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    Tirez sur le pianiste
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    86 critiques spectateurs

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    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2014
    Un film plaisant qui vaut surtout par sa mise en scène délicieuse.Truffaut réussit encore une performance cinématographique en imprimant sa patte à un scénario pas très intéressant. Desservi par des personnages insignifiant, le film n'est pas sauvé par le scénario assez insipide également.Maisle tout est donc sauvé par sa liberté de filmage, par ses plans imaginatifs, ses apartés à voix haute ou ses flashbacks parfaitement amenés. Bref,on reconnaît le talent du cinéaste même si le film est loin d'être son meilleur.
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    Truffaut après ses « 400 coups », satire sociale virulente aux apparences anodines ne veut pas se laisser enfermer dans un genre ni dans un style particulier. Il veut démontrer sa liberté créatrice et choisit de détourner un polar. Echec total en France. Succès durant plusieurs années aux USA. Nos amis ricains, bien moins bourrins qu’on ne croit en France, ont parfaitement compris la démarche de Truffaut, consistant à instiller, dans ce qui était sensé être un film noir, des éléments de burlesque, de pure poésie, et des procédés techniques décalés de la norme (superpositions de plans, non synchronisation des dialogues, etc…).
    Très engagé dans des positions idéologiques à la mode à l’époque, communisme et maoïsme, c’est surtout à Goddard qu’allaient les éloges de la critique française à l’époque. Pourtant, aujourd’hui que l’adhésion des artistes aux idéologies gauchistes est moins indispensable pour avoir la reconnaissance de la critique française, force est de constater que ce cinéma, appelé expérimental par les disciples du politiquement correct, mais appelé « prise de tête et brise burnes » par les partisans du parler franc, a fait fuir le grand public. S’il ne reste plus grand monde aujourd’hui pour aimer les films de Godard, le nombre des aficionados de Truffaut reste important. Et ce n’est que justice ! Car en plus du verbiage gauchiste de l’époque, des marottes stylistiques des lideurs de la Nouvelle Vague, il y avait, chez Truffaut, un souci essentiel de raconter une histoire, d’en respecter l’action, et de la rendre captivante à son public. Cadets soucis chez les autres surfeurs de la Nouvelle Vague à l’époque, plus préoccupé à concocter du « cinéma éprouvette », que du cinéma tout court. A (re)voir ne serait-ce que pour la cultuelle « Avanie et mamelles » de Bobby Lapointe.
    Housecoat
    Housecoat

    121 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2021
    Je vous promets que j'essai d'apprécier la Nouvelle Vague, mais il ne fait pas grand chose pour m'aider à changer d'avis sur sa qualité. Tirez sur le pianiste me semblait posséder une prémisse capable de faire disparaître mes préjugés (on repassera sur la publicité mensongère que constituent le titre et l'affiche), mais la première scène aura vite fait d'envoyer la couleur et de ternir mes illusions. Malgré sa très courte durée, Tirez sur le pianiste pourrait facilement n'être que le premier acte d'un film plus passionnant si il n'était pas rempli de dialogues inutiles sonnant systématiquement faux. En fait, tout sonne faux, des tirades à rallonge sur les relations de couple, du commencement aux conclusions des instants cruciaux (Aznavour empêche des gangsters d'attaquer son frère devant témoins ? Aucune conséquence. Une femme avoue sa relation adultère ? Récitation hors-sujet façon gamine de primaire. Un homme aide une victime blessée ? Discours interminable sur le mariage. Etc.), impossible de prendre au sérieux cette histoire de regrets tant les personnages sont en décalage constant avec les événements. Le flashback au milieu donne un éclairage intéressant sur la personnalité du personnage principal, un réveil inattendu mais qui ne fait que confirmer que l'intrigue criminelle et les questionnements amoureux n'ont aucun rapport les uns avec les autres et ne sont là que pour meubler un film qui reste paradoxalement trop léger pour avoir un quelconque impact. Quelque chose sort du lot, l'utilisation de la voix-off, omnisciente et interagissant avec le pianiste, mais rien de plus. Un mélange bancal de plusieurs idées hétérogènes et non traitées.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    Un scénario bancal qui tourne à l’ennui dans le dernier tiers, quand le film de gangsters prend le pas sur les déambulations très Nouvelle vague du héros. Il y a des choses, dans le rythme, le montage, qui ont très mal vieilli. D’autres m’ont paru très modernes et c’est de toute façon visuellement assez beau. Mais c’est surtout pour ses dialogues que je recommande le film. Les quelques brefs passages en monologue intérieur notamment sont d’une précision et d’une beauté totales.