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    Robocop 3
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    156 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 400 abonnés 7 560 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2021
    Troisième et dernier opus de la franchise, après le cultissime 1er volet (1988) réalisé par le Néerlandais Paul Verhoeven et le 2ème (1990) réalisé par Irvin Kershner, c’est à Fred Dekker, plus habitué aux Séries B horrifiques (Extra sangsues - 1986 & The Monster Squad - 1987) de prendre la relève avec plus ou moins de difficultés. En ayant voulu rendre ce film accessible au plus grand nombre, le film se voit édulcorer de toute la violence âpre et nihiliste qui faisait la saveur des précédents volets (il passe ainsi d’une classification "Rated R" à "PG-13").

    Dans ce troisième chapitre, on retrouve le conglomérat OCP, entre-temps racheté par la firme japonaise Kanemitsu Corporation, qui souhaite bâtir Delta City sur les ruines du vieux Detroit et tant pis pour les résidents de seconde classe qui vivent encore dans les bâtiments délabrés, s’il faut raser des pâtés de maisons entier en leur présence, ils ne vont pas s’en priver. Au même moment, on découvre que la firme japonaise a mis au point ses propres androïdes appelés "Otomo", sortes de RoboCop ninja.

    Tourné dans la foulée du second opus, en 1991. Peter Weller était déjà en plein tournage sur Le Festin nu de David Cronenberg, raison pour laquelle il se retrouve remplacé par Robert John Burke. Au même moment, Orion connaît de graves difficultés financières, la faillite met à mal la société qui se voit dans l’obligation de mettre en stand-by bon nombre de projets en pré ou post production, raison pour laquelle le film restera dans les tiroirs pendant quelques années, avant d’être exploité en salles.

    Si RoboCop 3 (1993) ne brille pas par son scénario (qui ne fait que reprendre ce qui avait déjà été fait auparavant, à savoir des politiciens véreux et des hommes d’affaires cupides), étonnamment, il faut tout de même reconnaître que l’on adhère assez facilement à cette énième suite. Et ce, malgré quelques éléments grossiers disséminés ici et là, comme cette gamine qui parvient à déprogramme l’ED-209 à l’aide d’un « Vtech Genius 6000 », sans parler de cette fumeuse histoire de robots ninja ou alors cette séquence WTF où RoboCop surgit dans les airs en jetpack.

    On regrette amèrement de voir RoboCop passer au second plan et ne devenir qu’un faire-valoir. Malgré cela, il faut tout de même reconnaître quelques réussites notables comme ces animatronics très réussis (avec le robot ninja notamment). Quoi qu’on en dise, cela reste un divertissement parfaitement honorable, bien que celui-ci soit le moins réussit de la franchise.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    AMCHI
    AMCHI

    5 942 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Largement peu aimé et disons-le détesté, ce RoboCop 3 ma foi n'est pas si désastreux que cela.
    La toute première fois que je l'ai vu, en effet j'ai trouvé ce film mauvais. Puis en le revoyant je suis devenu plus indulgent sans être non plus aveugle.
    Je vais reprendre ce que d'autres ont déjà dit avant moi, comme simple divertissement ce 3ème opus n'est pas mauvais car il est bien réalisé, les scènes d'action sont bien filmées donc efficaces et dans l'ensemble c'est un film dynamique sans temps mort ; du coup je mentirais en disant que je me suis ennuyé.
    Mais si on garde droit en tête le tout premier réalisé par Verhoeven, alors effectivement on peut émettre pas mal de points négatifs, tout ce qui faisait le sel de l'univers de RoboCop est quasiment absent car nous sommes passés d'un film plein de cynisme à un film gentillet.
    Cependant je ne veux pas être trop dur avec RoboCop 3 (il a déjà coûté la carrière de son réalisateur, Fred Dekker) et je l'ai vu comme une sympathique série B futuriste, comme il pouvait y en avoir durant les années 90.
    NeoLain
    NeoLain

