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Dahrar
27 abonnés
137 critiques
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4,0
Publiée le 29 mai 2013
Un grand divertissement populaire comme les productions françaises ne savent plus nous en offrir. Porté par Belmondo dans la force de l'âge, le film étonne par l'ambition de ses cascades, l'humour et la cocasserie qui l'habitent, ainsi que par le charme mutin de Françoise Dorléac. On regrettera la mise en scène souvent sacrifiée aux coïncidences pour faire avancer le récit à tout prix. Mais cette facilité n'empêche pas "L'Homme de Rio" de faire plaisir, surtout au regard des œuvres navrantes et ennuyeuses proposées aujourd'hui par le cinéma français.
quel divertissement ce film , et Bebel toujours aussi classe avec sa gueule de gentleman boxeur ,ça n’arrête pas une minute mise en en scène classique mais efficace
Un militaire en permission voit sa fiancée enlevée et la poursuit au brésil. Ce film est une sorte de moule originel d'Indiana Jones ou d'à la poursuite du diamant vert. Belmondo et Dorleac sont excellents. C'est une comédie d'aventure réussie, évidemment 50 ans ou presque après certains passages on plus ou moins bien vieillit. L'action ralentie quelquefois, mais jamais longtemps, l'histoire des statuettes est un peu secondaire. Dans son genre ce film est une première.
un film exaltant et dépaysant, où l’énergie de Belmondo est remarquable tant qu'il court dans tous les sens grimpe sur tout alors qu'il fait lui même toute les cascades. Une vraie histoire qui ressemble fort aux épisodes des aventures de Tintin où le cinéaste s'en inspirait peut être et je pense à "l'oreille cassé", "le secret de la licorne", " le trésor de Rackham le rouge" ou au "temple du soleil". Un film qui n'a pas prit une ride.
Probablement la meilleure adaptation de "Tintin" au cinéma ! Oui, ce film n'est pas l'adaptation littérale d'un album de Tintin mais il en reprend l'esprit mieux que quiconque (la preuve, S. Spielberg en est fan et il s'en est largement inspiré pour "Indiana Jones". On retrouve aussi l'esprit de M. Tillieux (légende du 9ème art et de la BD d'aventures) et de Spirou, avec un J-P Belmondo plus cartoonesque que jamais, une énergie de tous les instants au cœur d'un récit survitaminé (qui faiblit un peu dans sa dernière partie) avec à la baguette un P. De Broca inspiré et bien aidé par les dialogues pétillant de D. Boulanger. Une sorte de dream team du genre, évoluant à leur meilleur niveau pour nous offrir un film dépaysant, drôle, pétillant, inventif et plein de charme, un classique comme on ne sait plus en faire, un divertissement haut de gamme bref c'est à ne pas rater à l'occasion ! A voir et revoir. D'autres critiques sur
Revoir cette sublime chasse au trésor de Philippe De Broca rappelle tout ce que doit au cinéaste la saga Indiana Jones qui a elle-même servi de guide au genre d'aventure jusqu’à nos jours et l’arrivée des effets spéciaux. En 1964, De Broca est encore un tout jeune réalisateur qui après quelques comédies de mœurs avec Jean-Pierre Cassel vient de goûter au film populaire d’aventure avec « Cartouche » qui l’installe immédiatement dans le statut de metteur en scène à succès mais lui retire aussi tout crédit auprès de la critique intellectuelle de l’époque. Pourtant presque cinquante ans après les exploits de d’Antoine de Fourquet (Belmondo) et d’Agnès Villemosa (Françoise Dorléac), on ne peut qu’être admiratif devant tant d’ingéniosité, de modernité et de sens du rythme. De Broca qui est lui-même à l'écriture du scénario avec Ariane Mouchkine et Jean-Paul Rappeneau, place d’emblée son film dans l’univers d’Hergé faisant de Belmondo une sorte de Tintin sexué aux côtés de qui la mutine Françoise Dorléac aurait pris la place de Milou. Les allusions aux plus célèbres aventures du petit reporter belge sont légion et permettent ainsi à De Broca de bénéficier sans réserve de l’immense côte d'amour dont bénéficie Tintin alors à son apogée dans le cœur des français. Mais pas avare de ses emprunts De Broca fait aussi appel à Popeye ou à Tarzan pour notre plus grand plaisir. Qui mieux d’autre que l’acteur casse-cou Belmondo pour donner vie et fougue à ce grand dadet parfois un peu benêt, embarqué dans la furia brésilienne alors qu’il était juste venu à Paris en permission pour rejoindre sa fiancée ? A ses côtés Françoise Dorléac est sexy en diable et on se dit en la voyant chez De Broca avant de travailler avec Truffaut (« La peau douce ») et Polanski (« Cul de sac ») qu’elle était vraiment promise à une grande carrière. On l’a dit plus haut, le film est d’une modernité incroyable, renforcée par le choix de De Broca de filmer une partie des scènes d’action finales à Brasilia, la future capitale du Brésil en construction. Rien que pour ce film, il est temps de réhabiliter ce metteur en scène trop souvent oublié ou négligé dont la filmographie certes inégale recèle plusieurs pépites à revoir de toute urgence dont le "Bossu" avec Daniel Auteuil.
Un super film qui a illuminé ma journée! =) Une petite intrigue qui nous mène vers un étrange attachement aux acteurs! J'adore surtout cette ambiguïté qu'a Belmondo à toujours chercher sa fiancé. Son amour pour elle est incompréhensible mais tellement drôle!
L'Homme de Rio souffre de son scénario. Malgré ce voyage inaccoutumé, où l'on a envie de suivre ces deux personnages attachants, même si pour moi, le rôle de Françoise Dorléac me paraissait accessoire tout compte fait et celui de Belmondo, comique déchaîné, apportait fraîcheur et enthousiasme. Il reste cependant un sentiment d'inachevé car tous ces plans magistraux ne compensaient pas la l'insuffisance de l'histoire. Que devons-nous retenir de ce voyage ? Les joyeuses gaffes Bebel ? Ce dernier "visitait" la naissance de Rio tout en voulant échapper à ses ennemis. Plutôt comique non ? de Broca nous montrait le début de la folie humaine, du dérapage de la société avec un certain postmodernisme inversé. Cela reste somme toute très agréable car on a là de grands comédiens, de la grâce avec François Dorléac, décédée à 25 ans, et qui a manqué au cinéma français assurément et un Belmondo unique en son genre.
Une comédie légère et endiablée dont Philippe de Broca a le secret. Le duo Belmondo-dorléac fonctionne à merveille : elle chipie, amoureuse et rebelle, lui ébloui et prêt à tout pour sa fiancée qui ne sait même pas faire cuire un oeuf comme il dit si bien. La scène sur la plage est drôlissime et l'adorable Françoise reste inégalable.
Un scénario assez plaisant, qui n'est pas sans rappeler de nombreux autres similaires ; Le secret de la Licorne pour Tintin par exemple ; et qui arrive à mêler humour et action.
Si l'idée de base est tellement bonne qu'elle a été reprise des dizaines de fois (à commencer par Spielberg dans Inidana Jones ou par Hazanavicius dans OSS 117), L'Homme de Rio manque clairement de rythme... Référence dans les 60's, force est de constater que ce film a mal vieilli: les longueurs succèdent aux lenteurs. On retient toutefois un Belmondo survolté et une certaine touche d'humour décalé bien sentie !