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    Robocop 3
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    156 critiques spectateurs

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    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    1 005 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2019
    RoboCop 3, l'épisode de trop ? Et bien pas du tout, cet opus étant peut-être beaucoup plus proche de la série éponyme, dans un esprit plus soft, moins gore et surtout plus familial (enfant, personnages excentriques, gadgets...) mais est tout de même sympathique. L'inconnu Fred Dekker (The Monster Squad) s'essaie à un style Verhoeven tout en créant un RoboCop plus attachant qu'il ne l'est déjà, plus humain, peut-être même un peu trop. Ceci dit, outre son scénario rocambolesque et ses nouveaux gadgets excentriques, RoboCop 3 reste un très bon divertissement. L'interprétation s'avère convaincante, de Rip Torn à la magnifique Jill Hennessy en passant par la trop rare CCH Pounder ou encore l'inégalable Mako. De plus, le long-métrage collectionne des moment mémorables comme la mort de Lewis, le début fracassant dans les rues de Detroit et le combat mano a mano entre RoboCop et un nouveau Némésis plus perfectionné que jamais : un androïde japonais indestructible. Scènes d'action bien menées, caméos furtifs (Shane Black notamment) et petits rebondissements complètent donc les qualités de ce troisième et dernier opus, certainement moins violent que ses prédécesseurs mais néanmoins agréable.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 087 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 juin 2019
    Ce n'est pas pour rien qu'Orion s'effondrait au moment de la production de Robocop 3; annonciateur de l'apocalypse, ce messager de l'enfer cinématographique s'est auto-détruit en même temps que sa boîte mère, à laquelle il n'a pu donner quelques ultimes revenus pour diminuer un peu les dettes de départ. Four monstrueux, on se croirait revenu au temps des Superman 3 et 4, à contempler, lassé, la déchéance d'une icône sans espoir de renouveau.

    Même Peter Weller s'est barré, quand Nancy Allen décidait qu'on la tue dès le départ, pour éviter de suivre encore ce personnage dans d'autres interminables suites, possiblement encore plus mauvaises. Pas de chance pour le retour de Frank Miller, déjà auteur du très sympathique Robocop 2 : on l'a évincé du projet, non sans garder une partie de son script modifiée sans vergogne. A ses idées d'un Delta City purement dystopique, de nouveaux éléments ont émergé, tirés d'une imagination à ce point à la dérive qu'elle oppose Robocop à des ninjas machines (c'est tout de même un grand malaise à voir).

    La présence au scénario des deux scénaristes relativement attitrés de la saga, Michael Miner et Ed Neumeier, également et surtout en charge de la désastreuse saga Starship Troopers amorcée par le superbe film de Paul Verhoeven, aura de quoi surprendre; si le premier Robocop est de leur fait, il était difficile de se dire qu'ils pouvaient, après un second Robocop très pertinent, détruire à ce point l'univers qu'ils ont participé à créer.

    L'hécatombe se suit quand même avec un grand intérêt; au départ du moins, on reste surpris du hors-sujet total de l'oeuvre, partie dans un délire de peuple opprimé qu'il faut libérer des jougs de l'oppresseur capitaliste, façon John Connor en 1984. S'opposent au pouvoir des groupes de rebelles disparates mal grimés, mauvais acteurs qui se baladent par groupes de quatre ou cinq en faisant des grands gestes dans tous les sens, quand il n'est écrit qu'une gamine, connue depuis cinq minutes d'une triste exposition, pirate en 30 secondes chronos un ED-209, habilement renommé toutou.

    Là où Robocop 2 désacralisait avec un grand talent la figure du super-héros, il s'agit ici de ridiculiser les antagonistes pour plaire à un figure plus jeune, et forcément friand d'humour bête, de personnages stupides sans motivations fouillées. Parents morts, méchants pas gentils, pourriture de riches, c'est à peu près la hauteur des arguments sortis pour s'opposer à un état dont on ne sait plus rien, si ce n'est que les méchants asiatiques, venus du pays des jaunes qu'on ne peut différencier, ont pour projet de racheter l'ancienne Detroit aux mains de ses derniers dirigeants, le vieux ayant laissé sa place à un pauvre dictateur en herbe plus comique qu'autre chose.

    C'est là le principal problème avec Robocop 3 : tout est tellement fait pour être divertissant, pour plaire au public et sauver quelques biffetons avant l'abaissement complet du rideau qu'on en vient à suivre un troisième volet jurant drastiquement avec les deux précédents, au point même de trahir l'univers pré-établi par Verhoeven et les deux scénaristes précédemment cités. Là où ses ancêtres critiquaient le système en général pour livrer une réflexion sur notre société moderne (toujours d'actualité, trente ans plus tard), Robocop 3 se contente de faire de son Murphy, abominablement interprété par un Robert John Burke nageant dans sa combinaison de plastique, un ersatz de Superman dans ses suites en nanar, sorte de justicier au grand coeur et sans grand dilemme.