    5 085 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juin 2013
    Robocop se prend pour Iron Man... Peter Weller absent, Nancy Allen reste. Ce troisième volet du flic robot est inacceptable, plus rien ne fonctionne. Tout est imparfait, et puis faut voir la grande foire, Robocop vole, sans compter un combat hideux avec un ninja pitoyable. A oublier complètement... En 2014, donc, l'année prochaine, un Robocop tout frais, tout neuf revient. Nous sommes dans l'attente de voir le résultat.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 103 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 février 2014
    S'il y a bien un truc dont je ne suis pas fan c'est ces productions sans envergue des années 80-90 sur lesquelles certains s'astiquent par nostalgie alors que c'est d'une mollesse incroyable. Bon en général les gens crachent beaucoup à la gueule de Robocop 3, à juste titre, là n'est pas la question, mais c'est pas des masses mieux ou pire que des dizaines d'autres films du genre de la même période.
    On sent les vieux effets spéciaux, la vieille intrigue de merde qu'on nous ressort à toutes les sauces… Ce truc pue le déjà vu, j'ai même pas envie d'en rajouter, mais la petite fille quoi, rien que ça… mais ça me donne envie de vomir, on devrait interdire à Robocop de s'occuper de morveux.

    Si j'aime le film de Verhoeven, c'est parce que c'est Verhoeven qui le fait justement, c'est bien fait et c'est intelligent il y a cette osmose totale et cette grande intelligence qui faisait que c'était un bon film.

    Mais ça franchement ? Robocop qui vole, Robocop qui lance des punchline (et j'ai vu le film en VO) mais plus bas que terre pour faire rire le morveux, mais mon Dieu !

    Dans ce film à aucun moment je n'ai été intéressé ou je ne me suis senti concerné par ce qui se passait, on aurait dit un truc pour vendre des jouets comme the Avengers.

    Je viens de le voir et je l'ai déjà oublié, c'est ça qui est formidable, c'est comme des pâtes à l'eau, c'est insipide, fade, peu ragoûtant et 3 min après on a déjà oublié qu'on avait mangé.

    Le film tente de faire des effets cool en foutant des zoom sur robocop, ça pourrait fonctionner si juste après ça ne tombait pas complètement à plat avec une punchline de merde ou bien une scène d'action molle et ridicule.

    Inintéressant au possible.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 454 abonnés 4 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2015
    Robocop 3 est celui qui m’avait laissé le moins de souvenirs, si ce n’est celui d’être le plus faible de la saga. Je l’ai donc revisionné pour actualiser mon ressenti, et je dirai que ce film, descendu en flèche par les critiques, est bien le moins bon des trois premiers Robocop, mais n’est pas catastrophique.
    Peter Weller cède sa place à Robert Burke dans ce troisième épisode. Honnêtement ce n’est pas très problématique vu le rôle joué, puisque l’acteur est presque entièrement dissimulé l’essentiel du temps. Autant dire que je ne pourrai guère juger la prestation de Burke ici et du mieux ou du moins bon par rapport à Weller. Dans les seconds rôles c’est assez plaisant de voir Jill Hennessy. Actrice plutôt charmante et au jeu léger, elle trouve une bonne place dans ce film remplaçant Nancy Allen, qui elle aussi continue de faire belle impression même si son rôle est ici nettement moins important que dans les deux premiers films. Pour le reste ce n’est pas parfait. Le méchant est correct mais il manque clairement un grand méchant, et je suis d’accord pour dire que le samouraï robot ce n’est pas du tout génial et je suis aussi d’accord pour dire que le méchant de ce film, s’il essaye de se montrer très méchant n’est pas aussi impactant et charismatique que ceux des deux films antérieurs.
    Le scénario reste correct, et amène à la fois de bonnes et de mauvaises idées. Le film essaye d’être plus sensible que les précédents, mais il le fait souvent avec maladresse, passant trop vite et survolant de fait des choses qui pourraient être intéressante (sur les souvenirs de Robocop par exemple). De même l’histoire est un peu décousue, et est construite tout de même sur des facilités trop visibles (le traitre qui fait quand même bien avancer le schmilblick). Ça avance un peu de façon chaotique et c’est dommage. Dommage, car en retour le film est dynamique, la gradation est bonne, et il y a des scènes fortes qui émaillent le film. On sent qu’on arrive à la fin de la saga, et il y a une tonalité appréciable qui l’indique avec quelques surprises.
    Visuellement ce n’est pas tout à fait ça. Le film a clairement manqué de budget. Dekker offre une mise en scène assez maladroite, surtout au niveau des scènes d’action qui pour le coup bénéficie heureusement de la musique de Poledouris, gros point fort de ce film qui l’utilise en plus à très bon escient. Heureusement car Dekker n’est pas à la hauteur des ambitions avec des scènes d’action qui le dépasse et qu’il traite comme dans une petite série B fauchée, avec un travail plat. Honnêtement je ne crois pas que le réalisateur ait voulu mal faire ou soit branque, mais ce genre de film ne lui convenait pas du tout et s’il s’en tire à peu près dans les scènes émotions, pour les fusillades et autre ouch. Pareillement, si le film est honorable dans ses effets spéciaux (bon faut pas non plus s’enthousiasmer), les décors accusent une sérieuse baisse qualitative, que la photographie, qui tente de respecter l’ambiance des deux films antérieurs ne compense que partiellement. A noter aussi que ce film est nettement moins violent que les deux prédécesseurs, ce qui pourra agacer peut-être certain spectateur, mais ce qui ne représente pas à mon sens ici une vraie perte. Ce n’est pas très sensible en tout cas.
    Bon, pour être franc Robocop 3 n’est pas si atroce que cela à regarder, c’est même un film qui, vu les conditions de son tournage, vu les changements notamment au casting, reste convenable. Moins percutant que ses deux prédécesseurs, on sent qu’il cherche à prendre un chemin différent, mais au final les bonnes intentions ne sont pas toutes concluantes. 3.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 086 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 juin 2019
    Ce n'est pas pour rien qu'Orion s'effondrait au moment de la production de Robocop 3; annonciateur de l'apocalypse, ce messager de l'enfer cinématographique s'est auto-détruit en même temps que sa boîte mère, à laquelle il n'a pu donner quelques ultimes revenus pour diminuer un peu les dettes de départ. Four monstrueux, on se croirait revenu au temps des Superman 3 et 4, à contempler, lassé, la déchéance d'une icône sans espoir de renouveau.

