère, et il y a un fort sentiment de bricole qui affleure tout au long du film. Personnages comme costumes sonnent le plus souvent faux, et le résultat final est moins mémorable que ne l'était un Massacre à la Tronçonneuse qui avait ouvert en grand la brèche dans laquelle tant d'autres se sont engouffrés. Difficile de comprendre, à l'aune de ce film, qu'il ait pu générer suites et remakes même s'il y a, côté mise en scène, un potentiel qui ne demande qu'à croître.
"The Hills Have Eyes" a certainement fait son petit effet à sa sortie en 1977, mais aujourd'hui le film a très mal vieilli. On y suit une famille américaine moyenne qui se retrouve bloquée en plein désert, inconsciente qu'un groupe de cannibales rôde dans les collines avoisinantes. Mise en scène brouillonne, personnages peu malins joués par de mauvais acteurs (le protagoniste le plus attachant et plus intelligent est sans conteste le chien des héros !), violence se voulant malsaine mais montrée sans subtilité, chute de rythme, méchants ridicules en forme d'hommes des cavernes semi-modernes... Pas grand chose à en retirer, si ce n'est l'ambiance glauque, et le sous-texte politique (opposition entre familles bourgeoises et rednecks vivant dans des coins reculés).
Une famille voyage en direction de la Californie et veut obligatoirement passer par le désert. Ce qu’ils ne savent pas c’est que la zone où ils se retrouvent est une zone d’essais de l’armée américaine où ils vont être poursuit par une autre famille étrange.
La colline a des yeux s’inspire de documentaires sur la guerre du Vietnam. Il adapte l’histoire vraie d’une famille écossaise anthropophage qui tendait des embuscades aux voyageurs.
Pour son deuxième film, Wes Craven trouve un peu plus son style et manie la mise en scène parfaitement bien pour instaurer du suspens et de la peur. Le film donnera lieu, en 2006, à un remake encore plus fabuleux par Alexandre Aja.
Des films d'horreur cultes comme "Halloween", "Massacre à la tronçonneuse", peut-être l'un de ceux qui a le plus mal vieilli. Entre des personnages, aussi bien les protagonistes que les antagonistes, décalés mais sans être attachants, un jeu d'acteurs globalement décevant et surtout un montage abstrait, voire farfelu, certainement le classique d'épouvante dans lequel j'ai eu le plus de difficulté à rentrer, plus gênant que glaçant. Vraiment pas terrible.
Encore un flop, décidément avec Wes Craven ça ne s'arrête pas, d'abord "Freddy sort de la nuit", ensuite "Scream", puis "Scream 2" et maintenant "La colline a des yeux". Le film a très très mal vieilli, ça pique un peu les yeux pendant les quinze premières minutes mais après on s'y fait à peu près, les dialogues et le doublage sont complètement ratés, ce pitoyable navet n'a même pas le mérite d'être drôle... Tout ça pour dire que je commence sérieusement à me demander sur quoi est basé la réputation du soi-disant "maître de l'horreur".
Deuxième film de Wes Craven, sorti en 1977 et considéré par beaucoup comme culte, je ne le trouve personnellement pas si bon que ça, il n'est pas mal mais ça s'arrête là. C'est l'histoire d'une famille qui, après un petit accident, se retrouve coincée dans le désert avec comme seul refuge leur caravane et cette famille est prit en chasse par des sauvages habitant dans les collines. Même le scénario se veut original par le lieu, le fond du film reste banal et sans surprises. Pour l'époque, il est considéré comme très choquant, c'est là qu'on se rend compte qu'il a pas mal vieillis car il n'en est plus même si je dois avouer que les maquillages étaient bien faits pour l'époque. La trame du film est donc trop basique et elle possède trop de blanc pour un film d'une heure et demie, ce qui est dommage car cela casse trop souvent le rythme du film qui partait pourtant bien. Les personnages sont quant à eux trop vides et clichés, on ne s'attache d'ailleurs pas vraiment à eux. La fin est quant à elle plutôt bien faite et sympa, surtout lorsque les spoiler: victimes prennent le dessus sur les cannibales et arrivent à se venger . Les acteurs ne sont pas mauvais même si leur personnage ne leur laisse pas vraiment place à un jeu exceptionnel et on retiendra surtout Michael Berryman qui joue bien. Wes Craven nous a donc habitué à mieux même si "La Colline a des Yeux" reste pas trop mal dans l'ensemble.