    La mort de Lewis posait à ce sujet les bases d'une direction que le film aurait du prendre; la rendre Robocop également, perpétuer l'histoire des deux amants cachés pour conclure leur histoire d'amour sur une union enfin totale, entre deux machines amoureuses, rêveuses. C'aurait été mieux que de voir Murphy jouait les assemblements à la Optimus Prime sur un plagiat évident d'Iron Man, la classe en moins (forcément).

    Jamais fin, rarement réfléchi, il nous transmet cependant quelques scènes rendues potables par le retour de la composition de Poledouris, légèrement changée mais toujours plus efficace, il est vrai, que le thème sans grande personnalité composé par un Leonard Rosenman pas très inspiré. Si c'est un plus, cela ne suffit pas à retrouver la personnalité visuelle de Verhoeven, désertée à la suite des excès du second, pertinent puisqu’éminemment différent du travail du hollandais.

    On se retrouve avec un travail de mise en scène de tâcheron du z, où l'inconnu Fred Dekker, un scénariste de films d'horreur qui signait là sa seule réalisation (et sans même participer au scénario, c'est dire s'il fallait édulcorer Robocop), ne fait preuve d'aucune inventivité de mise en scène, d'aucune proposition à l'égard de son spectateur : terriblement plat, son travail ne sait même pas filmer ses scènes de combat au corps à corps. On se souvient de l'ignominie visuelle qu'incarne l'affrontement entre Murphy et le premier ninja, d'une raideur et d'un manque de chorégraphie affligeants.

    Si l'on ne ressent ni les coups portés ni ceux ressus, on n'éprouve pas grand chose pour nos personnages principaux, outre la mort dans l'église réussie; il aura suffit à Dekker de montrer le masque de son nouveau Robocop pour provoquer un malaise intense chez son spectateur, très proche de la nausée. Cette nouvelle version au visage inexpressif à ceci de particulier qu'elle va à l'encontre de Weller : si la seule révélation de son visage à la fin du premier film faisait naître une grande empathie chez la plupart des spectateurs, celui ci ne laisse en tête qu'une farouche envie de vomir ses tripes.

    C'est laid, mal écrit, mauvais, primaire : tout le contraire de ce qu'on pu être les deux premiers films Robocop. Voilà une saga qui aura cottoyé le pire et le meilleur, avec un peu de médiocre, remake fade post-2000 oblige. Encore un potentiel gâché par des producteurs n'ayant jamais compris le travail de ce petit timbré de Verhoeven. Le résultat est triste à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 septembre 2008
    "On achève bien les chevaux" dit-on. Voilà ce qui décrit à merveille ce 3e et dernier opus de Murphy alias Robocop. Plus aucun repère avec les précédents volets: on ne sent plus la fibre ultraviolente et satirique. Changement d'acteur pour le héros bref les anciens ne sont plus là que pour tenir les murs. Même les effets spéciaux (qui n'étaient pourtant pas transcendants dans les deux premiers films) sont ici complètement grotesques. Conclusion : à éviter ! Vous aurez toujours quelque chose à faire de plus interessant !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 août 2008
    La suite de trop ! Robocop tombe trop facilement en panne apres des petites pichenettes pour aider ce scénario bancal à avancer ! Les méchants ne sont pas charismatiques. L'affrontement final avec le robot samouraï est navrant !
    Jérôme H
    Jérôme H

    174 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 juillet 2008
    Un pure navet : sans Peter W et avec une histoire complétement naze, il fallait s'en douté.
    Et dire que dérrière cela accouchera d'une série pitoyable.
    dahbou
    dahbou

    210 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 juin 2008
    On sait au moins pourquoi Peter Weller n'a pas repris son rôle dans ce troisième opus tant le film est d'une nullité déconcertante et achève la franchise pour de bon. Il faut quand même voir le ridicule du tout où certains ont confondus Robocop et Superman ( la scène où Robocop vole) et transformé le super policier en héros pour gamin lobotomisé de moins de 10 ans avec humour et méchant qui vont avec. Et oui si les balles ne pouvaient tuer Robocop, la débilité des producteurs le peux,le film en est la preuve.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 mai 2008
    Robocop 3, ou comment anéantir un mythe naissant. De l'univers post-reagnien ultra-violent créé par Verhoeven, il ne reste que les décors. L'esprit, lui, a été sacrifié sur l'autel du business facile et des mass-media. Bioman... euh pardon... Robocop devient l'ami des enfants, vole comme Superman et combat des robots-ninja, le tout sans faire couler une goutte de sang. Et dire que j'ai loupé Winnie l'Ourson pour regarder ça...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mai 2008
    Il fallait bien compléter la trilogie. Et ce n'était pas simple d'amener une nouvelle histoire du robot dévastateur... Cet épisode se distingue singulièrement de ses prédécesseurs, notamment du premier. Ici, il n'y a aucune effusion de sang spectaculaire, ni aucune violence excessive exposée au public. Robocop se diversifie et il peut même voler à présent ! Le thème du film est une véritable critique d'une société idéaliste, l'OCP est plus pourri que jamais mais malgré la tendance à vouloir toucher un public très large, on y retrouve des instants d'émotion certains. Une belle réussite si l'on en juge la difficulté du dossier.
    Ti Nou
    Ti Nou