    Même Peter Weller s'est barré, quand Nancy Allen décidait qu'on la tue dès le départ, pour éviter de suivre encore ce personnage dans d'autres interminables suites, possiblement encore plus mauvaises. Pas de chance pour le retour de Frank Miller, déjà auteur du très sympathique Robocop 2 : on l'a évincé du projet, non sans garder une partie de son script modifiée sans vergogne. A ses idées d'un Delta City purement dystopique, de nouveaux éléments ont émergé, tirés d'une imagination à ce point à la dérive qu'elle oppose Robocop à des ninjas machines (c'est tout de même un grand malaise à voir).

    La présence au scénario des deux scénaristes relativement attitrés de la saga, Michael Miner et Ed Neumeier, également et surtout en charge de la désastreuse saga Starship Troopers amorcée par le superbe film de Paul Verhoeven, aura de quoi surprendre; si le premier Robocop est de leur fait, il était difficile de se dire qu'ils pouvaient, après un second Robocop très pertinent, détruire à ce point l'univers qu'ils ont participé à créer.

    L'hécatombe se suit quand même avec un grand intérêt; au départ du moins, on reste surpris du hors-sujet total de l'oeuvre, partie dans un délire de peuple opprimé qu'il faut libérer des jougs de l'oppresseur capitaliste, façon John Connor en 1984. S'opposent au pouvoir des groupes de rebelles disparates mal grimés, mauvais acteurs qui se baladent par groupes de quatre ou cinq en faisant des grands gestes dans tous les sens, quand il n'est écrit qu'une gamine, connue depuis cinq minutes d'une triste exposition, pirate en 30 secondes chronos un ED-209, habilement renommé toutou.

    Là où Robocop 2 désacralisait avec un grand talent la figure du super-héros, il s'agit ici de ridiculiser les antagonistes pour plaire à un figure plus jeune, et forcément friand d'humour bête, de personnages stupides sans motivations fouillées. Parents morts, méchants pas gentils, pourriture de riches, c'est à peu près la hauteur des arguments sortis pour s'opposer à un état dont on ne sait plus rien, si ce n'est que les méchants asiatiques, venus du pays des jaunes qu'on ne peut différencier, ont pour projet de racheter l'ancienne Detroit aux mains de ses derniers dirigeants, le vieux ayant laissé sa place à un pauvre dictateur en herbe plus comique qu'autre chose.

    C'est là le principal problème avec Robocop 3 : tout est tellement fait pour être divertissant, pour plaire au public et sauver quelques biffetons avant l'abaissement complet du rideau qu'on en vient à suivre un troisième volet jurant drastiquement avec les deux précédents, au point même de trahir l'univers pré-établi par Verhoeven et les deux scénaristes précédemment cités. Là où ses ancêtres critiquaient le système en général pour livrer une réflexion sur notre société moderne (toujours d'actualité, trente ans plus tard), Robocop 3 se contente de faire de son Murphy, abominablement interprété par un Robert John Burke nageant dans sa combinaison de plastique, un ersatz de Superman dans ses suites en nanar, sorte de justicier au grand coeur et sans grand dilemme.