L'ayant vu après je suis obligé de comparer la colline à des yeux de Craven avec le remake qu'en avait fait Aja. Alors oui le remake est meilleur à mes yeux, plus brutal, plus politique, artistiquement plus réussi car bénéficiant de meilleurs moyens bien utilisés. Mais diable que le film original est bon, tension, folie une ambiance de délire ambiant qui fait penser au massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper et un côté peut être plus subversif que dans le remake par rapport au traitement de la violence de la famille "normale". Certes celle ci agit et pour se défendre et par vengeance, mais on sent chez les deux adolescents une forme de jubilation et de plaisir dans celle ci qui montre bien ce que veut dire le film à savoir que les monstres ne sont pas forcément et exclusivement ceux que l'on croit au départ. J'ai bien aimé l'acteur qui joue le gendre de la famille, pour les autres ils font plus amateur. Mais cela n'empêche pas de passer un excellent moment de tension avec un film qui a certes vieilli mais à conservé une force certaine.
Entrez dans le cauchemar américain avec "La Colline a des yeux", dans un désert sauvage qui se pose en contrepoint du fantasme d'une société consumériste et confortable. Le film raconte comment une famille américaine moyenne va devoir survivre dans un lieu hostile abritant de dangereux monstres qui portent les noms des planètes de notre système solaire, tels des corps étrangers qui se seraient échouer sur Terre. Sauf que ces êtres, humains malgré leur extrême difformité, se sont emparés de ce territoire et ne laissent personne le leur convoiter. Les Wood, les Carter et leurs deux chiens ne vont pas rester longtemps tranquilles dans leur petite caravane, mais vont devoir s'adapter à leur assaillants, se transformer et devenir tout aussi barbares pour pouvoir se sortir de cet univers qui ressemble quelque peu à celui de "Mad Max" et surtout à celui de "Massacre à la tronçonneuse", pour son horreur inconcevable et son atmosphère mi-aride mi-poisseuse. Film éprouvant, "La Colline a des yeux" est une histoire de survie d'une intensité peu commune qui oblige ses personnages à recourir à leurs instincts les plus primaires - sur ce point, il n'est pas étonnant que le chien joue un rôle déterminant dans cette guerre de terrain - pour pouvoir échapper à ce qui semble être une certaine idée de l'Enfer.
Nul doute qu'en 1977, ce film a dû en terroriser plus d'un, seulement, près de 40 ans plus tard, ce n'est plus la même tambouille et si l'aspect dérangeant du métrage demeure, il n'en est pas de même pour la peur elle-même, ni même l'angoisse. En effet, mis à part Michael Berryman, toujours effrayant, l'ensemble des "dégénérés" parait trop peu crédible, presque risible même, en outre les effets spéciaux ne sont pas vraiment au point et la mise en place est extrêmement longue sans pour autant générer beaucoup d'angoisse. Malgré tout, il ne faut pas oublier que l'on est face au deuxième long seulement de Wes Craven et que ce dernier a tout de même marqué le ciné horrifique de son empreinte, en étant notamment l'instigateur des "Freddy" et autre "Scream" à une époque pas franchement propice. En ce qui concerne "La Colline ..." il a énormément vieilli mais garde des côtés sympathiques comme le lieu aride des affrontements et cet aspect malsain, il a aussi permis un remake percutant de la part d'Alexandre Aja et reste un film culte, témoin d'une époque et étalon de pas mal de slashers qui verront le jour par la suite ...