    512 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 juillet 2010
    Après l'épisode moisi d'Irvin Kershner, Fred Dekker enfonce définitivement la saga en allant à fond dans la caricature (le jet-pack, la gamine surdouée, les robots ninjas...). Un raté absolu qui aura trahi le film de Paul Verhoeven sur tous les plans.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 avril 2008
    La saga s'essouffle complètement, l'acteur qui fait Robocop est zéro, le film est un ratage complet, peut-être un numéro quatre à l'horizon, il ya bien eu un Rambo IV!!!!
    RASTA K
    RASTA K

    9 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2008
    rendons nous a l'évidence, ce 3ieme episode est un peu raté. Les effets spéciaux sont peu soignés et on a l'impression que le film a été filmé a la va vite. mais en fin de compte les deux étoiles sont pour les décors la musique et toujours ce robocop qui nous rends encore nostalgique de tous ces films fantastique et SF de l'époque
    Aurelien F
    Aurelien F

    8 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2008
    le troisieme volet n est pas aussi bon que les precedent
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 412 abonnés 7 565 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2021
    Troisième et dernier opus de la franchise, après le cultissime 1er volet (1988) réalisé par le Néerlandais Paul Verhoeven et le 2ème (1990) réalisé par Irvin Kershner, c’est à Fred Dekker, plus habitué aux Séries B horrifiques (Extra sangsues - 1986 & The Monster Squad - 1987) de prendre la relève avec plus ou moins de difficultés. En ayant voulu rendre ce film accessible au plus grand nombre, le film se voit édulcorer de toute la violence âpre et nihiliste qui faisait la saveur des précédents volets (il passe ainsi d’une classification "Rated R" à "PG-13").

    Dans ce troisième chapitre, on retrouve le conglomérat OCP, entre-temps racheté par la firme japonaise Kanemitsu Corporation, qui souhaite bâtir Delta City sur les ruines du vieux Detroit et tant pis pour les résidents de seconde classe qui vivent encore dans les bâtiments délabrés, s’il faut raser des pâtés de maisons entier en leur présence, ils ne vont pas s’en priver. Au même moment, on découvre que la firme japonaise a mis au point ses propres androïdes appelés "Otomo", sortes de RoboCop ninja.

    Tourné dans la foulée du second opus, en 1991. Peter Weller était déjà en plein tournage sur Le Festin nu de David Cronenberg, raison pour laquelle il se retrouve remplacé par Robert John Burke. Au même moment, Orion connaît de graves difficultés financières, la faillite met à mal la société qui se voit dans l’obligation de mettre en stand-by bon nombre de projets en pré ou post production, raison pour laquelle le film restera dans les tiroirs pendant quelques années, avant d’être exploité en salles.

    Si RoboCop 3 (1993) ne brille pas par son scénario (qui ne fait que reprendre ce qui avait déjà été fait auparavant, à savoir des politiciens véreux et des hommes d’affaires cupides), étonnamment, il faut tout de même reconnaître que l’on adhère assez facilement à cette énième suite. Et ce, malgré quelques éléments grossiers disséminés ici et là, comme cette gamine qui parvient à déprogramme l’ED-209 à l’aide d’un « Vtech Genius 6000 », sans parler de cette fumeuse histoire de robots ninja ou alors cette séquence WTF où RoboCop surgit dans les airs en jetpack.

    On regrette amèrement de voir RoboCop passer au second plan et ne devenir qu’un faire-valoir. Malgré cela, il faut tout de même reconnaître quelques réussites notables comme ces animatronics très réussis (avec le robot ninja notamment). Quoi qu’on en dise, cela reste un divertissement parfaitement honorable, bien que celui-ci soit le moins réussit de la franchise.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    marv29
    marv29

    62 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 janvier 2008
    on prend les meme et on recommence pour cette suite pas originale du tout. on sent que nancy allen en a ras le bol, elle se fait passé par ses collègues
    pour une cruche dont le chien de compagnie est robocop. ici, il passe du coté des rebelles avec pour adversaire un petit chinois robot qui lui met la fessé de sa vie. la saga est morte avec son héros.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 décembre 2007
    Ce troisième volet est digne d'un bon vieux téléfilm de M6... on y retrouve tout de même une belle tripotée d'acteurs qui ont depuis participé à de bien meilleures productions. Tout ce petit monde baigne dans une très mauvaise série B à l'humour potache version Police Academy et à l'action digne d'un épisode du Rebelle. Ce n'est pas plus mal que Peter Weller, qui tenait le rôle de Robocop sur les deux premiers, se soit désisté de celui-ci... ça fait mal au CV ! Ce dernier épisode de cette trilogie divertira beaucoup plus les enfants que ceux qui auront grandement apprécié la violence et l'originalité de ce film sur fond d'ambiance reaganienne des 80's. Un film idéal à l'heure du goûter avec des choco BN !
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