Derniers Avis : L'Homme de Rio - Page 9

Une comédie d'aventure rythmée et divertissante même si ce film paraît assez kitsch de nos jours.

Dans la veine de "Cartouche", de Broca s'attaque à "L'homme de Rio", un film d'aventures dont l'aura n'a d'égale que la bonne humeur du tandem Belmondo-Dorléac.
Malheuresement, 49 ans après sa sortie, le film fait vieillot dans son ensemble. Et l'on s'ennuie vraiment ternement. A commencer par notre Bébel national, qui n'en fait pas des tonnes, mais qui n'arrive pas encore à s'imposer comme l'évidence même dans ce genre de rôle. Je l'ai connu en bien meilleur forme : "Le marginal", "Le professionnel", "Peur sur la ville", ou même encore "L'épervier" (avec Cremer), tout comme "Flic ou voyou". Sans doute par l'absence d'un Audiard ou d'un Veber pour les dialogues qui font bien plus souvent sourire que rire. Avec aussi la regrettée Françoise Dorléac ("Les demoiselles de Rochefort"), croquante et pétillante à souhait, et Daniel Ceccaldi, l'habitué du moment ("La métamorphose des cloportes").
Alors oui, les séquences sont soignées et poussées pour faire passer les talents cachés de Bébel (et ses cascades qu'il assure lui-même !), les aventures sont grossies à l'extrême (et font penser à Tintin par endroit ("Le temple du Soleil", "L'oreille cassée")), et la caricature brésilienne dans sa société est délectée non sans humour.
Et tout cela dans un charme désuet servant admirablement le scénario, prévisible à souhait (un fiancée se retrouve lancé à la poursuite d'un voleur de trésor...). Le final en est l'apothéose même.
Pour terminer, Philippe de Broca signe un film brouillon, de piètre qualité, et ce malgré la prestance d'une trogne encore irremplaçable du cinéma français. Un style de film virtuose donc, mais en grande perte de vitesse.
Pour les aficionados de Bébel exclusivement.
PS : c'est grâce à "L'homme de Rio" si le héros imaginé par Spielberg a pris vie dans le non moins connu "Les aventures de l'arche perdue" !!!

Une des plus grandes réussites de Philippe de Broca, tout simplement. Ce film mérite 7.5 sur 10. On ne s’ennuie pas une seconde.
Un vrai film d'aventure au ton désinvolte et enlevé comme on n'en fait plus aujourd'hui. Inspiré de façon évidente par les aventures de Tintin, l'histoire est menée tambour battant, portée par un Jean-Paul Belmondo au top de son talent avec un personnage, aventurier par accident. Entraîné dans un périple malgré lui, avec en prime ses premières cascades, qui font frémir de danger (la scène de l'hôtel à Rio et sur l'immeuble en travaux à Brasilia), il poursuit et part à la recherche de Françoise Dorléac, sa fiancée qui se fait enlever, qui joue à merveille la jeune femme amoureuse écervelée et tête à claques au charme fou évident. Cette merveilleuse actrice avait un talent comique considérable.
Jean Servais n'est pas en reste en professeur diabolique, sous le charme de sa délicieuse victime qu'est Françoise Dorléac.
Le film est un enchantement de par la sensation de dépaysement qu'il procure à cause de la mise en scène réussie et ample de Philippe de Broca, qui parvient à hisser le film à un très haut niveau technique avec des superbes cadrages (scènes de Brasilia et Rio), un montage très rythmé, une superbe photo donnant un rendu de lumières et de couleurs éclatantes. Et pour accompagner le tout une BO mélangeant harmonieusement la musique d'orchestre aux rythmes brésiliens. De Broca n'atteindra plus que rarement ce niveau formel et esthétisant, sauf dans son chef d’œuvre "Le Roi de coeur". Mais il réitérera dans la comédie d'aventure avec des réussites comme "Le Magnifique" avec le même Belmondo.
Avec ce film de Broca imposa sa patte d'écriture désinvolte à l'américaine qui fera son succès en passant par "Le Diable par la queue" et "Tendre poulet"...

