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Un visiteur
3,5
Publiée le 9 octobre 2010
Une des premières comédies françaises à traiter de la Seconde Guerre Mondiale. On peut d'ailleurs s'amuser à retrouver ça et là des scènes souvent imitées dans les années 70 et 80... Si le premier film de Rappeneau est prévisible et consensuel, il n'en demeure pas moins qu'il présente beaucoup de qualités comiques, auxquelles s'ajoute le talent de comédiens illustres (Noiret, Deneuve, Brasseur père). Un film sympathique, dont la copie gagnerait tout de même à être rénovée.
Comédie sur l’Occupation presque aussi démagogique que la moyenne du genre mais moins caricaturale que celles jouées plus tard par les comiques vedettes patentés (De Funès, Bourvil, etc…). Le comique est plus fin, le cotée sentimental est réussi, avec la légèreté des airs de Michel Legrand. Ça se regarde avec plaisir.
Une veine de comédie à la française, qui pour le coup souffre un peu des affres du temps, et peut-être aussi de la réalisation d'un Jean-Paul Rappeneau encore novice derrière la caméra, et qui fera montre plus tard de bien belles qualités. Ici, c'est encore très sommaire et surtout suspendu à la qualité des interprètes pour faire vivre le récit. Le film s'avère foutraque et pas toujours limpide dans son exposition, mais plaisant à suivre.
La Vie de Château (Rappeneau 1966) rassemble des comédiens pétillants qui n'ont pas la grosse tête et jouent avec conviction : Deneuve (encore sans tics, sans son petit air méprisant que lui donna plus tard le succès et toute fraîche, dans un de ses premiers rôles juste après Répulsion et avant Les Demoiselle de Rochefort), Henri Garcin (grand acteur de théâtre hollandais), Noiret (sortant nonchalant et pourtant séduisant du TNP de Jean Vilar) sans compter Pierre Brasseur . Les dialogues et le scénario sont amenés à la perfection par Daniel Boulanger, Alain Cavalier et Claude Sautet (excusez du peu): un châtelain de province nonchalant et semble-t-il naïf laisse sa jolie et jeune épouse qui rêve de Paris flirter avec un beau résistant français. Va-t-elle céder ? Sur une musique enivrante de Michel Legrand le film est mené (et monté) tambour battant. C'est un sommet de la comédie française. C'est même tout simplement à l'égal de certains Lubitsch et Capra un des sommets de la comédie au cinéma.
Un très beau film, injustement méconnu. Il est evident que la légèreté du film ne sera pas appréciée par le plus grand nombre, surtout sur un sujet comme la guerre. Mais ce film est réellement raffraichissant, et toujours impeccablement maitrisé. Philippe Noiret joue à merveille, tout en humour nuancé, les allemands paraissent cependant assez caricaturés, dommage de ne pas avoir travaillé d'avantage le personnage allemand. Cette oeuvre intelligente fut récompensée par le prix Louis-Delluc en 1966. Une première oeuvre qui annonce le bel avenir du réalisateur Jean-Paul Rappeneau.
Le film est sympathique mais passé le début, alors que justement l’action s’étoffe, on se noie dans les petits événements et les personnages qui vont dans tous les sens. J’ai également l’impression d’être devant une « grande vadrouille » statique!!!! Pas mal mais sans plus malgré un très beau générique de début.
D'abord une comédie où un couple de châtelains s'echarpe au quotidien, emmené par le personnage capricieux habité par C. Deneuve. Puis, sur fond de seconde guerre mondiale la tournure des évènements plus grave devient une réflexion autour de l'engagement et de la résistance. La galerie de personnages secondaires, à l'image de M. Marquet, est désopilante. Un film de Rappeneau avec sons sens du rythme, qui mérite d'être redécouvert.
Pour son premier film, Jean-Paul Rappeneau met en scène un marivaudage sympathique sur fond de débarquement des Alliés dans un château normand occupé par les Allemands, soutenu par un récit bien rythmé et porté par des comédiens en pleine forme !
LA REINE BLANCHE. Un château brillant. Tout feu, tout flamme dans cette comédie légère, enlevée et fraiche. Un jour, une femme ou comment délivrer une princesse sous l'occupation.
Un bon moment de cinoche. L’action se passe quelques jours avant le débarquement de 1944, dans le Calvados, et on suit les pérégrinations d’un couple, joué par Catherine Deneuve et Philippe Noiret (1966), dans un château et une France occupée. Les seconds rôles sont truculents (Pierre Brasseur notamment) et le ton général est à la légèreté, avec les amours pour la belle Catherine d’un résistant français et d’un officier allemand. De la petite histoire dans la Grande Histoire traité avec plein de tendresse et d’humour. Vraiment à voir (même si c’est en noir et blanc).
Un château de Basse-Normandie en 1944. Marie, mariée à Jérôme, s'ennuie ferme. L'arrivée d'allemands occupant le château et celle d'un parachutiste particulièrement charmé par Marie vient mettre de l'ambiance. Si la toile de fond du film est grave, Jean-Paul Rappeneau s'empare de l'ensemble pour en faire un film au ton léger, empruntant ses codes au marivaudage. C'est non seulement osé mais c'est aussi extrêmement drôle et toujours traité avec une certaine classe, une certaine nonchalance. Pas toujours réussi dans ses péripéties, "La vie de château" est tout de même un sacré régal notamment parce que Catherine Deneuve y est tout à fait sublime...
Première mise en scène de Jean-Paul Rappeneau et première réussite. Philippe Noiret, Henri Garcin, Carlos Thompson et Pierre Brasseur sont les hommes qui gravitent autour de la jeune et pétulante Catherine Deneuve (22 ans à l’époque) dans cette comédie relevée, drôle et bigrement rythmée située dans un contexte historique sombre à l’aube d’un tournent majeur. A noter également la présence haute en couleurs dans cette « Vie de Château » de Mary Marquet en matriarche aux verbes cinglants.
Film qui semble tellement désuet aujourd'hui. Le comique ne prend pas. Si les acteurs sont de grands professionnels, je trouve que la belle Catherine Deneuve cabotine à cette époque. Quant à l'intrigue sentimentale, difficile d'y croire.