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Un film qui fleure bon avec le changement ! François Truffaut voulait tromper son monde en prenant le contrepied de son premier succès, « Les 400 coups », et c’est réussi. Si ce n’est pas le plus abouti de Truffaut, ce film dispose tout de même d’un scénario bien ficelé et d’une mise en scène où fusent les expérimentations. Que ce soit dans le jeu des acteurs ou bien les techniques de réalisation, Truffaut tente des choses, et pas toujours avec la plus grande habileté (normal me direz-vous), mais souvent l’effet escompté arrive. Les acteurs sont en forme, la palme revenant inévitablement à Charles Aznavour pour sa prestation très intimiste d’un antihéros discret et réservé. Les dialogues sont quant à eux savoureux pour la plupart, et installent une sorte d’atmosphère de comédie noire car malgré un dénouement que l’on pressent dramatique, le ton reste léger (notamment lorsqu’un des malfaiteurs parle des femmes en général), et cette impression est renforcée par la musique assez guillerette qui se fait entendre pendant ces 80 minutes. Bon film.
    belo28
    belo28

    68 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2012
    Sans crier au chef d'oeuvre, la patte de l'orfèvre qu'est Truffaut se ressent tout au long de ce film, jusque dans son climax! Un hommage au film noir des année 40 et 50! Un charles Aznavour surprenant. Bref un bon film.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2013
    Deuxième long-métrage de Truffaut après les "400 coups", ce "Tirez sur le pianiste" montre déjà un visage très différent de son auteur. Un visage léger, qui rend hommage au polar américain tout en le parodiant. Un film où l'on sent que le réalisateur se fait plaisir, et cherche l'inventivité, visuelle comme narrative. Concernant la mise en scène, le réalisateur joue avec le spectateur en le surprenant dans ses attentes de polar "classique". Il y a pas mal de légèreté et d'humour dans le visuel ; j'aime beaucoup le gag de la mort soudaine de la maman du gangster, très surprenant! Les personnages de gangster sont très originaux dans leur dérision. Au niveau narratif, Truffaut ose un schéma inhabituel : placer un flash back au milieu du film, qui va durer plus ou moins le tiers du long-métrage. Il permet au spectateur de relire différemment le début, tout en étant curieux de ce qui va suivre. Il permet aussi de mettre en parallèle le passé et présent du personnage, qui devient comme condamné à souffrir des femmes qui l'entourent. Truffaut s'amuse déjà avec plusieurs triangles amoureux, sans perdre le spectateur dans son récit. Par contre, la vision de la femme, ou de l'amour, est un peu caricaturale : presque tous les hommes ici considèrent la femme par le seul prisme du désir, et les femmes ne sont pas plus vertueuses. Reste le personnage central, ce pianiste timide et pris malgré lui dans cette intrigue policière. Un antihéros original et attachant, un homme qui préfère jouer le piano quand d'autres se battent devant lui, un personnage auquel Charles Aznavour donne beaucoup d'humanité. Il fonctionne aussi, en partie, en décalage via une voix-off originale qui lui parle en "tu". En fait, le film mélange deux atmosphères à priori contradictoires : l'intrigue policière (avec gangster, meurtre, kidnapping, ect...) et le conte de fée (avec l'amour, l'innocence, le chalet dans la neige). Un mélange inattendu mais qui fonctionne au final assez bien. Bref, ce "tirez sur le pianiste" est un film avec lequel Truffaut se fait et nous fait plaisir, un film léger dans la veine de "Vivement dimanche" qu'il réalisera bien plus tard.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2013
    C'est un polar assez simple avec un Charles Aznavour, jouant le rôle d'un pianiste, dont le talent d'acteur est plus qu'étonnant. C'est un polar mais Truffaut laisse la place tout de même à la comédie et à son amour éternel pour les femmes. Un film court mais très riche mais c'est noir, très noir. Le noir et blanc renforce la classe de Charlie, le pianiste, la clope au bec et jouant avec un facilité déconcertante ses notes de piano.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2024
    D'une certaine façon, "Tirez sur le pianiste" est à Truffaut ce qu' "A bout de souffle" est à Godard, non pas son film fondateur mais le polar revisité et revu sur un mode très personnel, anticonformiste. Du film noir, Truffaut emprunte la trame. où l'on apprend l'histoire de Charlie, pianiste de bar, ancien brillant concertiste, un type un peu terne placé malgré lui au centre d'un règlement de compte entre truands.