L'homme de rio est l'incarnation des 60ies ! Une destination paradisiaque, des méchants en imper', borsalino et gants en cuir, une fille un peu cruche en robe courte qui fait la moue, et un Belmondo belmondiesque qui fait des cascades. Difficile aussi de ne pas faire le lien avec Tintin, tant les références (volontaire ou non) y sont nombreuses. Le scénario est un mélange de "l'oreille cassé" et du "temple du soleil", et on retrouve des scènes curieusement similaires (l'escalade sur le rebord de l’immeuble de "tintin en Amérique", le vol d'avion dans "les cigares du pharaon" et surtout les trois parchemins avec la fameuse phrase "de la lumière viendra la lumière" du "secret de la licorne"). En tant que fan de Tintin, je ne peux qu'apprécier !

Difficile de ne pas penser à Tintin en voyant ce film, certes le héros joué par Belmondo est plus sarcastique, plus nigaud aussi, mais tout de même l'intrigue sort tout droit d'un album d'Hergé et ce n'est pas moi qui vais râler.

Le film démarre sur les chapeau de roue. Enlèvement, vol, poursuite... blagues (qui font mouche en plus).
Mon regret serait que l'on ne revoit pas les deux vieilles avec leur "elle n'a pas fini sa pêche" et leur air choqué. Mon dieu !

Et le personnage de Belmondo blasé, qui en a marre, ça a un petit côté jubilatoire.

Après je dirai que le film est tout de même assez long et qu'à un moment on a envie que l'histoire avance un peu autrement qu'à coup de bagarres ou de course poursuite. J'ai trouvé que ça s’essoufflait peut-être un peu. Rien de bien grave.

Après on est dans cette aventure et le couple joué par Belmondo et Dorléac est plutôt mignon et sympathique. D'ailleurs on a quelques scènes pas mal du tout où "Agnès" et "Adrien" vont se chercher à coup de petites vannes bien sympas.

Je dirai que c'est pas mal du tout sachant qu'on a une mise en scène pas dégueu pour un sous qui tient la route et qui va parfaitement avec son sujet. Le tout a un petit charme désuet. Mais je retiens aussi peut-être quelques longueurs.

Un excellent film des années 60.... qui parait moyen dans les années 2000. Intéressant par son côté précurseur qui annonce 20 après Indiana Jones, lequel le fait rétropectivement paraitre bien falot. Un scénario facile, de jolies cascades et une vue nostalgique de Paris il y a 50 ans et la présentation d'un Brésil en plein décollage économique, malgré les favélas.... quant à l'écologie, à l'époque ça n'existait pas !

Moi qui ne suis pas un grand amateur de films français des années 1960 (encore plus un genre délaissé par notre cinéma qu'est l'aventure en dehors des excellents OSS 117 dans le même style) j'ai trouvé ce film sympa! Le scénario est assez prévisible malgré ses nombreux rebondissements saccadés dans le style Tintin mais ce petit côté bd est là (mais un peu moins le côté aventure, car parfois l'intrigue s’essouffle), avec les moments d'humour qui s'enchaînent, les bagarres, les méchants bien méchants...et que dire du fameux Bebel? Je comprends maintenant à quel point son capital charisme peut être efficace, même pour ce qui semble être un film d'aventure sympa mais un peu mineur. Sans oublier Françoise Dorléac pour compléter le duo d'aventuriers! Bref, c'est pas du très grand film d'aventure (par contre il n'a pas vieillit avec ses paysages et décors colorés), c'est juste drôle, dépaysant et sans prise de tête, et malgré aussi quelques défauts de montage et un final un peu bâclé, ça reste un film agréable, à voir au moins pour Jean-Paul Belmondo et ses cascades en tout genre.

j'ai revu un de mes films cultes depuis tout petit sur lequel j'archive la presse et tout autour .
c'est un voyage fascinant dans le Rio de Janeiro des années 60 et ses immeubles à l’architecture fascinante, alors en cours de construction
qui m'ont énormément marqués. et tout cette couse poursuite est censée se dérouler en un WE !

j'ai souvent eu envie depuis de visiter Rio pour retrouver des lieux de tournage mais ça a dû tellement changer et comment savoir
tout seul où se trouve tel ou tel immeuble...

