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stans007
25 abonnés
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3,0
Publiée le 5 avril 2021
Toujours du mal avec la Nouvelle Vague godardine, son « insolence » libertine et choque-bourgeois, sa narration confuse… Cela dit, exposition originale et de bonnes scènes (le voyage chanté, « Avanie et Framboise », …)
Le film est à cheval sur plusieurs genres, sans en choisir un vraiment. Pas assez noir pour un polar, pas assez drôle pour une comédie, pas assez d'amour et de souvenirs douloureux pour un drame, pas assez burlesque... Le scénario est assez faible et à du mal à relier les différents genres. Dans les points positifs : des acteurs plutôt justes, pour les rôles qu'on leur a écrits... Une musique réussie. Quelques trouvailles esthétiques. La voix off assez plaisante (ou plutôt les voix off). Dans le reste du négatif : certains acteurs surjouent un peu. Une fin qui laisse sur sa faim. Mais, on peut toujours le voir avec plaisir.
Truffaut est un réalisateur très accessible pour des films toujours très clés dans l'histoire du cinéma. Mais ça j'en sais rien.
Par contre j'aime beaucoup les 400 coups. Tirez sur le Pianiste est un peu moins captivant. Parce que c'est un film plus pauvre. Il y a pleins d'idées de mise en scène ce qui ne change pas la donne. Le film parle beaucoup, et les fulgurances se font attendre par moments. J'aime malgré tout tout ce qui a été construit autour de ce personnage mystique du pianiste star déchu. Et c'est très intelligent malgré certaines apparences qui font passé le film pour une tentative de thriller très peu sérieux. Au final, il s'agit d'un compte. Il faut le voir comme t-elle et c'est cela que l'on perçoit si l'on laisse le thriller de côté.
Mis appart si l'on aime pas les comtes; rien est désagréable. Pleins de volonté d'innovation rythme le film lui donnant une proximité avec un cinéma moins conventionnel. J'aime bien ce tout. Je ne suis pas fan de la voix qui explique certaines pensée du pianiste malgré tout. Ce n'est pas explicatif pour autant. J'ai juste un peu de mal avec ce procédé; du moins comme ici. Au delà je ne suis pas fan. Le sujet m'intéresse sans me faire rêver et c'est beau sans pour autant me satisfaire. Ce qui en soit ne concerne que mes attentes. Et dieu sait que j'en ai lorsque je découvre un Truffaut.
Après son succès "Les 400 coups", François Truffaut, conscient de son talent, poursuit les prémices de son épopée héroïque en s'essayant au film noire (genre qu'il n'affectionnait pas forcément, d'ailleurs), en y incorporant la légèreté et la poésie typiquement truffaldienne. L'histoire, comme toute celles de ses prochains films, est prétexte à l'amour des femmes ainsi qu'à la transposition de sa personne et de sa vision.
Même si François Truffaut semble être un réalisateur référentiel, ce film (c'est mon 1er ) me donne un avis plutôt négatif à son sujet. Le scénario est assez simple et est un mélange entre drame/amour ; il s'agit donc du frère de Charlie qui se fait ennuyer par 2 gangsters qui, au passage, manquent de crédibilité (Pourquoi sympathiser avec eux ?). Les personnages principaux sont un minimum développés, mais étrangement on ne s'y attache pas et donc l'ennui se fait ressentir. Cependant l'idée d'entendre les pensées de notre héros en voix-off est original, les pensées sont souvent différentes de l'action. L'éclairage, lors de la réalisation, est horrible, difficile d'y voir grand chose par moment et la qualité des bruitages n'est pas terrible (Ce sont des détails je sais, mais j'ai déjà vu des films plus anciens qui était beaucoup mieux fait). Quelques techniques de montage peuvent attirer l'attention aussi (la bulle dans laquelle un personnage apparait,...). Pas grand chose à dire, ne connaissant ni le réalisateur ni son style, j'ai du mal à me faire un avis. Au final, "Tirez sur le pianiste" est un long-métrage passable, non pas qu'il est mauvais mais le tout me paraît trop fade.
Second film de Truffaut aprés les quatres cent coups. L'intrigue est simple c'est un pure histoire de gangster comme on les aime mais voila Truffaut mêle les genre cinematographique. L'autre atout du film est clairement Charles Aznavour qui a quelque chose de magique dans son interpretation (mais qui n'aime pas Aznavour??).
Très beau film noir de François Truffaut. Aznavour magnifique portant un casting réussi. De très beaux dialogues, une très belle musique, un montage réussi et une réalisation rythmée servent un scénario finalement peu original, mais extrêmement bien travaillé.
Le tout donne un film court mais extrêmement riche, contenant une des scènes d'ouvertures les plus réussies du cinéma (les 10 premières minutes sont magnifiques)
Après "Les 400 coups", premier succès du réalisateur, François Truffaut se lance dans l'adaptation du roman de David Goodis "Tirez sur le pianiste". Dans le rôle principal, Charls Aznavour excelle tout en sensibilité et forme avec Marie Dubois un tandem touchant. La réalisation, quand à elle, fluide et irréprochable, concrétise le talent du jeune cinéaste qui signe un film noir et beau, ce qui nous laisse à regretter sa courte durée.
Je me rends compte qu'il n'y a finalement quasiment rien à dire sur le second film de François Truffaut : on suit là une intrigue policière bien peu déplaisante mais très convenue dans son fond, ce qui n'octroie pas au long-métrage une garantie de rester dans les mémoires. Cependant, difficile de faire la fine bouche quant à l'interprétation impeccable de Charles Aznavour et au charme indéniable de ces polars noirs à la française. Pas indispensable mais pas désagréable pour autant.
Regarder un Truffaut, c'est toujours génial, mais celui-ci l'est étrangement moins à mon gout. Mais il est moins bien je trouve que les autres de Truffaut, j'aurais surement mis 0.5 en plus si ce n'était pas lui (ou 0.5 en moins, qui sais ?). Mais tout les Truffaut sont à voir... J'aime François Truffaut.
Second long-métrage de François Truffaut, Tirez sur le pianiste nous plonge dans le Paris morose des années 50, morosité que l'on retrouvait par ailleurs dans son long-métrage précédent, son premier, Les Quatre Cents Coups. Cette morosité, Truffaut sut l'exploiter d'une réelle pertinence. En effet, le film narre le quotidien d'un jeune pianiste, aux abords plutôt minables (il n'y a qu'à voir et écouter le piano sur lequel le protagoniste joue), mais doué d'un talent féerique. À l'origine Édouard Saroyan (interprété par Charles Aznavour), celui qu'on appellera Charlie Kohler cherchera à fuir son passé et son présent, chose déjà accomplie durant son enfance, durant laquelle le personnage trouva par le piano un réel moyen de s'extirper de sa famille, alors toxique pour lui-même. Chagrin d'amour, timidité, famille, talent bafoué et carrière ratée sont les mots de l'anti-héros. Aznavour nous signe alors la prestation d'un personnage d'une triste nonchalance, dont la vie n'a que peu de saveur, même devant son bel instrument. La fin, mélodramatique par excellence, pourra surprendre le spectateur, qui, au travers d'un film relevant d'une banale mélancolie, ne s'attendra pas à contempler la Mort.
Un bon film, porté surtout par un Charles Aznavour rejeté et attachant. Je relève tout de même la qualité esthétique du film qui est très décevante pour un film de cette époque (1960). Le son est souvent mal géré à tel point que certains dialogues sont inaudibles. La luminosité, quant à elle, laisse parfois à désirer.