    La mort de Lewis posait à ce sujet les bases d'une direction que le film aurait du prendre; la rendre Robocop également, perpétuer l'histoire des deux amants cachés pour conclure leur histoire d'amour sur une union enfin totale, entre deux machines amoureuses, rêveuses. C'aurait été mieux que de voir Murphy jouait les assemblements à la Optimus Prime sur un plagiat évident d'Iron Man, la classe en moins (forcément).

    Jamais fin, rarement réfléchi, il nous transmet cependant quelques scènes rendues potables par le retour de la composition de Poledouris, légèrement changée mais toujours plus efficace, il est vrai, que le thème sans grande personnalité composé par un Leonard Rosenman pas très inspiré. Si c'est un plus, cela ne suffit pas à retrouver la personnalité visuelle de Verhoeven, désertée à la suite des excès du second, pertinent puisqu’éminemment différent du travail du hollandais.

    On se retrouve avec un travail de mise en scène de tâcheron du z, où l'inconnu Fred Dekker, un scénariste de films d'horreur qui signait là sa seule réalisation (et sans même participer au scénario, c'est dire s'il fallait édulcorer Robocop), ne fait preuve d'aucune inventivité de mise en scène, d'aucune proposition à l'égard de son spectateur : terriblement plat, son travail ne sait même pas filmer ses scènes de combat au corps à corps. On se souvient de l'ignominie visuelle qu'incarne l'affrontement entre Murphy et le premier ninja, d'une raideur et d'un manque de chorégraphie affligeants.

    Si l'on ne ressent ni les coups portés ni ceux ressus, on n'éprouve pas grand chose pour nos personnages principaux, outre la mort dans l'église réussie; il aura suffit à Dekker de montrer le masque de son nouveau Robocop pour provoquer un malaise intense chez son spectateur, très proche de la nausée. Cette nouvelle version au visage inexpressif à ceci de particulier qu'elle va à l'encontre de Weller : si la seule révélation de son visage à la fin du premier film faisait naître une grande empathie chez la plupart des spectateurs, celui ci ne laisse en tête qu'une farouche envie de vomir ses tripes.

    C'est laid, mal écrit, mauvais, primaire : tout le contraire de ce qu'on pu être les deux premiers films Robocop. Voilà une saga qui aura cottoyé le pire et le meilleur, avec un peu de médiocre, remake fade post-2000 oblige. Encore un potentiel gâché par des producteurs n'ayant jamais compris le travail de ce petit timbré de Verhoeven. Le résultat est triste à voir.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 054 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2014
    Robocop 3 : Je sens que je vais me faire détester (vu les notes qu’a obtenu ce film). Mais je ne vois pas pourquoi on descend autant ce film. Je trouve que c’est une suite honorable qui conclu parfaitement cette trilogie culte. Certes, c’est pu le même acteur qui joue Robocop mais je trouve qui reprend de façon convaincant l’armure et il essaye de ce colle avec l’interprétation de Peter Weller. Ensuite, l’univers et la situation reste fidèle : le OCP qui veux raser la ville pour mieux la reconstruire. Mais la, j’ai bien aimée que c’est tout la ville, même les innocents qui sont expulsés… Et donc, il y a une rébellion qui se forme et ce point la ma beaucoup plus. Et puis, cette révolution contre la ville et les meurtries ainsi que OCP ma fait pensé un peu a : « The Dark Knight Rises » surtout le final avec la police qui fait barrage contre les méchants. Donc voila, scénario prenant et bien ficelé. Il y a juste le coté violent qui faisait la particularité des anciens qui est supprimé dans celui la. On a pu la violence visuelle malgré tout les meurtres mais bon, ça ne gâche pas tout le film. Et pour finir, la réalisation est très bonne et les effets spéciaux sont très réussit : surtout avec les nouvelles armes de Robocop et son nouveau jet : cela donne un final vraiment extra. Voila, un très fin pour cette trilogie avec un dernier épisode honorable qui ne souille pas la série.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 135 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 août 2009
    Après un premier excellent, une suite honorable, le plus célèbre des justiciers en acier revient et PATATRAS!
    Robocop ne repose uniquement que sur son succès passé et avec ce dernier épisode n'est plus qu'une vulgaire machine rouillée.
    Dommage mais prévisible avec un peu de recul.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    1 002 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2019
    RoboCop 3, l'épisode de trop ? Et bien pas du tout, cet opus étant peut-être beaucoup plus proche de la série éponyme, dans un esprit plus soft, moins gore et surtout plus familial (enfant, personnages excentriques, gadgets...) mais est tout de même sympathique. L'inconnu Fred Dekker (The Monster Squad) s'essaie à un style Verhoeven tout en créant un RoboCop plus attachant qu'il ne l'est déjà, plus humain, peut-être même un peu trop. Ceci dit, outre son scénario rocambolesque et ses nouveaux gadgets excentriques, RoboCop 3 reste un très bon divertissement. L'interprétation s'avère convaincante, de Rip Torn à la magnifique Jill Hennessy en passant par la trop rare CCH Pounder ou encore l'inégalable Mako. De plus, le long-métrage collectionne des moment mémorables comme la mort de Lewis, le début fracassant dans les rues de Detroit et le combat mano a mano entre RoboCop et un nouveau Némésis plus perfectionné que jamais : un androïde japonais indestructible. Scènes d'action bien menées, caméos furtifs (Shane Black notamment) et petits rebondissements complètent donc les qualités de ce troisième et dernier opus, certainement moins violent que ses prédécesseurs mais néanmoins agréable.
    Redzing
    Redzing

