Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
DAVID MOREAU
131 abonnés
2 230 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 mars 2021
LA REINE BLANCHE. Un château brillant. Tout feu, tout flamme dans cette comédie légère, enlevée et fraiche. Un jour, une femme ou comment délivrer une princesse sous l'occupation.
Un très beau film de Jean Paul Rappeneau sur fond de débarquement de Normandie. Une comédie légère avec un très bon Philippe Noiret et une Catherine Deneuve plus belle que jamais. Pas de temps morts. Les intrigues se succèdent tambour battant et les décors magnifiques. La restauration opérée par Gaumont pour la sortie Blu ray est remarquable.
La Vie de Château (Rappeneau 1966) rassemble des comédiens pétillants qui n'ont pas la grosse tête et jouent avec conviction : Deneuve (encore sans tics, sans son petit air méprisant que lui donna plus tard le succès et toute fraîche, dans un de ses premiers rôles juste après Répulsion et avant Les Demoiselle de Rochefort), Henri Garcin (grand acteur de théâtre hollandais), Noiret (sortant nonchalant et pourtant séduisant du TNP de Jean Vilar) sans compter Pierre Brasseur . Les dialogues et le scénario sont amenés à la perfection par Daniel Boulanger, Alain Cavalier et Claude Sautet (excusez du peu): un châtelain de province nonchalant et semble-t-il naïf laisse sa jolie et jeune épouse qui rêve de Paris flirter avec un beau résistant français. Va-t-elle céder ? Sur une musique enivrante de Michel Legrand le film est mené (et monté) tambour battant. C'est un sommet de la comédie française. C'est même tout simplement à l'égal de certains Lubitsch et Capra un des sommets de la comédie au cinéma.
Le mari, l'épouse, l'amant, un autre amoureux, Maman et beau-papa, tous réunis dans un château pendant la seconde guerre mondiale. Nous sommes bien dans une comédie puisque tous les français résistent : ce propos vieillit le film. Ce qui est dommage car le film va vite, les personnages se font découvrir par des situations qui s’enchaînent et font sourire. Divertissant et léger.
Premier long-métrage de Jean-Paul Rappeneau, La vie de château est une comédie douce-amère légèrement dissipée, qui bénéficie d'un très beau noir et blanc et de décors majestueux. Porté par la beauté d'une Catherine Deneuve tout en majesté, et par le jeu d'acteur d'un Philippe Noiret penaud et pantois, ce film dont l'action se déroule en 1944, à quelques jours du débarquement, se laisse suivre - paradoxalement - avec une certaine douceur.
Le film est sympathique mais passé le début, alors que justement l’action s’étoffe, on se noie dans les petits événements et les personnages qui vont dans tous les sens. J’ai également l’impression d’être devant une « grande vadrouille » statique!!!! Pas mal mais sans plus malgré un très beau générique de début.
Le premier long métrage de Jean-Paul Rappeneau. 8 films réalisés en 50 ans. Jean-Paul Rappeneau ne fait un film à légère et ne signe souvent que des réussites. Celui-ci en est déjà une. Une comédie romantique sur fond de film de guerre, qui réunit une merveilleuse affiche, la si belle et talentueuse Catherine Deneuve, Philippe Noiret, Pierre Brasseur, Henri Garcin Mary Marquet et Carlos Thompson. Michel Legrand à la musique, Claude Sautet au scénario. Humour, aventure, vaudeville, occupation et débarquement, La Vie de Château est animée autour de la virevoltante Marie. Inutile de dire que c'est bien fait, bien construit, bien filmé, bien mené et que ce grand classique fait partie des chef-d’œuvres du cinéma français.
Le film vieillit mal et ne ressemble plus à une comédie. Le château et l'occupation allemande sont bien rendus. La vie de château en France est loin de la version anglaise que l'on peut découvrir dans la série "Downtown Abbey". La romance est fade, le scénario est basique et l'humour n'est apparu pour moi que dans les 15 dernières minutes, à partir de la grenade.
