Derniers Avis : L'Homme de Rio - Page 6

Il n'y a aucun temps mort et la richesse des situations est époustouflante.

En perpétuel mouvement, Jean-Paul Belmondo est parfait dans cette adaptation cachée de "Tintin", la délicieuse Françoise Dorléac, lumineuse est elle aussi, absolument craquante.

Philippe de Broca utilise merveilleusement les décors naturels de Rio et surtout de Brasilia, ville alors en chantier et quasiment vide. L'homme de Rio a eu une forte influence sur de nombreux films, en France et au-delà. C'est un film qui se revoit toujours avec grand plaisir...

Tintin est devenu bidasse et a une petite amie, sachant cela le film peut commencer, car c'est bien d'une aventure à la Tintin qu'il s'agit (les emprunts y sont d'ailleurs nombreux). Une action palpitante, des situations impossibles et farfelues, un méchant qui n'est pas celui qu'on pensait, des bagarres burlesques, des paysages magnifiques, le couple d'acteurs bien dans leurs rôles. Ah, il y aussi Jean Servais qui semble sortir tout droit du tournage de "La fièvre monte à El Pao". Un film complètement hors norme mais qui a ouvert la voie aux "Indiana Jones" et "A la poursuite du diamant vert". Mais si vous n'aimez pas Tintin, ce n'est pas la peine… Une critique mineure : le dernier plan qu'on sentait venir à 20 kilomètres, sur le coup-là, les scénaristes aurait pu trouver autre chose. PS : On appréciera la courte séquence permettant de voir la toujours belle Simone Renant en tenancière de tripot, 17 ans après son rôle de photographe lesbienne dans "Quai des orfèvres". De l'excellent cinéma de divertissement !

Le film d'aventures par excellence, qui nous fait voyager au Brésil. Notre Belmondo national occupe 95% de l'écran, et paraît plus en forme que jamais, effectuant ses cascades lui-même (des cascades impressionnantes par ailleurs). Malgré les erreurs de réalisation, inhérent aux films de l'époque, on a droit à de magnifiques plans de ce très beau pays, qu'il s'agisse de paysages urbains (une ville de Brasilia quasiment désertée) ou de la forêt amazonienne. Le scénario est pas mal écrit, l'histoire intéressante, et le suspense assez savamment entretenu. Le tout sur un rythme très soutenu, ne laissant au spectateur aucun repos.

Réalisé en 1964 par Philippe de Broca, " L'Homme de Rio " s'avère un film d'aventure bien comique et qui à la particularité de possèder l'esprit de certaines aventures de Tintin ( je pense notamment à " l'Oreille cassée " ou encore au " Lotus Bleu " ), comme cela sera le cas aussi un an plus tard quand le même réalisateur tournera " Les Tribulations d'un Chinois en Chine ". En tête d'affiche, nous retrouvons l'excellent Jean-Paul Belmondo qui s'en donne à coeur joie dans le rôle d'Adrien Dufourquet, un homme qui est bien décider à retrouver sa fiancée ( interprétée avec beaucoup de talent par la jolie Françoise Dorléac ), qui à été kidnappée devant ses yeux, jusqu'au Brésil où il découvrira là-bas un trafic de statuettes indiennes. L'histoire, qui ressemble aussi par certains aspects à la saga des Indiana Jones qui seront réalisé bien plus tard, ne manque pas de rebondissement et l'ensemble se suit avec beaucoup interêt grâce à une mise en scène bien rythmée, et qui comporte son lot de séquences très drôle ( notamment celle de la bagarre générale vers la fin du film ) . Il s'agit donc d'un excellent divertissement à voir en famille.

La meilleure vraie-fausse adaptation de « Tintin ». Mise en scène alerte et audace formelle dans les scènes d’action, proches de l’abstraction, Philippe de Broca en impose et opère la rencontre explosive entre cinéma hollywoodien (ampleur de la mise en scène, richesse visuelle, rythme effréné) et nouvelle vague (liberté de la narration, vitalité du filmage en décors naturels, Belmondo et son jeu décalé). Un sentiment d’allégresse domine, irréel et fantaisiste, une volonté forcenée de sortir de la monotonie quotidienne qui se fait presque déchirante. Le film bénéficie grandement d’un Belmondo virevoltant et cabotin, dont on ne se lasse pas d’admirer la grâce. Si le rythme s’essouffle parfois (surtout dans la dernière demi-heure) et les seconds rôles ne sont pas toujours à la hauteur, l’ensemble a une tenue impressionnante pour l’époque (il tient sans mal la comparaison avec Goldfinger de la même année, par exemple – avec un réjouissant sens de l’absurde en plus). Certes, « L’homme de Rio » a un peu vieilli, mais se regarde toujours avec plaisir… si l’on a su garder son âme d’enfant. A noter l’influence du film sur Spielberg qui reprendra, entre autres, le dispositif lumineux final pour découvrir l’emplacement de l’Arche dans « Les Aventuriers… »

Paru la même année que Tintin et les oranges bleues, médiocre aventure du jeune reporter au cinéma, L'homme de Rio puise son inspiration dans cette BD qu'on ne présente plus, et multiplie les clins d’œil. On retrouve ainsi un héros inépuisable et entêté, qui parcourt le globe de musée en forêt amazonienne, incarné avec fougue par un Belmondo en pleine forme. Au jeu des différences, on remarquera surtout l'ajout d'une touche de féminité avec la présence de Françoise Dorléac au générique.