    1 155 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mars 2009
    Voici un bel exemple de saga totalement piratée. A partir du "Robocop" percutant, jouissif et politiquement incorrect de Verhoeven, on en est arrivé à un "Robocop 3" qui sombre dans le film de SF familial crétin et s'offre un aller simple pour le pays du nanar. Au menu : punk débiles, personnages nunuches, cabotinage intensif et général, effets ratés, robot ninja (il fallait avori l'audace de coucher ça sur la pellicule !) et pas la moindre once de violence visuelle, ce qui est un comble au regard des deux opus précédents. En somme, une grosse arnaque des producteurs, à fuir sans attendre.
    Xyrons
    Xyrons

    690 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 avril 2009
    Ce film est une grande déception par rapport aux deux premiers. Scénario qui manque d’originalité et qui est très mal maîtrisé par le réalisateur. Excellent casting mais par de dialogues très fameux. J’ai l’impression que le réalisateur à tout misé sur les effets spéciaux et les scènes d’action et rien sur le reste, et c’est bien dommage. Un film que je ne conseille pas. 05 / 20.
    Chris46
    Chris46

    518 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2015
    3ème et dernier volet de " robocop " . La multinationale OCP décide de construire une nouvelle cité nommer delta city a la place du vieux Detroit qui va être détruit . Les habitants sont obliger de partir . Un groupe d'habitant irréductibles refuse de quitter les lieux . Robocop charger de les obliger à partir décide finalement d'aider les habitants contre l'oppression de la multinationale ...
    Bon que vaut ce 3ème et dernier volet de la trilogie " robocop " ? Vu les critiques assassines sur ce film je m'attendais au pire . Et finalement le film n'est pas si mauvais que ça . Il est même plutot pas mal . Bon bien évidemment on va pas se mentir le niveau a quand même baisser d'un cran . Le film est en dessous des deux premiers films mais sa reste un divertissement correct dans l'ensemble . Le scénario est sympa . J'ai bien aimer cette histoire d'habitants rebelle avec robocop a leur tête qui se soulèvent contre l'oppression d'une multinationale toute puissante J'ai bien aimer ce côté guéria . J'aurais aimer que sa soit un peu plus exploiter quand même . Le problème de ce film c' est qu'il est assez eldulcorer par rapport aux deux premiers films donc je peut comprendre l'énorme déception de certains . Il y a très peu de violence . L'ambiance violente et glauque qui faisait tout le charme des précédents films a disparu . Autant dire qu'on est assez loin du film culte de Paul Verhoeven . L'humour noire et cynique a également disparu . Bon il y a toujour de l'humour mais disons que c'est plus bonne enfant nottament grâce à quelques repliques assez hilarante lancer par robocop . Je sait pas si ils ont voulu faire un film plus grand public . Le film contient aussi une ou deux scènes un peu grotesque comme spoiler: la scène de combat entre robocop et deux robots Ninja dont l'un deux a une tête vraiment grotesque et ridicule
    . Bon mis à part ça sa reste un film divertissant avec nottament son lot d'action . L'action est moins bien foutu et moins spectaculaire que dans les autres opus mais elle reste divertissante . Les effets spéciaux reste correct. Robocop a de nouveaux gadget interessant comme un espèce de gadget qui lui permet de voler . Certains diront qu'il se prend pour iron Man moi j'ai trouver ça sympa . Par contre Peter Weller qui incarnait robocop dans les deux premiers films a été remplacer par Robert jonh Burke . Je trouve qu'il le remplace bien dans le rôle meme si je préfère Peter Weller . Un divertissement sympa mais en dessous des deux premiers films . Le film conclu plutot bien cette sympathique trilogie .