4,8 millions de spectateurs en France à l'époque !

je possède le dvd mais aucun bonus dessus, le dossier de presse d'époque, une carte postale de l'affiche et de la presse.

Après cartouche en 1962 qui avait fait un succès remarqué, le duo entre le réalisateur génial De Broca- et notre Bébel national devient un duo de légende lorsqu'ils sortent ensemble l'homme de rio en 1964. Ce film 100% français novateur, est devenu un chef d'oeuvre d'aventures, d'action, et de comédie, le tout dans des décors grandioses avec des scènes d'anthologies (les cascades de bébel, la poursuite dans paris...). Précurseur de nombreux films d'aventures, L'homme de Rio a eu un énorme succès national et surtout mondial retentissant qui a donné ses lettres de noblesse à Bébel et aux films d'aventures, un pur plaisir et un régal des yeux !!
Un film révolutionnaire pour l'époque et on ne s'ennuie pas (et a bien vieilli !!) : un scénario original totalement déroutant et déjanté, la création du mythe du bébel cascadeur, flingueur, et déconneur, le trio jean Servais- Belmondo- et la splendide Françoise Dorléac fait des merveilles, la réalisation est innovante et même carrément brillante (de broca est en état de grâce !), Bébel est parfait (excellent en Adrien cascadeur à gogos, surtout la scène de l'immeuble qui est géante !), l'atmosphère chaotique, instable, aventureuse est irrésistible, superbe, des scènes d'actions explosives (la chasse à l'homme dans brasilia énorme !!), la tension est aussi de la partie avec une petite dose de suspens, bref un must d'aventures vraiment délicieux à regarder, un grand classique qui a inspiré beaucoup de cinéastes dont Spielberg, fasciné par ce film, qui s'est inspiré pour Indiana Jones et a même loué le film en envoyant de nombreuses lettres à De Broca pour son travail extraordinaire !!
Cocorico, le seul grand film d'aventures français qui a une consécration planétaire incontournable, à voir dès que possible, le meilleur de Belmondo et de de broca !!

Ce sympathique film d'aventure nous invite au voyage. Avec un récit très simpliste et usant de nombreux raccourcis on s'amuse a suivre les tribualations d'Adrien a Rio de janerio. Celui ci cherche a retrouvé sa petite amie enlevée par des malfrats a la recherche d'un trésor.cette histoire a assez mal vieilli du a une photo assez moyenne et a des effets de mise en scène et de montage d'époque qui sont archi datés. Les dialogues naifs et desuets sont loin d'être bien écrits mais ne manquent pas de fraicheur et d'humour. Les bons points du film restent l'énergie de Françoise Dorleac et surtout de Bebel ainsi que les decors extérieurs. Points négatifs : la cachette du trésor fait bien pitié et l'éboulement final est très mal filmé et pas lieu monté. Reste un sympathique film d'aventure plutôt frais et bien rythmé qui s'inspire des aventures de Tintin.

Une chose totalement étrange, ça fait la troisième fois que je vois ce film et la seconde vision date bien de la fin des années 90. C'est pas bien de se priver des meilleurs plaisirs de la vie, je suis con ou quoi ??? (celui qui répond à cette question je lui colle une tarte !!!). Car "L'Homme de Rio" est du plaisir à l'état pur. On convoque comme références Hergé et Hitchcock, on monte à un rythme à 300 km à l'heure pour ne descendre parfois que pour nous faire mieux apprécier des dialogues aux petits oignons, on nous dépayse agréablement et on inspire Spielberg. "L'Homme de Rio" est aussi le film de mon premier amour, qui ne s'est jamais épuisé d'ailleurs : Françoise Dorléac, sublime, pétillante, incarnation parfaite de la chieuse à qui on a envie de tordre le cou toutes les deux secondes mais qu'on suivrait n'importe où n'importe quand les yeux fermés. La séquence où elle danse est...ouah... Et l'alchimie qu'elle a avec Belmondo est superbe. Parce que "L'Homme de Rio", c'est aussi Bébel. Bébel qui fait ses propres cascades, Bebel qui conduit une moto dans Paris, Bébel qui court dans le vaste chantier de construction qu'était Brasilia, Bébel qui pilote un avion, Bébel qui saute en parachute, bref Bébel déjà égal à lui-même c'est-à-dire grandiose. Alors Daniel Ceccaldi en policier bien parigot et peu intelligent, et puis surtout surtout Jean Servais en méchant très inquiétant, ce sont deux beaux bonus à un édifice génial. Et la fin, la fin... Pour Françoise, pour Bébel, pour l'aventure, parce que c'est le nec plus ultra du cinéma d'aventures qui ne sera qu'égalé que par "Les Aventuriers de l'Arche perdue", parce que c'est un des meilleurs films français tout simplement...

