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    Mâdadayo
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    Plume231
    Plume231

    3 555 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2013
    A l'instar d'autres géants comme Billy Wilder ou Charlie Chaplin, Akira Kurosawa a terminé son exceptionnelle carrière sur une de ses œuvres les plus faibles. On sent le soin que le réalisateur a apporté à son histoire, à son personnage principal et à la direction d'acteur de celui qui l'interprète, mais malgré quelques instants de grâce on n'y croit pas. On a l'impression que c'est l'ombre du très grand cinéaste qui est derrière la caméra et pas le grand cinéaste lui-même. Ça sonne faux, on y croit pas, j'aurais bien voulu être émotionné mais c'est pas le cas, en plus il y a quelques longueurs... Il y a tout en place mais rien ou presque rien ne fonctionne, dommage...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    960 abonnés 4 886 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2023
    Même si le défaut du film est la multiplication des scènes de groupe et de rigolade, la vision d’une vieillesse entourée est assez belle.
    En cela j’ai aimé davantage le voir lutter contre la solitude. Le chat et sa tristesse infinie. Et les moments où il se rend compte que la vie est surtout des rencontres et des cheminements communs.
    Je voyais dans ces instants du Ozu. Puis on quittait cet esprit et l’on revenait vers des moments drôles.
    Vision donc optimiste de l’homme qui vieillit jusqu’à cette fin solaire et superbe.
    stebbins
    stebbins

    465 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2012
    L'ultime film d'Akira Kurosawa est une fable pleine de tendresse, une oeuvre de la transmission et de l'aboutissement. Il s'agit moins de la transmission d'un savoir intellectuel que celle d'un mode de vie ; c'est l'aboutissement d'une existence, un dernier jeu avant la mort... L'état d'esprit de Sensei s'apparente un peu à celui de l'Idiot : dans les deux cas, le personnage rend visible aux yeux de tous le monde qui l'entoure. Madadayo n'a rien d'un titre purement indicatif : bien au contraire, il signifie l'optimisme d'un cinéaste pas encore prêt à nous quitter. Le dernier plan traduit parfaitement cela : un ciel coloré, pittoresque et accueillant qui nous épargne le caractère parfois funeste de la Mort. Sensei continue donc de vivre, en un sens. L'humour et la quiétude émanant de Madadayo en font un film assez remarquable d'un point de vue philosophique. Kurosawa n'en demeure pas moins critique à l'égard de son personnage principal, qui semble préférer son chat à l'espèce humaine. Mais Madadayo est un Art de vivre, un film sur les différentes manières d'appréhender le monde, que l'on soit maître ou disciple. Magnifique.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    97 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2010
    A 83 ans, monsieur Kurosawa nous démontre pour la dernière fois (malheureusement...snif) qu'il est bel et bien un maitre (et que la bonne bouffe et la boisson conservent bien!). C'est d'ailleurs le thème maitre/disciple qu'il aborde à travers les 17 dernières années de la vie d'un professeur mis sur un piédestal par ses anciens élèves. Pas grand chose à dire...tout est parfait comme à l'accoutumé...une oeuvre sublime à ne pas manquer!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2006
    Quel beau film, quelle pureté, quelle humanisme !!
    Ce film est si magnifique, que juste mes larmes peuvent lui rendre un vrai hômmage.

    Merci Maître
    Benjamin A
    Benjamin A

    660 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Autant le dire tout de suite, Akira Kurosawa signe avec Madadayo une dernière oeuvre assez faible, évoquant mollement la vie d'un Japonais professeur d'Allemand durant la Seconde Guerre mondiale puis l'après-guerre, se concentrant notamment sur les célébrations d'anniversaire.

    Le génial cinéaste japonais s'intéresse ici au refus de mourir et la peur que cela engendre, lui qui a d'ailleurs 81 ans lorsqu'il met en scène le film. Cet aspect-là plane sur l'ensemble de l'oeuvre et semble même devenir obsessionnel mais malheureusement ça sonne souvent faux, en plus des quelques longueurs que l'on peut trouver. Il peine à nous immerger au cœur du récit, et ce malgré quelques instants de grâce et de mélancolie où l'on retrouve enfin le brillant cinéaste qui a notamment mis en scène le bouleversant Vivre.