    L'intrigue est somme toute rarement déterminante, d'autant qu'elle n'est pas fondée sur un quelconque suspense de nature policière. Ce sont l'originalité des personnages -au premier rang desquels l'atypique et docile anti-héros joué par Charles Aznavour- et les considérations sensibles de Truffaut dans cette drôle de manière de série noire qui forcent l'intérêt. Si, sur le fond, l'histoire de Charlie est dramatique, les péripéties et les seconds rôles sont souvent du domaine de la parodie volontiers farfelue. Le réalisateur invente des personnages de polar qui sont comme des figures libres, pas nécéssairement réalistes -au contraire- exprimant des sentiments et un humour généralement absents du film policier. On découvre à travers eux l'humanisme de Truffaut et, étendu à sa mise en scène d'apparence primesautière, son rejet des conventions.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 octobre 2013
    « Tirez sur le pianiste » est le troisième film que je vois de François Truffaut.
    Le premier était « La mariée était en noir ». Jeanne Moreau, charismatique à souhait, campait une femme vénéneuse qui tuait les hommes qui ont prétendument assassinés son futur-mari lors de son mariage. Une interprétation sans fausse note de la part de la meilleure actrice du monde (selon Orson Welles) suivie par des seconds couteaux d’époque bien affûtés : Denner, Bouquet, Brialy et Lonsdale. L’ambiance, délétère à souhait (d’autant que je m’en souvienne), était maintenu d’une main de fer.
    « La femme d’à côté » (vu en mars dernier sur Arte) est pour moi la deuxième rencontre avec François Truffaut. Il s’agit pour lui de son avant-dernier film. Toujours avec sa femme fatale (Fanny Ardant, sa femme à la ville qui jouera dans son dernier et non-moins connu « Vivement dimanche »), Truffaut imprègne son film en un huis-clos glacial en parvenant à ses fins : capter les personnages pour mieux encadrer son scénario. Ce film raconte la liaison dangereuse de deux anciens amants terribles aujourd’hui mariés. Dans le rôle de l’amant, Depardieu, note ogre de talent national. Le couple Gégé-Ardant est tellement réussi que la belle Fanny irradie l’écran comme jamais. Une belle réussite du réalisateur en somme.
    Pour le 80ème anniversaire de sa naissance, Arte a diffusé les grands films de François Truffaut en mars dernier. J’en ai donc enregistré quelques uns pour pouvoir vous donner mon opinion. « Tirez sur le pianiste » est le premier. Suivront « Jules et Jim », « Le dernier métro » et « Vivement dimanche ».
    « Tirez sur le pianiste ».
    Sorti en 1960, il fait partie des films du mouvement appelé Nouvelle Vague. Ce terme est employé pour la première fois par Françoise Giroud en 1957 et sera repris l’année suivante par Pierre Billard. Le premier film à en être apparenté est « Le coup du berger » (court métrage de 1956) réalisé par Jacques Rivette. Le point d’orgue va en être « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard sorti en 1960 (et dont l’idée originale était de François Truffaut !), tout juste après le drame familial « Les 400 coups », premier film réalisé par Truffaut. Avant de devenir réalisateur, il est recruté par André Bazin (l’un des fondateurs des Cahiers du cinéma) pour faire partie de ce groupe, et deviendra un des critiques les plus engagés. En font également partie (hormis Rivette, Truffaut et Godard) : Chabrol et Rohmer.
    Mais revenons un peu plus sur « Tirez sur le pianiste » et parlons d’abord du scénario : un pianiste de bar retrouve son frère traqué par deux gangsters. Marié à la serveuse, il va voir ses démons ressurgir du passé… .
