Tirez sur le pianiste
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stebbins

514 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 septembre 2008
La première heure est excellente : les dialogues sont drôlissimes, la musique est entraînante et l'apparition de Bobby Lapointe est jubilatoire ( la fameuse Framboise sur le gâteau ! ). Charles Aznavour sait jouer du piano et sait jouer la comédie : une belle âme. Même si la mise en scène est brouillon, il s'agit d'un véritable festival de procédés formels et narratifs : flashbacks, iris, voix off ( le monologue intérieur de Charlie est poignant ) et j'en passe... Le dernier quart d'heure est moins réussi car Truffaut n'évite pas le piège de la dramatisation, il souligne trop l'émotion inhérente à l'action. Au final, Tirez Sur le Pianiste est un très bon divertissement, très efficace mais légèrement décevant sur la fin. On aurait pu tenir un chef d'oeuvre si le dénouement n'avait pas été si prévisible. Cela dit, Truffaut possède d'indéniables qualités d'écritures, de la même façon que son ami Marcel Moussy. Un classique de la Nouvelle Vague, à découvrir absolument ( au cinéma de préférence ! ).
selenie

6 597 abonnés 6 278 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 décembre 2014
Ca oscille entre comique et drame. Comique très légers en filigrane de par ces tueurs qui ne ressemblent pas à grand chose et drame de par ce que vit ce pauvre pianiste bien poissard. Le film est assez riches et denses (relation avec ses frères, son passé) pour enrichir bien plus d'une séance. Malgré quelques détails bancaux ça reste un film majeur qui se doit d'être vu.
pichnette13
pichnette13

15 abonnés 218 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 mai 2008
Truffaut s'attaque avec ce film au genre du polar et encore une fois c'est une réussite! Une bande-son inoubliable, un p'tit Aznavour encore tout jeunot et une technique toujours parfaite pour ce grand réalisateur du cinéma!
Eldacar
Eldacar

55 abonnés 357 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 juillet 2010
Pour sa première incursion dans le film noir, Truffaut s'est plus que planté. Il n'avait pas encore assimilé les leçons du maître du genre, Alfred Hitchcock. D'une lenteur inimagineable, porté par un Charles Aznavour sans une once de charisme, le film ne vaut le détour que pour la réalisation de Truffaut, toujours exemplaire.
loulou451
loulou451

129 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 23 janvier 2008
Visiblement François Truffaut s'amuse follement à revisiter le film noir à la française. Si le scénario, par trop rocambolesque, prête parfois à sourire, voire à semer la confusion, le film vaut avant tout pour sa mise en scène brillante et par son montage d'une étonnante modernité pour l'époque. Pour le reste, on saluera l'interprétation impeccable d'Aznavour et la beauté sans cesse renouvelée de Michèle Mercier.
Santu2b
Santu2b

264 abonnés 1 797 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 9 novembre 2010
Second long-métrage de François Truffaut, "Tirez sur le pianiste" est par ailleurs largement inférieur à ses admirables "Quatre cent coups". Cette fois-ci le cinéaste a choisi de s'orienter vers le film noir et en a tiré un résultat moyen. On sent Truffaut encore fortement inégal dans sa mise en scène ; le réalisateur a beaucoup de mal à gérer son rythme ce dernier demeurant parfois entrainant, parfois assez lent. Même son scénario est quelque peu désordonné, on a l'impression qu'il part dans plusieurs sens et ne trouve jamais sa véritable voie à la fin du compte. Il y a donc des maladresses mais aussi des passages remarquables comme ceux mettant en scène le couple bercés par cette voix-off et la belle musique de Delerue. On pourra toujours se consoler devant l'impérial et surprenant Charles Aznavour. Décidément ce monstre sacré aura su tout faire ! Le spectateur pourra aussi être amusé par Bobby Lapointe poussant la chansonnette. Mais dans l'ensemble, il restera sur sa faim.
Henrico
Henrico

174 abonnés 1 361 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 octobre 2020
Truffaut après ses « 400 coups », satire sociale virulente aux apparences anodines ne veut pas se laisser enfermer dans un genre ni dans un style particulier. Il veut démontrer sa liberté créatrice et choisit de détourner un polar. Echec total en France. Succès durant plusieurs années aux USA. Nos amis ricains, bien moins bourrins qu’on ne croit en France, ont parfaitement compris la démarche de Truffaut, consistant à instiller, dans ce qui était sensé être un film noir, des éléments de burlesque, de pure poésie, et des procédés techniques décalés de la norme (superpositions de plans, non synchronisation des dialogues, etc…).
Très engagé dans des positions idéologiques à la mode à l’époque, communisme et maoïsme, c’est surtout à Goddard qu’allaient les éloges de la critique française à l’époque. Pourtant, aujourd’hui que l’adhésion des artistes aux idéologies gauchistes est moins indispensable pour avoir la reconnaissance de la critique française, force est de constater que ce cinéma, appelé expérimental par les disciples du politiquement correct, mais appelé « prise de tête et brise burnes » par les partisans du parler franc, a fait fuir le grand public. S’il ne reste plus grand monde aujourd’hui pour aimer les films de Godard, le nombre des aficionados de Truffaut reste important. Et ce n’est que justice ! Car en plus du verbiage gauchiste de l’époque, des marottes stylistiques des lideurs de la Nouvelle Vague, il y avait, chez Truffaut, un souci essentiel de raconter une histoire, d’en respecter l’action, et de la rendre captivante à son public. Cadets soucis chez les autres surfeurs de la Nouvelle Vague à l’époque, plus préoccupé à concocter du « cinéma éprouvette », que du cinéma tout court. A (re)voir ne serait-ce que pour la cultuelle « Avanie et mamelles » de Bobby Lapointe.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 9 mai 2007
Un Truffaut surestimé. Parfois touchante mais souvent maladroite, cette comédie vieillotte peut ne provoquer qu’indifférence.
Pirate03
Pirate03