    C'est dans le portrait qu'il dresse de la vieillesse que Kurosawa déçoit, dépeignant ici un homme assez puéril, et ce avec un ton humoristique qu'il ne maîtrise pas (plus) vraiment, rendant même par moment Madadayo grotesque. Rappelant parfois Le Cercle des Poètes Disparus, l'oeuvre manque aussi de charme malgré un minimum de maîtrise technique et dans les plans par le cinéaste japonais, dirigeant d'ailleurs plutôt bien l'ensemble des comédiens et notamment les jeunes interprètes.

    Akira Kurosawa met fin à sa fabuleuse et faste filmographie avec une oeuvre décevante, où on ne retrouve que trop rarement tout le talent du cinéaste japonais, tant Madadayo manque de justesse et lyrisme.

    Un accident lui brisa la base de sa colonne vertébrale en 1995, l'empêchant d'assumer lui-même la réalisation de ses derniers scénarios (deux d’entre eux, Après la pluie et La mer regarde seront tournés après son décès). Son souhait de toujours, mourir sur le tournage d'un film, ne se réalisera donc jamais.

    Comme Billy Wilder, il termine une immense carrière sur une fausse note mais il m'aura énormément marqué, et ce à travers de nombreux films à commencer par Ran, Barberousse, Vivre, Entre le Ciel et L'Enfer, Le Château de l'araignée ou encore Rashomon, qui aura été ma porte d'entrée dans son cinéma. Il m'en reste encore quelques uns à découvrir et ce sera toujours avec un immense plaisir et une grande attente que je plongerai dans son oeuvre.
    orsantone
    orsantone

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2008
    Comme toutes les dernières œuvres des grands maîtres, film épuré et très attachant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2007
    Une magie bien difficile à expliquer.
    On devrait parler d'entrain et d'élan tellement ce film nous saisit avec des riens comme si pour son dernier film Kurosawa avait retrouvé l'éclat du premier geste, avec tout son savoir de cinéaste pour lui donner une portée définitive et universelle.
    Rien besoin de savoir de ce personage central, ce maitre tant l'identification au cinéaste rempli les trous de la fiction.
    A noter ce détail troublant, tout les sentiments d'affection sans détour, sont appliqué aux animaux, le cheval et le chat, Nora.
    Derrière la fluidité du récit qui sait aussi dynamiser la narration par des effets dramatiques se cache une oeuvre bien plus trouble qu'elle n'y parait a premier abord.
    Ce maitre est il si bon que cela?
    Que comprendre des rapports quasi inexistant avec sa femme plus valet de chambre qu'épouse aimante???
    Quelle héritage laisse t'il réeellement à ses disciples qui s vautrent dans l'alcool et la bouffe??
    L'opacité des personnages opposé à la limpidité outrancière du récit nous font passer 2H15 de grand cinéma.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Le professeur Uchida (Tatsuo Matsumura) enseigne l'allemand dans un lycée de garçons. Alors que la guerre fait rage, il décide de prendre une retraite anticipée après trente années de services pour vivre de sa plume. Ses anciens élèves lui restent indéfectiblement attachés tout au long de sa retraite. Chaque année, ils organisent un banquet en son honneur. Ils l'aident à trouver un logement quand sa maison est détruite par un bombardement. Ils remuent ciel et terre pour retrouver Nora, le chat de gouttière auquel le professeur s'était tant attaché et dont la disparition l'afflige.

    Diffusé gratuitement pendant une semaine sur le site mk2curiosity.com, "Madadayo" est le dernier film du grand réalisateur Akira Kurosawa (à ne pas confondre avec son homonyme Kiyoshi Kurosawa dont j'ai écrit ici, il y a quelques semaines, le mal que j'en pensais). Il est difficile de ne pas voir, dans le portrait qu'il dresse d'un vieux maître au seuil de la mort, une autobiographie crépusculaire et fantasmée.
    Crépusculaire car son sujet, qui devait toucher le réalisateur alors âgé de quatre-vingt-trois ans et qui allait mourir cinq ans plus tard, est la fin de la vie d'un homme.
    Fantasmée. Car c'est la fin de vie qu'on rêverait tous d'avoir : paisible et entourée de l'admiration de ses proches.