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    708 abonnés 3 078 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2020
    Malgré ses difficultés de production, RoboCop 3 n’est pas la catastrophe annoncée et se présente au spectateur comme le résultat de croisements artistiques, un pot-pourri d’influences qui se propose néanmoins de prolonger l’esprit du Detroit mis en scène par le film original. Nous avons une relation mère/fille de substitution qui évoque Aliens, un robot répliquant tout droit sorti de Terminator 2, un héros volant proche de Superman. Le tout assaisonné à la sauce blagues et second degré. Les Power Rangers ne sont pas loin... D’autant que le héros de métal annoncé par le titre, s’il est bel et bien présent, reste en retrait ; ce sont des femmes qui occupent le devant de la scène : la jeune fille rendue orpheline par les répressions policières, une vagabonde et chef de la résistance qui la prend sous son aile, l’agent Anne Lewis qui rendra l’âme dans une église, la scientifique Marie Lazarus dont dépend la survie de RoboCop. Le réalisateur et ses scénaristes doublent les troubles politiques que subit la ville d’un affrontement des sexes : les hommes sont presque tous misogynes, ils insultent les femmes et manifestent sans raison à leur égard une haine quasi viscérale. En contrepartie, les femmes font preuve de bravoure et parviennent à contrer le pouvoir totalitaire, exclusivement masculin au demeurant. Nous voyons Murphy au volant d’une voiture rose bonbon agrémentée de boas et de guirlandes, un travesti malmené au poste de police, des punks fort méchants et versatiles que les antagonistes rallient à leur cause. Le monde de RoboCop 3 est un monde déréglé, la représentation des minorités et des marges souffre elle aussi de ce dérèglement : personnages manichéens, groupuscules stigmatisés et diabolisés etc. Davantage tourné vers la parodie, accumulant les blagues peu drôles et les gags curieux, le film n’oublie pourtant pas l’action et met en scène des séquences de course-poursuite assez efficaces qui disposent d’une réalisation soignée. Pour notre plus grand plaisir, Basil Poledouris reprend les thèmes développés pour l’œuvre de Paul Verhoeven, référence absolue que cette suite ne réussit jamais à égaler, mais là n’est pas son ambition. Car on ne saurait nier la qualité générale de la réalisation et le soin apporté aux décors : un petit spectacle divertissant, insipide mais inoffensif.
    Roub E.
    Roub E.

    993 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 novembre 2020
    Un troisième opus qui a définitivement enterrée la saga Robocop et pour de bonnes raisons. Car honnêtement il n’y a plus rien. Je l’avais vu pour la première fois tout gamin et je le trouvais déjà ridicule, notamment avec ses effets spéciaux complètement loupés. En fait il n’y a rien qui va dans ce Robocop 3 qui ne semble avoir été fait que pour vendre des jouets Robocop. Oubliée la satyre de la société américaine du film de Verhoeven, le coté trash et tous pourris issu de Franck Miller dans le 2. La Robocop se mue en bisounours défenseur de la veuve et de l’orphelin mais avec des accessoires vendus séparément. On ne croit en rien de ce qui se passe à l’écran c’est laid et sans aucune créativité.
    7eme critique
    7eme critique

    542 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 avril 2015
    On continue la dégringolade ! Peter Weller, l’acteur incarnant Robocop dans les précédents volets, a renoncé à prolonger l’expérience dans celui-ci, et on le comprend, après le carnage que fut le second volume. Une histoire ridicule une fois de plus, un thème musical qui débarque toutes les 30 secondes, un Robocop qui se la joue Iron Man...Fred Dekker et son "Robocop 3" achèvent les spectateurs et les fans du robot-flic de Detroit, d'un sacré coup de grâce.
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