Un vaudeville avec en toile de fond l'approche du débarquement allié en Normandie. C'est d'abord un film d'acteurs dans lequel Deneuve y est superbe (et le mot n'est point vain), le reste de la distribution est inégal, avec un Noiret impeccable et une Marie Marquet qui cabotine (mais elle le fait si bien) alors que Pierre Brasseur ne convainc pas et les deux amoureux de Deneuve encore moins. L'histoire est amusante mais trouve vite ses limites. Et puis à la fin le film perd toute la légèreté qui faisait son charme pour tomber comme un cheveu sur la soupe dans une espèce de sériosité défendant à la fois la vision d'une France unie dans la résistance (comme la Grande vadrouille sortie la même année) et la défense de la fidélité conjugale. Dommage car globalement, ce film reste sympathique.
Un château de Basse-Normandie en 1944. Marie, mariée à Jérôme, s'ennuie ferme. L'arrivée d'allemands occupant le château et celle d'un parachutiste particulièrement charmé par Marie vient mettre de l'ambiance. Si la toile de fond du film est grave, Jean-Paul Rappeneau s'empare de l'ensemble pour en faire un film au ton léger, empruntant ses codes au marivaudage. C'est non seulement osé mais c'est aussi extrêmement drôle et toujours traité avec une certaine classe, une certaine nonchalance. Pas toujours réussi dans ses péripéties, "La vie de château" est tout de même un sacré régal notamment parce que Catherine Deneuve y est tout à fait sublime...
Un film à plusieurs facettes : autour d’une noblesse qui se ruine, on entrevoie les préparatifs du débarquement sur la côte Normande en juin 44. Des quiproquos amoureux liés aux activités plus ou moins secrètes des uns et des autres s'en mêlent. Soit la grande guerre par le petit bout de la lorgnette pour une comédie joliment troussée avec des comédiens d’envergure à l’époque comme Pierre Brasseur, ou qui allaient le devenir comme Philippe Noiret. Catherine Deneuve n’était alors qu’une débutante, mais déjà avec classe et talent. Des interviews réalisées il y a plusieurs années permettent de resituer l’histoire de ce film pas vraiment commun. Quelques photos d’archives en prime, et un excellent documentaire autour de Rappeneau Pour en savoir plus
Une sympathique comédie sur fond d'occupation avec en prime le charme ravageur d'une Catherine Deneuve au summum de sa beauté .
Malgré tout les éloges que "Première" a pu lui fournir pour la venue de son édition Blu-Ray me semblent un peu excessifs sur plusieurs points, le "rythme et le dynamisme" du réalisateur si bien mis en valeur (que j'accorde volontiers retrouver dans "Le Sauvage" (1975) du même réalisateur) ne me semblent pas vraiment au rendez vous . L'ensemble patine entre mou et dynamique, on retrouve un Philippe Noiret secondaire et trop souvent en arrière plan ainsi qu'une histoire assez classique .
Les années auraient donc eu raison de cette comédie ou tout simplement le genre sur le thème de l'occupation a trop été épuisé et le voir aujourd'hui semble assez fade et deja vu ? Surement les deux mais ceci dit La vie de château est une très agréable comédie dans le plus grand style de ce que la France pouvait faire dans ces années là, de l'humour fin, des acteurs avec du charme et quelques situations bien trouvés .
Premier film de Rappeneau, La Vie de Château brille par l'éclat de sa mise en scène alerte au plus près de ses personnages. Le rythme, très maîtrisé, n'a rien à envier aux grandes comédies américaines. Les acteurs sont au diapason de cette esthétique de la vitesse et de la fulgurance et tout particulièrement Deneuve qui use des mots comme d'une mitraillette. La première comédie sur la Deuxième Guerre mondiale un peu avant La Grande Vadrouille. Deneuve, Noiret ainsi que tous les seconds rôles comme Pierre Brasseur sont tous merveilleux. L'une des meilleures comédies françaises : du très grand art !
La vie de château se veut être une version française des comédies américaines de Hawks ou de Wilder. Si certaines scènes sont loufoques Jean-Paul Rappeneau n'a absolument pas le sens du rythme nécessaire à ce genre de comédie. Le film se déroule presque totalement dans ce château,qui va devenir malgré lui une pièce stratégique au débarquement. Ce lieu dans lequel évolue les personnages enferme rapidement la créativité des scénaristes( Jean-Paul Rappeneau,Alain Cavalier,Claude Sautet) tout tourne rapidement en rond. Ils peinnent grandement à amener de nouveaux éléments et ceux-ci sont rarement drôle. Signalons aussi que la mise en scène de Jean-Paul Rappeneau et loin d’être du niveau de Wilder ou Hawks,et il est loin d'en avoir le charme.