Un très grand film d'aventure porté par un scénario exceptionnel (burlesque mais très recherché) et un Jean-Paul Belmondo des grands jours. Voila un film d'aventure, un vrai. Un film dont je ne me cesse jamais de voir et revoir.

Sorti en 1964, ce film surfait à visage découvert sur la vague lancée par les James Bond. "L'Homme de Rio", c'est le film qui fera à la fois du bien et du mal à Jean-Paul Belmondo. Du bien car l'acteur a alors obtenu un de ses plus gros succès publics et a contribué à le rendre célèbre bien au-delà de nos frontières. Et du mal car c'est avec ce film que Bébel est né. Pendant les années qui suivront, Belmondo alternera films de composition et films populaires où le côté Bébel éclipse tout avant de pencher presque définitivement pour le second en 1974. Bref. "L'Homme de Rio" donc. Un film d'aventures voyant notre Belmondo national partir au Brésil pendant sa permission afin d'aller délivrer sa petite amie qui a été enlevée. Au menu de cette aventure sud-américaine: de l'énergie, de l'action, un rythme trépidant et les premières cascades. Quelques points noirs cependant: une réalisation pas toujours très heureuse. On a l'impression que parfois, ça va un peu trop vite pour de Broca. Et un Jean Servais franchement pas terrible. Sinon, le quota d'action est rempli et bien rempli et le duo Bébel/Françoise Dorléac fonctionne à merveille. Cette dernière jouant aussi bien les emmerdeuses que sa soeur aînée dans "Le sauvage" de Rappeneau. Un film incontournable à plus d'un titre malgré ses défauts.

Il court, il court, Bebel, sa copine se fait enlever, il court après les ravisseurs, après il se retrouve à Rio, il court, il court. Un bon point cependant, ne pas avoir doublé les brésiliens en «petit nègre», ce qui à chaque fois me fait sauter de mon siège, et éviter la carte postale tout en couleurs pour touristes. Sinon Bebel il court toujours. C’est le genre de divertissement à regarder après un diner bien arrosé, car on ne risque pas de s fâcher avec quelqu’un autour de la table, juste rire, à la vue de certaines cascades limites casse-gueule, (les moyens de l’époque étaient d’époque). A réserver aux fans acharnés de Bebel, qui commence là son long parcours de films franchouillards, étiquette qui ne le quittera plus. Un critique avait comparé ce film au dernier opus de Spielberg-Jackson, en disait que ce film était la meilleure adaptation de Tintin à ce jour, donc meilleur, je reste perplexe. Honnêtement, mieux vaut oublier ces deux films et aller lire la BD, c’est plus simple. Sinon c’est vrai que Tintin il court, il court, lui aussi, c’est peut-être pour ça.

"Les femmes, il leur faut toujours quelque chose et toujours ce que l'on a pas"

L'homme de Rio est le doux parfum d'un cinéma populaire dynamique et plein d'esprit hélas disparu montrant la complémentarité conductrice et farfelue de deux esprits décalés dans une aventure hilarante au bout du monde.

Une atmosphère agréable et colorée tout le long d'un parcours mêlant un suspense bon enfant dans des situations aussi drôles qu'exotiques.

Ce fleuron d'un concept obsolète est une réussite de fond en comble permettant à des comédiens récupérés par des itinéraires de bandes dessinées d'entretenir leur vivacité dans le bon mot en se servant de l'extravagance comme véhicule conducteur.

Un film d'un autre âge dont le seul but était de divertir en offrant loin d'une France engourdie un dépaysement alerte et généreux.