3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 31 décembre 2006
Film culte pour beaucoup, servi par d'excellents acteurs. Un jeu intéressant sur la narration parallèle, et sur l'imbrication passé/présent. Le spectateur qui se doute dès les premiers instants de l'issue du drame ne peut s'empêcher d'être pris de compassion pour le personnage qui n'est pas aussi lucide. Mais manque de fluidité dans la narration et dans la succession des plans. Parfois un peu chaotique. Ne parvient pas totalement à nous accrocher.
Yasujirô Rilke
Yasujirô Rilke

252 abonnés 1 047 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 mai 2010
François Truffaut s'arme de Charles Aznavour pour nous mijoter un petit film au cru des plus gouteux. Sans être extraordinaire ( à la "A bout du souffle", duquel il reprend le fond ) "Tirez sur le pianiste" est un film noir comme la Nouvelle Vague sait si bien les faire. La pâte Truffaut et sa diction si particuliére nous projette parfois dans les pensées de chacun en nous les présentant à vive voix. Elles sont dite ou simplement pensés. Le double personnage du pianiste, joué à la perfection par Aznavour, est un homme craintif, timide et doux avec les femmes. Les femmes sont d'ailleurs un théme récurent du film, elles nous sont présentés par le truchement de la vision masculine : ce sont des femmes-boniches, des serveuses, des trompeuses, des passionés irréfléchis mais pas une représentation idéalisée de la beauté. Comme dit plus haut, c'est un film noir, exit les gants de velour, si faut dire merde on le dit et tout ça va tellement bien à Truffaut et à Aznavour qui forment un couple artisitique détonnant. On regrette de ne pas avoir eu droit à d'autre collaboration des deux artistes. Au final, "Tirez sur le pianiste" même s'il envoie par instants des images subliminales, nous laissant pantois d'intérogation, est un film riche et fort intéressant à voir pour sa vigueur cinématographique.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
MAIS TIREZ VITE, BON SANG !
Apôtre de la Nouvelle Vague, il n’avait pas le génie de Godard ni l’humour de Chabrol.
Porté au panthéon des grands cinéastes par l’ensemble de la critique française, il est principalement connu à l’étranger pour LES 400 COUPS et un fameux ouvrage d’entretiens avec Alfred Hitchcock. Auteur de sympathiques mais nunuches aventures de son alter ego – Antoine Doinel – Truffaut a également prétendu au thriller et au film noir. Or, il a eu tort.
L’art du suspense n’étant pas contagieux, le cinéaste s’est essayé à une discipline qui ne lui convenait pas. De fait, il fut peut-être le seul type à croire que l’on peut filmer une course chez l’épicier comme le final de LA MORT AUX TROUSSES. Et quand Truffaut se plante, il ne le fait pas avec n’importe qui ni avec n’importe quoi. David Goodis, c’est quasiment le Baudelaire du roman noir et « Shoot the piano player » un diamant du genre. Notre « vache sacrée » nationale a beau citer systématiquement Sir Alfred à tour de plans – ce qu’il a d’ailleurs toujours fait –, cela ne change rien à la tambouille. Goodis par Truffaut, c’est une assiette de nouilles en Cinémascope. Seul intérêt du film : la présence de Bobby Lapointe. Seul véritable intérêt du film : la présence fugitive des seins magnifiques de Michèle « Angélique » Mercier. Enfin...la présence entière de Mademoiselle Mercier. Ne soyons pas vulgaire ! Récapitulons : Chabrol + Hitchcock + épicier + vache + tambouille + nouille + fruits divins… Conclusion : un bon repas vaut mieux qu’un mauvais film.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 16 août 2010
L'un des meilleurs films de Truffaut. Jubilatoire.
VodkaMartini
VodkaMartini

53 abonnés 410 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Ce que la Nouvelle-Vague offrait de mieux, c'est-à-dire du rythme, du mouvement, des ellipses éclairantes, une réorganisation de l'espace-temps non plus selon les critères d'une linéarité (réductible à des quantités et des distances) mais bien plutôt comme construction des affects qui cherchent à saisir le monde ou du moins s'y investir. Vif et mélancolique, un modèle du genre.
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