    Pour sa deuxième mise en scène, François Truffaut, livre un film de gangsters comme une comédie. Il fait de « Tirez sur le pianiste » un hommage aux films noirs des années 1940. Avec Charles Aznavour (revu dans « Les fantômes du chapelier » (de Chabrol), « Le tambour » (de Schlöndorff)), pianiste, dans une composition magistrale, Truffaut noie le film de gangsters dans une comédie revigorante et rafraichissante grâce à la musique de Charles au piano, la romance et les palabres. Cette légèreté nous est transmise par des comédiennes sublimissible à souhait qui font le charme du film à elles-seules. Du très joli boulot les filles ! Vous parvenez ainsi à cacher le talent des acteurs de second plan. Super ! Les actrices se nomment Marie Dubois (découverte par Truffaut, elle jouera dans « Une femme est une femme » (de Godard), « Le monocle noir » (de Lautner), « La grande vadrouille »…), Michèle Mercier (la saga « Angélique ») et Nicole Berger (revue chez Julien Duvivier (« Chair de poule ») avant de décéder).
    La légèreté du ton est aussi due à l’ambiance appréciable que Georges Delerue donne à l’ensemble. Auteur césarisée trois fois pour « Préparez vos mouchoirs » (de Blier fils), « L’amour en fuite » et « Le dernier métro » (tous deux de Truffaut !). Mais surtout, la pépite indéniable, c’est « Framboise » que chante Bobby Lapointe. Une braise rougeoyante !
    De plus, Truffaut raconte son histoire en flashbacks (idée novatrice du cinéma des années 1960) et ajoute là-dessus une narration pas désagréable pour un sou (idée sans doute reprise par le renouveau du cinéma américain : Scorsese, Coppola and Co). De fait, on reste dans l’histoire, calqué sur un N&B des plus maîtrisés, qui va aboutir sur un final en apothéose (oui, la neige, ça fait glisser…).
    François Truffaut fait ici coup double en signant d’abord un chef d’œuvre d’époque (l’artiste Truffaut dépeint une société affreusement notoire : le pianiste, la serveuse, l’amour pudique) et ensuite un film culte (car beaucoup de séquences sont osées comme la poitrine nue de Marie Dubois).
    Le film est toujours un enchantement 53 ans après. Truffaut « tire sa révérence » au grand Charles. Dame(s) !
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2012
    Ce film est presque un film noir, le scénario fait pensé à certains film de Jules Dassin ou les premiers Jean-Pierre Melville. Assez bien mise en scène et dialogué, mais cela manque de vigueur pour être prenant.
    Alolfer
    Alolfer

    126 abonnés 1 146 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2023
    Tirez sur le pianiste est pour moi, le film le moins bon de Truffaut. Un scénario assez farfelu. Et malgré son rythme lent, le film perd sa valeur vers la fin. Film surcôté. (Alors que j'adore François Truffaut)
    Black-Night
    Black-Night

    184 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2014
    Tirez Sur Le Pianiste est un bon film. Bien réalisé, bien écrit, avec différents thèmes incorporés au récit et le tout fonctionne à merveille. Mélangeant film noir, romance et drame, le tout emmené par de superbes acteurs tous très bons dans leurs rôles dont le couple Charles Aznavour / Marie Dubois fonctionne à merveille. Un film à voir. Ma note : 8/10 !
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2016
    Je retiendrais deux répliques : "Quand on en a vu une, on les a toutes vu." "Lorsque tu m'aimeras plus, tu me le diras?". Truffaut est déjà un grand sentimentale. Ces phrases font écho à un jeu amoureux compliqué. Il est déjà très fort, car son coeur saigne. L'envie, sur le papier, de construire un thriller ne se retrouve pas à l'écran. Tirez sur le pianiste, c'est autre chose. Le film de l'émancipation, encombré par les démons des 400 coups.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2009
    Bien qu'inégalement réussi à cause de quelques temps morts, Tirez sur le pianiste est un très beau film de Truffaut. Le réalisateur nous parle encore et toujours des femmes, sous les traits d'un film noir. Aznavour est excellent, et la mise en scène de toute beauté.
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