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Un visiteur
0,5
Publiée le 11 avril 2008
La saga s'essouffle complètement, l'acteur qui fait Robocop est zéro, le film est un ratage complet, peut-être un numéro quatre à l'horizon, il ya bien eu un Rambo IV!!!!
Je ne sais pas si vous savez mais avec Robocop 3 on a échappé au pire ! Oui au pire, parce que dans les premiers jets du scénario il était prévu que Lewis soit aussi un cyborg et qu'elle ait une relation amoureuse avec Robocop ! Cette anecdote m'a toujours fait sourire, et voila pourquoi robocop 3 a subi un développement catastrophique et dont il ne reste rien.
Comme faire pire que Robocop 2, voilà la réponse : Robocop 3. L'histoire est à peine supportable comme le jeu d'acteur et les effets spéciaux. Le film est à classer dans les nanar mais dans les plus mauvais même pas kitch ou drôle.
Bref ce film vient de repasser sur SYFY, quand je l'ai vu la 1ere et dernière fois c'etait peu après la sortie et (non ne me jeté pas de caillasse) je l'avais trouvé regardable ... quelle ne fut pas ma surprise ce matin en voyant ce spectacle. On sent que le budget et la ... mais on sent aussi que le plus gros a du passer en alcool, Scénario étylique, acteurs en etat d'ivresse apparente, réalisateur bien bourré, l'équipe des effets spéciaux en crise de delirum tremens, et les dialoguistes avec 3 grammes dans chaque poche. Le demi point de ma note je l'accorde a la toute jeune Jill Hennessy (qui ma toujours tapé dans l'oeil), a qui l'on doit une des répliques les plus fouillée du film : Question : Est-ce qu'il va mourrir ? Réponse : Pas si j'arrive a le sauver.
J'ai quand meme pas perdu mon temps j'ai reussi a me marrer a quelques reprises ... mais bon c'était pas le but rechercher par les scénaristes. A la votre les gars !!! Tchin tchin Prosit !!!
Ce troisième volet est digne d'un bon vieux téléfilm de M6... on y retrouve tout de même une belle tripotée d'acteurs qui ont depuis participé à de bien meilleures productions. Tout ce petit monde baigne dans une très mauvaise série B à l'humour potache version Police Academy et à l'action digne d'un épisode du Rebelle. Ce n'est pas plus mal que Peter Weller, qui tenait le rôle de Robocop sur les deux premiers, se soit désisté de celui-ci... ça fait mal au CV ! Ce dernier épisode de cette trilogie divertira beaucoup plus les enfants que ceux qui auront grandement apprécié la violence et l'originalité de ce film sur fond d'ambiance reaganienne des 80's. Un film idéal à l'heure du goûter avec des choco BN !
Deux ans après le semi-échec de Robocop 2, les producteurs aux abois d'une Orion en faillite abattront leur dernière carte en donnant une seconde suite au film de Verhoeven. Avant même la fin du tournage, la société fera faillite et Robocop 3 sera racheté et distribué par la MGM. Dans un souci de brasser le plus large public, Orion demandera au consensuel réalisateur Fred Dekker, grand pote de Shane Black, d'expurger le script préalable de Frank Miller de ses débordements subversifs et donc trop choquants. N'en restera que le schéma narratif initial et quelques touches d'humour noir appréciables dont cette succession de suicides absurdes dans les locaux d'une OCP en pleine banqueroute, parallèle audacieux avec Orion.
Le récit est préalablement introduit à travers le point de vue d'une gamine de sept ans, hackeuse informatique de génie (très précoce) au sourire niaiseux. Privilégier ainsi une approche infantile c'est se foutre allègrement de la noirceur du propos des deux premiers films, donc pour ce qui est de situer ce film dans la continuité des deux premiers opus, on repassera. Bien sûr, il y a ces clins d'oeil hautement déférents au premier film (flash-backs opportuns empruntés au premier opus, présence inepte d'un 209, opération de Murphy à travers son point de vue faisant écho à sa métamorphose dans le premier film... un vrai génie ce Dekker), inutiles tant l'élan optimiste des séquences va à l'encontre du propos cynique de Verhoeven. On aura beau discerner un second degré abrutissant, le film n'assumera jamais sa filiation.
Dekker réinvestit Murphy dans son statut de justicier, le malmène moins sévèrement que Kershner non sans le ridiculiser du mieux qu'il peut en en faisant un véritable empoté qui se laisse éclabousser de cocktail Molotov sans réagir ou se fait rétamer pitoyablement (et à plusieurs reprises) par un cyborg modèle samouraï, pour conclure son parcours dramatique (dans tous les sens du terme) en en faisant un héros populaire, un pur emblème américain et une figure patriarcale absurde.
Aseptisé, se détachant complètement de l'univers dépressif des deux premiers films, le film présente toute une galerie de stéréotypes en guise de personnages, et se révèle difficile à visionner tant il est visuellement moche et narrativement inepte. Est-il vraiment utile de préciser que l'indigence d'un tel spectacle aura précipité sans surprise la fin de la franchise qui sera revendue à la télé canadienne pour une exploitation télévisuelle tout aussi bon marché qu'inadaptée pour le héros et son univers. Tombée dans les limbes de la fiction discount télévisuelle, la franchise sera récupérée par la MGM pour une refonte totale du concept et du personnage dans un remake tardif.
Je fus sous le choc en découvrant ce navet qui jette violemment la saga Robocop dans un cercueil. D'abord, je ne comprends pas pourquoi Robocop passe son temps à perdre de la puissance, comme un vieux frigo sur roulette, il passe la plupart de ses combats à ramper par terre et voir sa puissance faiblir au moindre coup, alors quand dans les autres films il pouvait en endurer bien plus que ça ! Et il parle trop, pour un cyborg. On dirait qu'il est sous prozac comme lorsque l'OCP l'a reprogrammé dans Robocop 2, sauf que là c'est normal, bref du n'importe quoi. En plus le costume fait vraiment plastique, à de nombreuses reprises la cuirasse se décolle trop, enfin bref, ça manque vraiment de finition. Ah oui, et la fin du film est un grand moment, lorsque robocop utilise son jet pack, je crois qu'on atteint le sommet du ridicule dans le monde des effets spéciaux, et pas mal aussi la petite fille qui pilote les cyborgs ninja (mon dieu) en pianotant sur son traitement texte, et par magie, sans aucun fil, hourra ! Et bien sur si elle fait ça c'est parce que Robocop est encore par terre à ramper comme une limace sans piles, non mais sans blague. J'ai cru que j'allais pleurer à ce moment. Bref. Adieu Robocop. Et depuis le temps j'espère qu'il vont nous en refaire un aussi violent et aussi sombre que le premier ! A ne pas voir, définitivement, ou pour se rendre compte de ce que donne un navet, un peu comme Batman 4 avec Georges Clooney.