    Le professeur Uchida a pour seule famille son épouse qui veille sur lui avec la dévotion silencieuse d'une servante - une posture qu'on ne peut pas ne pas remarquer, vue d'Occident où les rôles conjugaux sont plus égalitaires, et vue d'une époque où le féminisme a bien progressé. Il a recueilli un chat de gouttière dont la disparition l'écrase de chagrin. On imagine qu'il s'agit de la métaphore d'un enfant adopté (?) et peut-être disparu brutalement (au combat ?) auquel le film ne fait pourtant aucune allusion.

    Sa seule famille, ce sont ses élèves, dont on ne comprend pas les motifs de la dévotion qu'ils vouent à leur enseignant. Car le professeur Uchida n'a rien d'héroïque. Rien ne transparaît de sa production intellectuelle ni de son œuvre littéraire. Au contraire, Kurosawa, très prosaïque, le dépeint comme un vieux monsieur banal et enfantin, qui a peur du noir et des orages.

    Le problème de "Madadayo" est qu'il dure plus de deux heures mais n'a pas grand-chose à raconter. Certes, le personnage de Uchida est intéressant - comme l'est celui, quoique très effacé, de son épouse, qui a valu à son interprète plusieurs prix d'interprétation. Mais une fois, le cadre de l'histoire posé - le professeur dans sa retraite solitaire, ses élèves qui s'occupent de lui - rien ne se passe sinon la réitération des mêmes scènes répétitives, jusqu'à la mort du maître (s'agit-il d'un spoiler ?).
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 438 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2022
    Dernière réalisation d'Akira Kurosawa, un des plus importants et talentueux cinéaste de l'histoire, il se propose à travers le portrait d'un professeur vieillissant adoré de ses anciens élèves, d'aborder plusieurs thèmes profonds et émouvants.

    La transmission, les vertus de l'esprit et de la culture, l'entraide, le sens de la vie, la vieillesse , l'approche de la mort sont parmi d'autres, les sujets abordés dans Madadayo ( qui se traduit par :" pas encore prêt". Autrement dit pas encore prêt à mourir).

    Kurosawa etait lui-même octogénaire lors de sa réalisation. Il est vraisemblable que le film touchera plus facilement le spectateur un peu avancé en âge.

    C'est une oeuvre formidable, très touchante qui aborde des questions existentielles sur lesquelles il est opportun à tout âge de réfléchir et qui laisse une empreinte de nostalgie après le générique final.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    214 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 octobre 2008
    Chaque cinéaste qui signe sa dernière réalisation est susceptible de synthétiser au plus au point tout le potentiel cinématographique qu’a accumulé jusque là son œuvre. «Madadayo» (Japon, 1993) d’Akira Kurosawa renvoie la théorie de la synthèse finale à un degré différent. Le protagoniste est un ancien enseignant d’allemand, adulé par ses élèves, appelé Sensei (maître). L’analogie entre ce personnage et le cinéaste est évidente. L’humour caustique dont use le professeur Hyakken Uchida rappelle celui qui parcourt, par intermittence, les films de Kurosawa. Les jours de retraite du Sensei sont faits de catastrophes et de péripéties, de l’ordre de celles qui cadencent «Dodesukaden». Installé dans une maison luxueuse, les bombardements américains détruisent le lieu et les obligent à emménager dans une baraque exigüe. Harassé par les malheurs de la guerre et soutenu par ses anciens élèves, le professeur conserve toujours la bonne humeur jusqu’à ce qu’un jour, dans l’âge de la tendre déliquescence, il perde son chat de compagnie. S’ensuivent de longues séquences de morosité où le grand professeur, loué comme un objet d’or, déprime. Kurosawa brosse le portrait d’une vieillesse grotesque, d’un âge où l’homme retourne à la plus tendre puérilité. Un grand verre de bière se boit cul-sec et un parcours est tracé dans la maison pour que les voleurs puissent se servir sans détresse sont, parmi d’autres, certaines des scènes les plus cocasses. Kurosawa, cinq ans avant son décès, emploie l’humour et tourne en dérision sa vieillesse. En gagnant cette auto-considération, Kurosawa perd la puissance baroque de son œuvre, choit dans un classicisme assis qui réfute l’immense profusion de ses films des années 50 et le sublime épique de ceux des années 80. Pourtant composé en une longue durée (plus de deux heures), «Madadayo» n’assure pas la promesse de synthèse attendue dans chaque film ultime d’un grand cinéaste. Kurosawa en reste au passage de témoin.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 février 2009
    Le cercle des poètes disparus, au japon 30 ans après, en quelque sorte, sympathique mais il ne se passe pas grand chose.
    stans007
    stans007