quel divertissement ce film , et Bebel toujours aussi classe avec sa gueule de gentleman boxeur ,ça n’arrête pas une minute mise en en scène classique mais efficace

quel divertissement ce film , et Bebel toujours aussi classe avec sa gueule de gentleman boxeur ,ça n’arrête pas une minute mise en en scène classique mais efficace

quel divertissement ce film , et Bebel toujours aussi classe avec sa gueule de gentleman boxeur ,ça n’arrête pas une minute mise en en scène classique mais efficace

"L'homme de Rio" est une adaptation non officiel des aventures de "Tintin" avec Bebel à la place du reporter de 15 ans en houpette. Hergé lui même a dit que "L'homme de rio" est la meilleure adaptation de "Tintin" C'est également l'une des inspirations de Spielberg pour "Les aventuriers de l'arche pardue" puis il réalisera une vraie adaptation de "Tintin". La boucle est bouclé. Difficille de ne pas songer à ces deux films tant les ressemblances sont troublantes. Et oui, je me sens obligé de le dire à chaque fois que je critique un film français, mais fut un temps ou on faisait de vrais films de cinéma, avec de l'action, de l'humour, des cascades, de l'exotisme, du frisson et caetera et qui étaient et sont encore aujourd'hui respecté partout dans le monde et son encore des inspirations. "L'homme de Rio" est un spectacle ultra rythmé avec un Bebel qui en fait des caisses mais qui est au top de sa forme. Ultra généreux avec le spectateur l'action s'enchaîne sans temps mort, les cascades sont impressionnantes, Le brésil des années 60 est magnifique, même Brazilia la future capitale en construction est un superbe décor. Un régal que cet homme de Rio.

De Broca réussit ce qui est sans doute l'adaptation de Tintin la meilleure et la plus intelligente, entre l'Oreille cassée et Le secret de la Licorne. Au-delà des éléments directement pris chez Hergé, comme les trois manuscrits qui indique le trésor quand ils sont superposés, c'est l'esprit d'aventure qui est là. Léger, drôle, élégant, charmant, mené par un couple d'anthologie, L'homme de Rio est une réussite parfaite.

Une bonne histoire mais qui ne décolle pas vraiment. Peut être un peu trop léger malgré un bon Belmondo, toujours aussi présent dans son rôle.

L'archétype du grand film d'aventure qui séduit non seulement par son charme à l'ancienne mais aussi pour un côté visionnaire ( on peut y déceler du Indiana Jones avant l'heure !). L'histoire n'a pas d'autre prétention que d'offrir près de 2h de divertissement et enchaîne les péripéties sans temps mort. Le rythme est parfois frénétique et le scénario est constamment inventif. Le mariage comédie et aventure est une vraie réussite et l'ensemble est souvent très drôle et hilarant. Jean-Paul Belmondo est exceptionnel et la manière dont il enchaîne les prouesses physiques et cascades dangereuses ( qu'il a toutes faites lui même encourant parfois de nombreux risques ) avec toujours beaucoup de dérision et d'humour ne peut que laisser admiratif. Le duo que forme son personnage avec Agnes est très amusant car loin d'être le couple standard du film du genre, Agnes est en effet parfois très pénible et Bebel se demande alors pourquoi il prend autant de risque pour elle. Cela génère des moments très cocasses. Les décors naturels de Rio sont évidemment un des grands points fort du film qui offre un sympathique moment d'évasion ( surtout pour l'épôque ou le film est sorti lorsque les gens voyageaient essentiellement par le biais du cinéma ). On peut voir beaucoup d'éléments dont Spielberg lui même s'inspirera 15ans plus tard pour Indiana Jones et ce film mérite encore aujourd'hui sans rougir le titre de l'indiana Jones français, la fantaisie irrésistible de J-P Belmondo en plus ! L'intrigue sur fond d'exotisme et de tradition n'est pas délaissé et contient beaucoup de clins d'oeil à Tintin. L'oeuvre d'Hergé est en effet souvent « cité » visuellement ( je laisse aux tintinophiles les découvrir). Par ailleurs, quand on enchaîne autant de péripéties, le risque est de tomber dans le n'importe quoi mais ici, le scénario est très bien structuré et garde son fil conducteur. Ainsi, la nomination à l'oscar du meilleur scénario était tout à fait mérité. En conclusion, voilà peut être le meilleur film d'aventure français, celui qui réussit le mieux l'alliance entre aventure et comédie ; Un très grand divertissement populaire et un moment d'évasion qui continue encore de fonctionner 50ans après.

Après le superbe "Cartouche", De Broca et Belmondo signe "L'homme de Rio", film d'aventure digne d'une des meilleures BD de Tintin. Scénario qui se tient, humour sympa, paysages magnifiques, péripéties trépidantes, tous ce qu'il faut pour passer un excellent moment de détente. Un petit joyau du cinéma français.

Philippe de Broca réalise ici un film d'aventures mené tambour battant sur une très agréable BO. Jean-Paul Belmondo écrase l'écran en campant un militaire énergique au grand coeur, amoureux de sa belle comme des tribulations qu'il attire. On ne s'ennuit à aucun moment, les rebondissements sont assez nombreux et bien sentis tant le charme du mélange des genres aventures / espionnage opère avec brio. De façon générale la réalisation n'est pas toujours des plus soignées mais l'utilisation de superbes paysages fait contrepoids. Un divertissement plaisant.