    19 abonnés 1 247 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2023
    Une mise en scène carrée, pleine de maîtrise, pour décrire l’admiration que vouent quatre élèves-disciples à leur Maître vénéré, homme resté simple et espiègle. Le film démarre à la fin de la guerre, sous l’Occupation américaine, dans un Tokyo subtropical dévasté. Très instructif sur les mœurs japonaises pleines de salamalecs et de courbettes, il décrit de belles scènes comme le verre de bière à l’inauguration, des rigolades masculines arrosées de saké, et l’influence américaine traduite par un « Happy Birthday » enthousiaste.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    132 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Si vous ne saviez pas que Kurosawa n'était pas seulement l'homme des « Sept Samouraïs » ou de « Ran », alors passez votre chemin. Vous risquez d'être surpris, puisque « Madadayo » constitue bien le parfait aboutissement de la carrière de ce géant du 7e art que fut Akira Kurosawa. Sa filmographie impressionnante (pour qui se donne la peine de réellement la considérer : 30 longs métrages et pas un seul pour lequel il aurait eu à rougir) s'achève avec un dernier regard en arrière, pour mieux franchir le seuil de la mort. Mais loin de cultiver la nostalgie ou le fatalisme, « Madadayo » s'avère être un film d'une simplicité et d'une humilité admirables (simplicité apparente bien sûr). Dépouillé mais comme d'habitude sublime, il s'agit d'une fable sur la vieillesse, et plus encore sur l'humanité.

    Comme le fut la vie du cinéaste nippon, « Madadyo » est traversé par deux grandes thématiques : la transmission du savoir par la relation maître / élève et l'affirmation du pouvoir de l'imagination humaine (d'où l'importance de l'enfance, enfin retrouvée par le vieillard). C'est d'ailleurs l'occasion pour Kurosawa de rendre un dernier hommage à ceux qui furent ses maîtres, qui l'ont forgé enfant ou plus tard lors de ses débuts au cinéma, en particulier Kajiro Yamamoto, celui qui lui apprit son métier. Et Kurosawa, étant devenu « Sensei » à son tour, profite de l'occasion pour remercier ses élèves (et spectateurs) qui l'ont tout autant construit. Notamment ceux qui l'aidèrent à remonter la pente après cette période noire (cette fameuse perte ?) s'achevant par une tentative de suicide. Mais surtout « Madadayo » est l'occasion pour le maître de délivrer ses derniers enseignements. Parmi tant d'autres, un est particulièrement mis en avant : mais je vous laisse le soin de le découvrir par vous même. Ultime cadeau : ce long métrage se termine par l’un des plus beaux plans de toute la filmographie du grand A. K., et quand on y réfléchit, par l’un des plus beaux plans de toute l’histoire du cinéma.

    Merveilleusement riche, subtil et poétique, « Madadayo » est certainement l'un des adieux les plus émouvants et les plus généreux qu'un artiste ait pu laisser à la postérité, toutes époques et tous arts confondus. A voir absolument, de préférence après avoir visionné une bonne partie de l’œuvre du Sensei !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2007
    Un Homme, un Maître et ses élèves...adaptation d'un roman, la dernière oeuvre de Kurosawa, l'une des plus belles, mise en scène sereine, sans effets artificiels, sur de ses choix. Un dernier film pour mettre fin à une oeuvre ? Kurosawa aurait pu difficilement trouver mieux.
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